FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 18 janvier 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à une lettre recommandée de son frère lui reprochant que ses ouvriers partent travailler à Guise. Godin lui fait observer que depuis longtemps des ouvriers de Guise sont partis chez lui à Étreux, mais que des salaires plus élevés à Guise les attirent et que la solution est d'élever les salaires à Étreux. Il lui signale qu'une difficulté plus grande va surgir, c'est la baisse des prix des marchandises en raison de la concurrence. « Le passé rend l'avenir difficile » : Godin lui rappelle qu'il a cherché à l'associer à son entreprise mais que son frère a « préféré l'indépendance d'une triste concurrence ». Il ajoute que la menace d'une liquidation de sa fonderie par son frère ne le regarde pas. « Je ne professe le dédain pour personne, mais j'ai un certain mépris pour certains actes qui sans doute ont toujours été parfaitement justes à tes yeux. » Godin se refuse à lui donner des conseils ou à lui faire des propositions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 23 janvier 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à la sollicitation de son frère, qui lui demande s'il veut racheter des marchandises et des matières premières de sa fonderie : il veut bien reprendre les matières premières et vendre à son profit les marchandises fabriquées. Il lui signale qu'il n'a pas répondu à sa précédente lettre car il ne le devait pas : « Il est des cas dans la vie où les explications sont inutiles. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 24 janvier 1865
Sur la liquidation de la fonderie de Barthélemy Godin. Jean-Baptiste André Godin rappelle à son frère que son intention de liquider son entreprise remonte à plusieurs années et lui fait observer qu'il pourrait éviter de lui servir des phrases entortillées et des insultes pour lui demander de l'aide dans cette liquidation. Jean-Baptiste André Godin voudrait d'abord qu'il soit reconnu qu'il n'est pour rien dans la fondation de la fonderie de son frère, concurrente de la sienne, pas davantage que dans sa ruine, et qu'il a même renoncé à le poursuivre pour contrefaçon et surmoulage. Godin veut bien étudier les propositions de son frère sur le rachat de marchandises et de matériel. Il l'avertit toutefois qu'il ne fera que le strict nécessaire si son frère continue à penser, comme il l'a exprimé dans sa lettre du 19 janvier, qu'il est cause de sa ruine, car il vaut avant tout sauvegarder les intérêts de la population du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 3 février 1865
Sur la liquidation de la fonderie de Barthélemy Godin. Godin communique à son frère le tarif des voituriers de Guise. Il l'informe que, souffrant, il n'a pu s'occuper du traité à faire entre eux pour le rachat de marchandises, de matières premières et de l'outillage de la fonderie de Barthélémy. Godin accepte le prix fixé pour l'outillage, même s'il n'en retirera que le tiers. Il se demande comment Barthélémy, en travaillant pour la manufacture de Guise, pourra compenser la différence. Il lui demande d'inclure dans le prix de cession de 27 000 F son cheval, son cabriolet et une autre voiture.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 13 février 1865
Émile Godin informe Alexandre Barthélemy Godin que son père part en voyage pour plusieurs jours, qu'il ne devait pas se rendre à Étreux mais qu'il devait envoyer du papier timbré.
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