FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 février 1863
Godin relate à Oudin-Leclère que son fils vient d'être condamné à Guise à un an de prison et A. Vigerie à 3 jours de prison après s'être rendus au bal du lundi gras. Il voit dans l'événement un effet de la jalousie à son égard. Il explique que son fils s'est battu avec un jeune homme et le propriétaire de la salle du bal et que Vigerie s'en est mêlé. Godin demande à Oudin-Leclère s'il faut faire appel du jugement : « Sans doute s'incliner et s'exécuter, car les passions qui tirent les ficelles et restent derrière le rideau à Guise n'auraient-elles pas la puissance d'agir jusqu'au tribunal de Vervins. » Il précise que Vigerie se trouve actuellement à Bruxelles et il voudrait que son fils puisse l'y rejoindre. Il informe Oudin-Leclère qu'un ordre daté du 3 février les enjoint à se rendre en prison sous huit jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 mars 1863
Godin transmet à Oudin-Leclère un pouvoir de Guérin au sujet de la créance Lasserre qui s'élève à 4 000 F plus les intérêts à 5 % depuis le 1er juillet 1861. Il lui demande s'il vaut mieux confier ses intérêts à Vilcocq ou à Duchesne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 mars 1863
Sur l'affaire Émile Godin et Vigerie. Godin envoie à Oudin-Leclère les pièces de l'affaire. Il l'informe que monsieur Hennequierre recommande de ne pas faire appel, car il pense que la peine de prison pourra être portée à son maximum. Il lui annonce que Vigerie se propose d'aller le voir dimanche ou un autre jour avec lui-même qui doit rendre visite à monsieur Vilcocq pour lui présenter l'affaire sous son véritable jour.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 novembre 1863
Godin demande conseil à Oudin-Leclère sur ce qu'il doit faire à l'égard de la chanson diffamatoire qui semble liée au scandale fait par sa femme pour introduire une demande en séparation : « On a chanté cette chanson dans des cafés et on l'a fait copier publiquement sous la dictée des chanteurs. » Dans un long post-scriptum, il informe Oudin-Leclère : que sa femme avait fait appeler le brigadier de gendarmerie par son frère Lemaire dans la soirée du mercredi, jour de son scandale, pour dresser procès-verbal d'une tentative d'étranglement ; que le brigadier a mené au Familistère une enquête de sa propre initiative semble-t-il ; que le procureur impérial lui a dit qu'il ne pouvait être saisi de ces faits qu'à l'audience.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 novembre 1863
Godin remet à Oudin-Leclère les deux assignations que sa femme lui a fait délivrer et lui demande conseil. Il informe Oudin-Leclère que sa femme a déposé plainte pour adultère, mais qu'il n'en connaît pas les motifs. Il lui demande des renseignements sur ce point et de lui faire savoir quand l'affaire sera appelée au tribunal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 13 décembre 1863
Godin communique à Oudin-Leclère copie d'un extrait d'une lettre que Versigny lui a écrite sur la conduite à tenir lors de la première audience de l'affaire de séparation avec Esther Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère de fournir à Versigny les renseignements qu'il demande sur la procédure. Il lui annonce qu'il lui enverra prochainement l'examen sommaire fait par Versigny des faits présentés par Esther Lemaire. Godin rappelle à Oudin-Leclère ses bons services pour le sauver d'un mauvais procès à Vervins et croit qu'il agira avec le même soin dans cette affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 juin 1861
Godin envoie à Oudin-Leclère une assignation au tribunal pour un litige commercial qu'il lui expose en détail. À la réception d'un bateau de coke en provenance de Belgique, Godin constate que le minerai a été mouillé volontairement pour augmenter le poids du chargement. Godin a saisi le juge de paix et l'expert Wittier, nommé pour examiner la marchandise, a trouvé que le chargement de 168 090 kg contenait 12 740 kg d'eau. Godin a proposé de payer le poids réel de coke au marinier, qui a refusé d'encaisser la somme. Godin demande à Oudin-Lerclerc d'éclairer le tribunal sur cette tentative de fraude.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 juillet 1861
Sur le litige opposant Godin aux charbonnages de l'Agrappe. Godin fait observer que la présence de l'expert serait plus utile que la sienne au tribunal de Vervins. Il précise que le batelier a effectué un chargement de coke parfaitement sec et qu'il a livré un chargement moindre surchargé d'eau, qu'en conséquence celui-ci est redevable à Godin de la différence et des frais de transport et de manutention occasionnés par la pesée. Il lui remet un pouvoir pour obtenir les fonds auprès de Cadet fils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 juillet 1861
