FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 122 résultats dans 19393 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 1er avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Tisserant que la contre-expertise est acceptée par Barral, de Luynes et Péligot, et que Barral est déjà venu faire des expériences d'émaillage à Guise et a conclu que la description de son brevet était suffisante. Godin informe Tisserant que les trois experts viendront à Guise mardi 7 avril 1874 pour procéder à de nouvelles expériences, et que Cresson devrait les accompagner. Godin lui demande s'il veut se joindre à eux. Il l'avertit que Cresson a pensé faire sommation à Boucher et aux trois premiers experts d'assister aux expériences. Sur le caractère de nouveauté du procédé d'émaillage des émaux opaques sur la fonte, contesté de façon incompréhensible par les premiers experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0069.T.65r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin confirme à Tisserant son télégramme du matin le priant d'attendre à Lyon une lettre de lui. Il lui demande s'il peut recueillir dans les fonderies de Lyon et des autres villes qu'il visitera des attestations sur l'usage de lanternes dans la fonte d'objets creux comme les grenades ou les obus, dans le but de montrer que le procédé est connu de tous les fondeurs et n'est pas une nouveauté comme le prétend le brevet de Boucher et Cie. Il lui envoie un croquis [non copié].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0073.T.67r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur les tarifs de Boucher et Cie en 1872, 1873 et 1874. Godin prie Tisserant de remettre ses notes à ce propos à l'avocat Pouillet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0156.T.152r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'Esther Lemaire est décédée au mois d'août 1881 quand il se trouvait à Lausanne : elle aurait imposé à Émile Godin de se marier dans les six mois sous peine de perdre des droits ; Émile Godin souhaite obtenir son consentement pour se marier, consentement qu’il veut bien lui accorder à la condition d’un règlement à l’amiable d’une affaire de 7 ou 8 hectares de terres de l’association du Familistère qu’il détient indûment comme fermier. Il l’informe également qu’il a réussi à obtenir quittance de l’argent qu’il devait à son fils. Il signale à Tisserant qu’il a réglé son abonnement au journal Le Devoir pour 1880.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
0084.T.78r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Piponnier informe Tisserant qu'il n'est pas en mesure de lui envoyer les tarifs manquants de Boucher et Cie. Il lui demande de lui préciser la date d'audience du procès.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0390.T.385r.jpg
Godin remercie Tisserant pour sa lettre du 18 février 1881 et se réjouit de l'accueillir au Familistère. Il se dit accablé par les occupations. Il lui donne des nouvelles de l'Association du Familistère : elle fonctionne mais Godin se plaint du manque d'hommes ayant les aptitudes nécessaires à son fonctionnement ; il regrette l'indifférence générale à l'égard du Familistère et de l'Association et que Tisserant n'ait pas pu devenir un collaborateur de l'Association. Il lui annonce qu'il profitera de sa visite pour parler de son testament. Il lui demande, à l'occasion de son passage à Paris, d'aller voir Moret, son avocat à la Cour de cassation dans l'affaire Boucher et Cie, au 13 rue de Tournon. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0152.T.147r.jpg
Godin accepte que Tisserant s'occupe du contentieux de ses affaires, à commencer par le procès avec Boucher et Cie. Il l'invite à venir à Guise le plus tôt possible.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0085.T.79r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin s'excuse de son retard dans sa correspondance avec Tisserant « qui s'explique par ma répugnance à m'occuper de ces ennuyeuses affaires de procès ». Il lui retourne un mémoire avec des corrections de détail. Sur une nouvelle expertise. Sur les dommages et intérêts à demander à Boucher et Cie.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0412.T.406r.jpg
Sur le procès en séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur le partage de frais du procès avec Esther Lemaire. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin annonce à Tisserant que la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0032.T.26r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin envoie à Tisserant un travail sur l'affaire Boucher et Cie qu'il envoie également à Pouillet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 7 Août 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur une citation de monsieur Perpigna relative aux brevets d'invention, reproduite par Tisserant dans un document. Sur la fusibilité de l'émail et son application [à la fonte]. Sur la différence des brevets Durand-Morimbau et Boucher avec ses procédés. Sur les appareils à présenter à Paris. « La question de description suffisante est le seul point de débat. ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0044.T.38r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin envoie à Tisserant un travail comprenant la série des appareils contrefaits par Boucher et Cie établie d'après leurs albums, travail également envoyé à Pouillet avec des duplicatas de brevets d'invention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0472.T.466r.jpg
