FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 16 novembre 1900 renvoyée du Familistère et de la bonne nouvelle de la publication du premier volume des rapports et procès-verbaux sommaires [du congrès international de physique d'août 1900]. Elle se réfère au programme du Congrès international de physique paru dans la Revue générale des sciences pures et appliquées de mai 1900 pour relever différents rapports susceptibles de l'intéresser et demande à Antoine Médéric Cros de lui indiquer, lorsqu'il le recevra, si le premier volume publié contient l'un d'eux : les rapports de Lippmann sur la chaleur, d'Arrhenius sur l'électrolyse et l'ionisation, de Bouty sur l'ionisation dans les gaz, de Villard sur les rayons cathodiques, des Curie et de Becquerel sur les corps radioactifs, de Broca sur l'énergie dans l'organisme et de lord Kelvin sur les relations entre l'éther et la matière. Elle exprime le regret que les êtres humains n'aient que très rarement et très obscurément la capacité de communiquer entre eux en pensée car « les correspondances écrites seraient supprimées. » Elle relate qu'elle a rêvé d'Antoine Médéric et de Juliette Cros pendant plusieurs jours avant de recevoir le 14 novembre 1900 la lettre que celui-ci lui avait écrite le 12 novembre, et qu'elle avait le sentiment qu'il s'occupait de ces travaux. Elle lui rapporte qu'elle a lu un texte sur la communication électrique sans fil dans une même couche géologique, d'où l'on peut conclure comme le fait Swedenborg : « L'espace, la distance n'existerait pas entre les forces semblables. » Elle indique à Antoine Médéric Cros qu'elle va se procurer les numéros de la Revue scientifique qu'il lui a signalés. Elle l'informe que la santé de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre est bonne, mais que le temps est affreux depuis deux jours.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret suppose qu'Eugénie Louis a dit à Henri Buridant que la famille Moret-Dallet est bien arrivée à Nîmes. Elle informe celui-ci qu'un employé de la gare de Guise lui a réclamé 0,25 F pour un envoi de livres en Norvège, et qu'elle lui a dit que c'est à lui qu'il devait s'adresser. Elle l'informe également que le voiturier monsieur Marchand lui a dit qu'il fallait repeindre le landau, qu'elle lui a demandé qu'un monsieur Lesage fasse l'évaluation du prix de la peinture et de communiquer ce prix à Buridant. Elle lui demande de lui envoyer des exemplaires du numéro de novembre du journal Le Devoir dès leur réception. Elle l'informe qu'elle a prié Césaire Louis de demander à monsieur Houdin de communiquer à Buridant l'« État civil » et le « Mouvement des assurances » du mois de septembre 1900. Elle lui demande le numéro du logement de monsieur Vaudois, et des nouvelles de la santé de monsieur Henquet. Elle espère que tout se passe bien au Familistère, accuse réception de ses envois et transmet son souvenir aux personnes du Familistère, dont madame Roger.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande à mesdemoiselles Vandeski de venir chez elle dans la matinée pour prendre de l'ouvrage qu'elle-même, Émilie et Marie-Jeanne Dallet veulent leur confier.

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