Sur le litige opposant Godin aux charbonnages de l'Agrappe : Godin prend acte de la décision du tribunal de Vervins qui selon lui n'est pas au fait des conditions de déchargement de coke et qui n'a pas suivi les conclusions de l'expert. Sur un litige relatif à la fourniture de fonte par Pinart et Cie : Godin explique à Oudin-Leclère que dans le cadre d'un marché considérable, la fonte qui lui a été livrée était en partie impropre à ses besoins et que l'expéditeur a convenu après être venu à Guise que Godin pourrait rebuter tout ce qui ne lui convenait pas, qu'à la suite d'une mise en demeure d'enlever la fonte rebutée, celui-ci lui a demandé de réexpédier par chemin de rmfer 5 000 kg de fonte, mais qu'il vient de recevoir une lettre qui montre que l'affaire est loin d'être terminée ; Godin demande à Oudin-Leclère le moyen de se tirer de cette mauvaise affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 2 août 1861
Sur un litige relatif à la fourniture de fonte par Pinart et Cie. Godin demande des nouvelles de l'affaire. Godin récapitule l'affaire en termes financiers et établit qu'il lui reste 426 tonnes de fonte inutilisable, qu'il a payé 190 500 F à Pinart et Cie et qu'il a chez eux un crédit d'environ 70 000 F compte tenu du coût de la fonte qui lui fait défaut, des frais de transport de Vadencourt à Guise, de la manutention de la fonte dans l'usine et des intérêts.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 10 septembre 1861
Godin demande à Oudin-Leclère de l'informer sur les engagements de Dubrulle vis-à-vis de lui après la faillite de ce dernier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 12 septembre 1861
Godin informe Oudin-Leclère que Pinart et Cie ont appelé du jugement rendu contre eux au tribunal de Vervins ; il lui demande s'il pourra expliquer lui-même l'affaire au tribunal d'appel. Il l'informe également que le syndic provisoire de la faillite Dubrulle ne peut arranger l'affaire avec lui. Il explique qu'il a fait établir un constat des travaux devant témoins, qu'il reste beaucoup de matériaux non utilisés, qu'il ne peut y toucher et qu'il doit en acheter des semblables pour achever les travaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 15 octobre 1861
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin communique à Oudin-Leclère l'assignation qu'il a reçue de Pinart et Cie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 7 janvier 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin demande à Oudin-Leclère d'achever l'affaire de Pinart et Cie, mais il lui signale que le litige se poursuit avec la livraison de fonte de mauvaise qualité qu'il a encore reçue d'eux. Il demande à Oudin-Leclère comment procéder pour effectuer une vérification de la fonte rebutée qui se trouve dans la cour de l'usine de Guise et de celle qui a été déchargée à Vadencourt. Godin pense que le seul moyen pour faire cette vérification est la nomination d'experts amenés à comparer la fonte actuellement livrée avec la fonte de bonne qualité fournie autrefois par Pinart et Cie et dont il conserve des échantillons revêtus de leur marque.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mars 1862
Godin demande à Oudin-Leclère de lui adresser l'original d'une assignation délivrée à Dubrulle le 2 septembre 1861 par Delgrange, huissier à Douai.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 mai 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie sur la qualité de fonte livrée à Vadencourt. Godin s'étonne que le jugement du tribunal ne corresponde pas à la demande des deux parties. Godin conteste qu'il doive payer la totalité de la fonte livrée, alors qu'une partie seulement était de bonne qualité, ce qu'une expertise pourrait reconnaître. Godin demande à Oudin-Leclère d'interjeter appel du jugement à moins que le code lui donne tort d'avoir abandonné la mauvaise fonte à Vadencourt.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 novembre 1862
Godin demande à Oudin-Leclère s'il a reçu de Delpech les pièces de l'affaire Pinart et Cie et s'il se trouvera à son cabinet le lundi suivant car il a une cause à faire placer pour l'audience du mardi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 7 février 1863
Godin informe Oudin-Leclère qu'il est créancier hypothécaire en lieu et place de monsieur Guérin pour une somme de 400 F, plus les intérêts encourus depuis 2 ans. Il lui demande ce qu'il doit faire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 mai 1863