Godin demande à Tisserant des nouvelles de lui et de sa santé. Il lui expose le risque de contravention qu'il encourt pour défaut de dépôt légal du journal Le Devoir. Sur l'affaire Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 9 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accuse réception de la lettre de Tisserant du 9 juillet 1873 et il lui fait part de ses réflexions sur les opérations d'expertise à la lecture de l'arrêt de la cour de Nancy. Godin expose le raisonnement à tenir sur la question de la validité de son brevet de 1862 pour l'application par voie sèche d'émaux opaques tamisés sur la fonte rougie ; il présente les arguments en faveur de son brevet et ceux qui pourraient lui être opposés et les questions que devra résoudre l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 10 mai 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin explique à Tisserant que les fabrications de Barbedienne et de Christofle n'ont rien à voir avec l'émaillage de la fonte et qu'il préfère donner au tribunal les noms de personnes versées dans l'industrie de la céramique, qui ne sont par ailleurs pas des concurrents : Brianchon, fabricant de porcelaines au 201 quai Valmy à Paris ; Mouzin, fabricant de faïences à Tergnier ; Loebnitz, fabricant de faïences au 4 rue de la Pierre-Levée à Paris ; Baury, fabricant de porcelaine de la maison Vion et Baury au 28 rue de Paradis-Poissonnière à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 10 septembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin pense que le principal argument de Boucher et Cie est celui de la description incomplète des émaux servant à l'application des émaux opaques. Godin justifie la nature de son brevet, examine l'argumentaire que pourrait développer Boucher et Cie et lui oppose le sien qui fait valoir que la question de l'émail relève de l'émailleur et qu'on peut utiliser son procédé avec n'importe quel émail qui soit suffisamment fusible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 11 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. En 26 points, Godin explique à Tisserant comment selon lui doit se dérouler l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0334.T.325r.jpg
Godin accuse réception du télégramme de Tisserant. Godin prévient Tisserant qu'il ne veut pas engager Richon à diriger les opérations. Il explique à Tisserant qu'il a demandé 70 m² de surface pour exposer dans les classes 25 et 27 de l'Exposition universelle de 1878 et que Muller, ingénieur au 19 rue des Martyrs à Paris et président de la commission d'exposition de la classe 27, vient de lui apprendre qu'on ne lui accorde que 8 m². Godin demande à Tisserant de se rendre dans les bureaux de l'administration de l'Exposition universelle pour s'informer sur la place accordée à Boucher et Cie ; Godin soupçonne que Boucher et Cie a obtenu bien plus de surface que lui pour exposer les contrefaçons de ses produits. Godin annonce à Tisserant que, fort de ce renseignement, il pourra intervenir auprès de Krantz, son ancien collègue à l'Assemblée nationale. Godin demande à Tisserant de se renseigner également sur le sort réservé à sa demande d'exposer des tables d'école dans la classe n° 6 consacrée à l'enseignement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0069.T.63r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin remercie Tisserant d'avoir obtenu la fixation d'une audience dans le procès contre Boucher et Cie. Il explique à Tisserant qu'il a envoyé à Pouillet un album reconstitué composé des modèles des appareils Boucher et Cie mis en regard de ceux de la manufacture du Familistère dont ils sont la contrefaçon, ainsi que les copies de brevets dont il lui a expliqué l'intérêt lorsqu'il est allé à Paris. Il l'informe qu'il va écrire à l'avocat Moret au sujet de l'album comparatif des appareils Godin et Boucher qu'il aurait conservé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0241.T.236r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur le moulage d'objets creux. Godin communique à Tisserant une lettre de Guettier et des documents sur le sujet qui, selon lui, manquent de précision. Il lui envoie les attestations qu'il a recueillies à Paris pour la fabrication de boules creuses.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 14 août 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin indique à Tisserant qu'il ne croit pas que le jugement de la cour d'appel de Nancy puisse donner matière à cassation ; il l'informe que Boucher commence à lui faire un procès pour des boutons. Godin ajoute qu'au moment où il prend des vacances de député l'administration lui fait procès sur procès au sujet du Familistère et qu'il en est malade.

Mots-clés :

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Bernardot, François (1846-1903)
0086.T.80r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur un tableau des ventes de Boucher de 1873 à 1876 : Bernardot confirme à Tisserant que le tableau lui a été envoyé.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 16 août 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin demande à Tisserant pour quoi Boucher ne lui envoie pas l'arrêt de la cour [d'appel de Nancy] ; Godin se demande si le procès qu'il lui intente au sujet des boutons, qu'il juge téméraire, est une intimidation, ou bien s'il est grisé par le succès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0126.T.122r.jpg
Godin accuse réception des lettres de Tisserant des 13 et 14 juin 1884. Il lui annonce que Bernardot a répondu à sa lettre relative à Boucher et qu'il lui retourne une lettre de Pouillet. Sur la modification des statuts de la Société du Familistère de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0337.T.333r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin confirme à Tisserant que Delpech lui a appris que la cour d'Amiens l'avait condamné à 80 000 F de dommages et intérêts envers Boucher et Cie. Godin considère que la cour est prévenue à l'égard du « républicain socialiste Godin » depuis 30 ans dans ses procès en contrefaçon. Godin est inquiet du silence de Tisserant. Il lui demande conseil sur la possibilité d'un pourvoi en cassation, sur un procès à Nancy et un autre contre Sougland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 18 septembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant que les objets à soumettre aux experts sont en cours d'installation à Paris dans une salle des Magasins réunis. Il espère que Tisserant a fait à Boucher et Cie les sommations pour qu'il y expose les produits dont il prétend l'antériorité. Il demande à Tisserant s'il a envoyé ses notes aux experts et lui annonce qu'il joint 1 000 F à sa lettre. Sur des réponses à faire aux questions posées par la cour aux experts. Il lui demande s'il pourra le rencontrer avant la réunion des experts prévue le lundi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 décembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur des expériences d'émaillage faites par les experts qui, pense Godin, ont été non concluantes malgré les échantillons qu'il leur a fournis et doivent être cause du retard du dépôt de leur rapport. Godin précise qu'un ami de l'Assemblée nationale n'a pu obtenir de renseignements sur l'expertise de la part de Guignet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 mai 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'Aimé Girard et Ferdinand Barbedienne ont accepté d'être experts ; il regrette que l'expertise doive traîner en longueur car Girard et Barbedienne vont se rendre à l'Exposition universelle de Vienne. Il informe également Tisserant que Charles Dietz-Monnin n'accepte pas la fonction d'expert : Godin pense que les relations de Dietz-Monnin avec Viellard-Migeon, associé de Boucher et président d'une union des usines dont fait partie la maison Japy dont il est administrateur, lui interdisent d'être expert dans l'affaire. Godin demande à Tisserant s'il doit lui envoyer une nouvelle liste de chef d'industrie et lui indique que Dietz-Monnin a mentionné Guignet, répétiteur à l'École polytechnique, très compétent sur la question des émaux. Godin signale enfin que Ferdinand Barbedienne est très lié à monsieur Sénart et qu'il était déjà informé de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0254.T.249r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur le moulage d'objets creux. Sur les statuts de l'association du Familistère : Godin précise à Tisserant que l'imprimeuse des statuts est madame veuve Éthiou-Pérou au 2 et 4 rue de Damiette à Paris ; il lui annonce qu'il va faire dresser la liste des anciens habitants du Familistère ; il propose d'offrir à Vavasseur la somme de 2 000 F et souhaite qu'il lui demande de faire ses dernières observations. Il transmet à Tisserant le meilleur souvenir de Marie Moret.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
0082.T.76r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Piponnier informe Tisserant que le pourvoi en cassation dans l'affaire des boutons a été rejeté et que la Société du Familistère été condamnée par la cour d'appel d'Amiens à payer 121 416,16 F de dommages et intérêts à Boucher et Cie et à lui remettre les objets saisis. Piponnier espère que les dommages qu'il compte obtenir dans l'affaire de contrefaçon d'un procédé d'émaillage par Boucher et Cie compensera cette perte. Il envoie des tarifs de Boucher et Cie à Tisserant. Sur le caractère indispensable de la table de redressage dans le procédé contrefait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0298.T.294v.jpg