Sur le paiement de dommages et d'intérêts et d'une indemnité à Lagasse, et d'honoraires à Larue.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin joint à son courrier la version des faits d'Esther Lemaire sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il invite son correspondant à faire part de ses appréciations à Victor Versigny. Godin lui fait part des rumeurs de connivence entre sa femme et son diffamateur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère que le juge de paix, son greffier, et messieurs Gauchet et Delabarre sont venus le jour même commencer l'inventaire de ses valeurs mobilières, opération absurde selon Godin. Il demande à Oudin-Leclère s'il y a lieu de faire quelque chose.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 27 décembre 1863
Jean-Baptiste André Godin informe son avoué que Jules Favre a accepté de prendre sa défense dans le procès en séparation avec Esther Lemaire. Il lui demande d'indiquer à Jules Favre vers quelle date se tiendra la première audience du procès. Godin demande à Oudin-Leclère d'adresser ses communications à Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 décembre 1863
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'une prétention vexatoire formulée par l'avoué de madame Lemaire a donné lieu à un référé devant le tribunal de Vervins. Godin raconte qu'à l'occasion de l'inventaire des meubles de Godin dans son appartement du Familistère, Delabarre, mandataire de madame Lemaire, aurait souhaité accéder à l'appartement de Marie Moret pour procéder à l'inventaire de ses meubles, et qu'il s'y est opposé. Godin explique que Marie Moret exerce une surveillance active sur la santé et l'éducation de cent enfants et qu'elle l'aide dans ses travaux philosophiques et littéraires, qu'elle perçoit pour cela une rémunération de 1 500 F par an et pourvoit ainsi à ses besoins en livres et en mobilier qui sont sa propriété. Godin indique que les livres et ouvrages de la maison de l'usine s'y trouvent toujours, sauf ceux qu'a emportés Esther Lemaire. Dans le post-scriptum, Godin ajoute que Marie Moret paie un loyer comme toutes les personnes habitant au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 12 janvier 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Maître Millart lui a annoncé que l'affaire sera plaidée le 8 février. Il explique qu'il ne prend pas pour le moment Dureteste pour sa défense car celle-ci demande de la méthode.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 janvier 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère que Favre lui a indiqué qu'il pourrait plaider le 25 février sauf s'il devait plaider à la Cour d'assises de Montpellier à la même période. Il lui signale qu'il voudrait éviter d'aller à Vervins et que Vigerie connaît aussi bien l'affaire que lui-même.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 11 février 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après en avoir conféré avec Jules Favre, Godin demande à Oudin-Leclère d'obliger Esther Lemaire à exposer les preuves de ses allégations, d'autant plus rapidement qu'il est soumis à des tentatives d'intimidation de la part de gens prétendant que ces preuves sont irréfutables. Le post-scriptum est relatif à la volonté du procureur général de prendre connaissance des pièces diffamatoires à l'encontre de Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère des nouvelles de son procès en séparation et rapporte qu'Esther Lemaire aurait choisi son avocat. Godin explique que la personne qui a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat, sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui, est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre, et qui a disparu. Il informe Oudin-Leclère que sa femme est à la recherche de témoins parmi ses anciens employés mécontents.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin cite une lettre que lui a écrite Jules Favre, qui demande à Oudin-Leclère à sommer Esther Lemaire de communiquer les pièces dont elle entend se servir dans le procès, faute de quoi elles seront rejetées, et de s'entendre avec lui pour fixer le jour de l'audience. Godin invite son avoué à satisfaire les demandes de Jules Favre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Oudin-Leclère que sa femme a emporté toute sa correspondance avec elle et toutes les lettres qu'elle lui a écrites, mais que cette correspondance est irréprochable. Il invite Oudin-Leclère à tout dire à Jules Favre car il n'a rien à cacher. « Il est de tristes vérités à dire, mais l'absence presque complète de sentiments affectueux chez ma femme en est un ; elle ne s'attache qu'à ce qui s'accorde avec son amour propre et je ne vois pas comment elle ne se trouverait pas humiliée de revenir à moi. Malgré l'embarras où elle se trouve pour soutenir son procès, elle ne concevra autre chose que la force d'un jugement car mes ennemis ne cesseront de la flatter de façon à l'engager davantage dans les sentiments de haine qu'ils lui ont inoculé contre son fils et contre moi. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 7 avril 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin est surpris d'apprendre que l'audience du procès doit avoir lieu le lendemain 8 avril, alors qu'il avait été question entre eux et avec Favre du 15 avril. À propos d'une indiscrétion commise par des employés sur le montant d'une somme prélevée dans la caisse de l'usine. Il lui confirme que sa femme a emporté toute leur correspondance, et il indique que « si j'avais les lettres qu'elle m'avait écrites, elles prouveraient que ce qu'elle prétend aujourd'hui au sujet de Melle Marie n'est qu'un tissu de faussetés mais qui sera trop mal tissé, je l'espère, pour qu'on puisse le prendre pour de la bonne étoffe. » Il remercie Oudin-Leclère pour son invitation et celle qu'il a faite à Favre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 9 avril 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère que Favre l'avertit qu'Esther Lemaire a choisi Hebert comme avocat et que celui-ci ne pouvant plaider le 15 avril 1864, il lui a demandé de repousser l'audience le 6 ou le 13 mai. Il confie à Oudin-Leclère que plusieurs avocats ont refusé d'assurer la défense d'Esther Lemaire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Oudin-Leclère qu'il a été demander à la femme de Telliez les raisons de l'absence depuis deux mois de son mari, voyageur de commerce de la maison Godin-Lemaire, et que celle-ci lui a répondu qu'il faisait construire une maison et qu'il voulait quitter Guise. Godin a préféré se passer des services de Telliez. Il envoie à Oudin-Leclère deux lettres de Telliez avec une sommation et une citation, qu'il soumet à l'appréciation de son avoué.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Oudin-Leclère qu'il sera à Paris le lendemain soir et qu'il peut lui écrire à l'Hôtel des Trois Empereurs, place du Palais-Royal et rue de Rivoli. Godin exprime son désaccord avec Favre qui consent à accepter une demande de report de la part de ses adversaires. Godin pense que tout délai supplémentaire est utilisé par ses adversaires à « faire de la corruption occulte », et que Larue et Cottenest de Guise sont à Paris pour cela.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mai 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Oudin-Leclère qu'il n'a pas de preuves du rôle de Telliez dans l'affaire, mais son attitude plaide contre lui : il envoie une assignation à Godin et lui écrit avec morgue plutôt que justifier son absence de l'usine. Godin juge que Telliez fait partie des employés mécontents. Il communique à Oudin-Leclère une lettre de Telliez de décembre 1860 qui manifeste son mécontentement. Godin ajoute que ses intérêts ont davantage souffert que ceux de Telliez car il n'a pu remplacer ce dernier par Gripon que le 16 mai 1864.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 16 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin demande à Oudin-Leclère de bien vouloir s'informer s'il lui est nécessaire de se rendre auprès du procureur impérial de l'arrondissement de Vervins au sujet de son procès en séparation de corps. Il ne souhaite toutefois pas importuner le tribunal après la lettre écrite par sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 25 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin avertit Oudin-Leclère que l'un de ses banquiers va lui verser 15 000 F suivant ses indications. Il demande à Oudin-Leclère la raison pour laquelle il devrait se procurer des témoins et des indications pour pouvoir les choisir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 31 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin demande à Oudin-Leclère d'accuser réception de la somme de 15 000 F qu'il lui a envoyée le 25 juillet précédent. Il lui demande des explications sur l'enquête ordonnée par le tribunal et exprime sa crainte que sa femme ralentisse encore la procédure.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 13 août 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin avertit Oudin-Leclère qu'il a donné ordre de lui verser la somme de 2 000 francs. Godin apprend d'Oudin-Leclère que l'enquête ne commencera qu'en novembre. Il lui demande de ne pas faire traîner l'affaire Hazard.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 29 septembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère de lui adresser la copie du jugement rendu dans son affaire de séparation. Il demande s'il peut effectuer à Guise les paiements dus à sa femme selon le jugement. Il demande des nouvelles de l'enquête ordonnée qui, pense-t-il, doit embarrasser sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 octobre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin s'inquiète de l'enquête et de la corruption de témoins par ses adversaires. Il évoque les témoins qu'il pourrait convoquer, dont la belle-sœur d'Esther Lemaire ou madame Brullé. Il demande en outre à Oudin-Leclère de clore l'affaire Machin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 octobre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin prend acte que sa femme interjette appel du jugement du tribunal de Vervins ordonnant une enquête. Il signale à Oudin-Leclère que sa femme ne renonce pas à l'argent qu'il lui donne et il lui envoie la citation [qu'elle lui a fait délivrer].