Godin avertit Tisserant qu'il a reçu une lettre de Pouillet relative à l'affaire Boucher et Cie. Il lui demande de se mettre en relation avec lui.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0270.T.265v.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin informe Tisserant que Pouillet n'est pas parvenu à faire venir l'affaire devant la cour avant les vacances. Il lui signale que la presse parisienne commence à s'occuper de ses ouvrages. Il lui transmet les compliments d'Émilie Dallet et de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0257.T.251r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Tisserant qu'il a fait opposition à la demande de maître Diet sur les frais de notaire d'Esther Lemaire et que l'audience a été remise au 1er mars. Sur une transaction avec Esther Lemaire : Godin estime qu'un montant de 1 million, intérêts compris, est trop élevé ; il informe Tisserant qu'il a envoyé à Delpech un calcul précis des intérêts et des loyers. Il lui annonce que le tribunal de Vervins a rendu son jugement dans l'affaire de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise : Godin a eu gain de cause et la Compagnie est condamnée à lui verser 50 F d'amende par jour de retard pour effectuer le transport de ses marchandises. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin prévoit de terminer le jour même l'impression des conclusions. Godin demande à Tisserant quand il viendra à Guise.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 25 février 1873
Godin annonce à Tisserant qu'il a reçu sa lettre à Guise et qu'il repart le lendemain à Versailles. Il l'informe qu'il avertit Cresson de son intention de se trouver à Paris du samedi au lundi suivants. Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin répond à plusieurs questions de Tisserant sur les brevets pour l'émaillage de la fonte et l'usage fait par Boucher et Cie de l'application des émaux opaques par voie sèche, qu'il a le premier mis en œuvre. Godin précise que son brevet de 1852 avait pour objet la vitrification incolore de la fonte pour prévenir sa rouille et que son brevet de 1862 permet l'émaillage polychrome de la fonte pour donner aux appareils un caractère luxueux. Godin indique à Tisserant que les appareils présentés à la cour feront voir les résultats obtenus par les différents procédés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur l'expertise. Godin est désappointé : après que Tisserant lui ait assuré à Versailles que les experts recevraient ses pièces avant le 21 juillet, il a appris d'eux vendredi qu'ils n'avaient reçu que les pièces de Boucher. Le notaire Mercier lui a appris que les experts n'avaient rien reçu : l'un d'entre eux n'avait pas prêté serment car il se trouvait encore à Vienne. Sur la présentation des produits de la manufacture à Guise ou à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0140.T.135r.jpg
Godin est heureux que Tisserant ait recouvré la santé. Tisserant lui propose de se charger de ses procès : Godin ne voit pas comme cela pourrait se passer en pratique car Tisserant réside à Nancy, ce qui nécessiterait d'entretenir avec lui une correspondance chronophage, mais il est prêt à en discuter avec Tisserant ; il lui demande quel rôle il pourrait jouer à côté de ses avoués locaux et quels honoraires il demanderait. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin explique à Tisserant que Grebel lui a appris que Senart, l'avocat de Boucher, se refuse à plaider le 14 décembre 1876 dans le procès en contrefaçon que celui-ci lui a intenté il y a deux ans ; Godin pense que son avocat Cresson ne pourra refuser le report ; il demande son avis à Tisserant sur la question. Il l'informe qu'il a transmis son souvenir à monsieur Tenant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 6 décembre 1873
Sur la demande d'augmentation de monsieur Crevon : Godin trouve justifiée par le renchérissement de la vie sa demande de 2 F par jour de voyage et de 1 F par ville visitée ; il demande à Denisart de faire de cette réclamation une règle commune à tous les voyageurs en titre des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur monsieur Carme : Godin souhaite être fixé sur son compte ; il veut que Delaruelle demande à un bon client son opinion sur Carme. Sur les voyages de Darras et de Crevon. Godin est favorable à confier la tournée de Gripon à monsieur Lassérée en attendant que Tisseron acquiert de l'expérience. Godin souhaite que Delaruelle demande à Guitard d'organiser ses tournées avec davantage de villes. Il explique à Denisart que les réponses à ses questions sur les boutons et les remises sont subordonnées aux résultats du procès avec Boucher et Cie. Godin l'informe qu'il va écrire à Mitelette et qu'il a reçu ses deux rapports sur l'inspection des écoles.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Bernardot, François (1846-1903)
0075.T.69r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Bernardot avertit Falaize qu'il a reçu commandement de l'huissier Pomery de solder les dommages dans l'affaire du procès des boutons avec Boucher et Cie, pour un montant de 82 000 F plus 39 416,16 F d'intérêts courus du 20 août 1874 au 31 mars 1884, et de remettre les objets saisis lors de l'expertise. Bernardot demande à Falaize de lui procurer l'inventaire de ces objets en réclamant le dossier à l'avocat Moret et de se rapprocher de l'huissier ou de l'avoué de Boucher et Cie pour savoir comment ils veulent recevoir les dommages. Il lui signale qu'il va télégraphier à Moret de se mettre en relation avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0078.T.72r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin confirme à Falaize ses deux dépêches du jour qu'il cite. Il l'informe que l'avoué de Boucher et Cie lui a fait des propositions pour remplacer les boutons par une somme d'argent, proposition qu'il a refusée. Il l'informe également que l'huissier Pomery viendra le lundi suivant pour procéder à l'enlèvement des pièces saisies. Godin suggère à Falaize qu'il serait bon qu'il soit présent. Il lui envoie un chèque de 121 416,16 F à remettre à Boucher et Cie.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
0066.T.60r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe de Sobirats que l'avocat Moret souhaite obtenir le jugement du tribunal de Vervins du 16 mars 1877.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0369.T.360r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Falaize qu'il est inutile de demander la transcription de l'arrêt de la cour d'Amiens du 12 mars 1877.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0025.T.21r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Delpech qu'il a demandé à Jules Bozérian son avis sur la portée du renvoi de l'affaire Boucher et Cie devant la cour d'Amiens, étant donnée la différence d'interprétation entre lui et Cresson. Godin cite une lettre de Cresson lui demandant de consulter son avocat à la Cour de cassation, et il cite la réponse de Bozérian lui demandant le jugement du tribunal de Rocroy, l'arrêt de la cour de Nancy et l'arrêt de la Cour de cassation pour pouvoir émettre un avis. Godin juge que les arrêts de la cour d'Amiens et de la Cour de cassation sont obscurs et il demande à Delpech s'il revient à la cour d'Amiens ou à celle de Nancy de les interpréter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0151.T.146r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin pense qu'il faudrait demander à la Cour de cassation d'interpréter son arrêt dans l'affaire Boucher pour savoir si c'est la cour d'Amiens ou celle de Nancy qui doit apprécier la question des dommages et intérêts et si le brevet pris en 1864 pour une cheminée et ses organes accessoires peut être entaché de nullité par cet arrêt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0214.T.208r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin avertit Delpech que Godin partira demain pour lui porter les réponses à ses questions. Il l'informe qu'il ne se rendra pas à Amiens le mardi suivant car il est convoqué par le substitut du procureur de Vervins pour le procès en contrefaçon Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 5 mai 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Delpech qu'il charge Larue d'interjeter appel du jugement du tribunal de Vervins dans son affaire de liquidation. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin confirme à Delpech lui avoir envoyé la signification de l'arrêt de la Cour de cassation.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 juin 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin envoie le dossier de l'affaire et lui demande le jour de sa venue à Guise pour en parler avec lui. Sur le procès intenté par Boucher à Vervins pour contrefaçon de boutons de porte et d'objets de fonte creuse, en parallèle au procès en appel à Amiens : Godin espère obtenir une indemnité équivalente à celle que le tribunal de Nancy avait accordée à Boucher et Cie ; il expose à Delpech une stratégie pour confondre Boucher et Cie. Sur l'affaire du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise relative à la responsabilité de dommages subis par des marchandises, en appel à Amiens : Godin propose une stratégie à Delpech.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 14 avril 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Alphonse Delpech qu'une affaire avec Boucher et Cie de Fumay a été renvoyée devant la Cour d'Amiens par la Cour de cassation. Il demande à Delpech de se constituer.

Mots-clés :

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
0040.T.34r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Piponnier demande à Delpech s'il a conservé des documents qui lui seraient utiles pour sa demande de dommages et intérêts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0111.T.106r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin envoie à Delpech un chèque de 338 F pour régler une affaire de référé. Godin souhaite que Goblet plaide dans tous ses procès avec peut-être l'intervention de Cresson dans certaines affaires.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 3 mai 1872
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accuse réception de la lettre de Grebel du 2 mai 1872. Il décide d'attendre la décision du tribunal sur l'affaire Boucher et Cie. Il demande à Grebel de dresser la liste de tous ses brevets et certificats d'addition. Il l'invite à préciser l'état des brevets récents concernant les modèles de cuisinières, l'émaillage et le moulage mécanique, afin de ne pas prendre de retard dans les demandes, d'autant que le nombre de dessinateurs à l'usine est suffisant pour faire le travail.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2