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 5 novembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. À l'occasion de l'appel interjeté par sa femme du jugement du tribunal de Vervins ordonnant l'enquête, Godin souhaite expurger son dossier de pièces pouvant le mettre dans l'embarras.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. À la demande d'Alphonse Delpech, Godin demande à Oudin-Leclère d'obtenir du procureur impérial de Vervins la copie de la plainte déposée par sa femme contre lui.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin ne croit pas que sa femme cherche une conciliation. Il accepte l'offre d'Oudin-Leclère de l'assister dans la procédure de liquidation de la communauté de biens. Il lui demande quels seront les frais qu'elle entraîne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère qu'il se rendra le lendemain à Vervins pour un référé relatif à une apposition de scellés demandée par Esther Lemaire. Il raconte l'échange qu'il a eu avec le juge de paix missionné par sa femme pour prendre les mesures conservatoires sur les biens de la communauté. Selon Jules Favre et « d'autres jurisconsultes », Esther Lemaire n'a pas le droit d'entraver Godin dans le développement de ses affaires et ne peut participer aux bénéfices réalisés depuis la séparation. Godin juge que l'apposition de scellés sur une usine en activité est une absurdité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin demande à Oudin-Leclère d'écrire une lettre à Delpech pour lui confirmer que le tribunal de Vervins est saisi d'une demande de référé sur l'apposition de scellés. Il l'informe qu'une demande d'apposition de scellés est également faite à Amiens.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Oudin-Leclère que Jules Favre est d'avis qu'Il se rende à Guise pour participer à la séance de conciliation provoquée par Esther Lemaire. Il indique que Favre est partisan de faire une offre la plus élevée possible, mais Godin appelle Oudin-Leclère à la prudence car ses ennemis, pense-t-Il, voudront obtenir bien davantage que ce qu'Il propose. Il lui explique que Favre est d'avis que la proposition chiffrée doit être accompagnée de considérations propres à agir sur l'opinion publique pour contraindre Esther Lemaire à l'accepter.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Sur l'audience de conciliation devant le juge de paix de Guise. Godin ne croit pas à la sincérité de cette demande de conciliation de la part de sa femme. Il explique à Oudin-Leclère que c'est Flamant qui siégera à l'audience qui ne sera pas publique. Il ajoute que sa femme « a la vanité des apparences » et que c'est « un levier avec lequel on pourrait agir sur elle » car elle ne veut pas apparaître comme une mauvaise mère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mai 1865
Sur le départ de Vigerie. Godin explique à Oudin-Leclère que Vigerie, qui est poursuivi, lui a annoncé son prochain départ et qu'il cherche déjà à lui trouver un successeur ; que l'assignation qui lui a été faite sur les appointements de Vigerie sera de courte durée. Il lui signale que Vigerie a prélevé deux mois d'appointements d'avance et lui demande quoi faire pour en obtenir le remboursement. Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il intente un procès pour contester devoir payer le tarif de la chaux hydraulique pour de la chaux vive, qu'il va perdre ce procès, mais qu'il veut à cette occasion publier un petit exposé énumérant les refus que lui oppose la ville de Guise depuis qu'il s'y trouve : il demande conseil à Oudin-Leclère sur cette publication ; il lui précise qu'il est conseiller municipal et veut s'opposer à une interprétation arbitraire du tarif de l'octroi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Oudin-Leclère une nouvelle citation d'Esther Lemaire. Sur l'évaluation des biens de la communauté par les notaires : Godin pense que le notaire Gauchet s'est rangé du côté des intérêts d'Esther Lemaire, mais qu'il n'a pas de relations de confiance avec Flamant et avec Borgnon ; il demande conseil à Oudin-Leclère. Sur une opposition faite par Dupont sur le salaire de l'ouvrier Chimot, qui consent à verser 5 F tous les 15 jours : Godin regrette que les sommes versées par les ouvriers ne servent qu'à payer les frais d'huissier et ne les libèrent pas de la dette principale. Dans le post-scriptum, Godin évoque sa demande de remboursement des droits arbitrairement versées à l'octroi.
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