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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Brion-Bécasseau (Veuve) et fils, 26 janvier 1847
Godin retourne à Veuve Brion-Bécasseau et fils un billet de 78,40 F en expliquant qu'il n'y a pas d'erreur dans le prix de la cuisinière sur la facture qu'il a envoyée, et que c'est au même prix que Didier, Houlon et Lefert achètent les cuisinières. Il émet un mandat de 58 F à honorer avant le 10 février 1847.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet : Godin demande à Oudin-Leclère s'il a, dans le dossier remis par Borgnon, une lettre de monsieur Houlon de Reims qui évoque une demande qui lui est faite de ne plus vendre des appareils à gaz Jacquet fabriqués par les Fonderies et manufactures "Godin". Godin explique qu'il a reçu deux autres lettres de Houlon qui l'informent qu'à la demande de Jacquet, le maire de Reims a pris un arrêté paru le 1er mars dans les journaux de Reims interdisant la vente de ses appareils émaillés en raison du danger que le plomb de l'émail représente pour la santé publique. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il veut présenter au tribunal ces appareils soi-disant empoisonnés et fournir les explications sur l'émail. Godin fait valoir que c'est Jacquet lui-même qui a choisi les émaux dont il se plaint et qui motivent sa réclamation de 800 000 F. Godin estime que l'arrêté du maire de Reims qui interdit la vente de tous ses vases culinaires émaillés sans plomb est un abus de pouvoir. Il souhaite que Jacquet en subisse les conséquences.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mars 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Oudin-Leclère une lettre de Lecocq de Boisbaudran faisant part des conseils de Jules Favre pour les conclusions sur la liquidation de la communauté de biens, qu'il commente. Sur l'affaire Jacquet : Godin refuse de traiter l'affaire par l'intermédiaire d'avoués ; il demande que Jacquet lui fasse des propositions ; il avertit Oudin-Leclère qu'il va prévenir Delpech au cas où il ferait appel, et lui envoyer le traité avec Jacquet ; il demande une copie du rapport de monsieur Houlon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech les pièces relatives à un procès qu'il veut intenter à Jacquet auprès de la cour d'Amiens. Godin résume l'affaire : Godin a conclu une convention avec Jacquet en janvier 1865 pour exploiter ses brevets ; Jacquet est venu à l'usine de Guise de février à août 1865 pour faire fabriquer ses appareils ; il s'installa à Paris pour vendre lui-même ses produits ; il choisit des émaux décoratifs qui n'offrent pas de garanties hygiéniques ; il fit analyser ces émaux par Salvetat, qui les jugea dangereux pour la santé, et il lui intenta un procès en lui réclamant 800 000 F ; il obtint un arrêté du maire de Reims interdisant la vente d'appareils Jacquet ; le tribunal de Vervins a ordonné une expertise ; Godin n'accepte pas l'expertise et fait appel car Jacquet a choisi lui-même l'émail dont il ne s'est jamais plaint. Godin voit dans l'affaire Jacquet la main des agents d'Esther Lemaire par l'entremise de Vigerie, son ancien comptable. Jacquet a demandé à Godin des marchandises d'une valeur de 10 000 F et refuse de les payer, bien qu'un seul des sept appareils fabriqués soit concerné par le procès ; Godin a fabriqué 20 000 F de marchandises qu'il n'est pas nécessaire d'émailler ; si les marchandises ne convenaient pas à Jacquet, il aurait pu lui en faire part. Godin juge que le concours de monsieur Dauphin va lui être nécessaire dans cette affaire dans laquelle Jacquet se présente comme le défenseur de l'intérêt public sacrifiant ses propres intérêts et fait passer Godin pour un empoisonneur public. Godin juge que l'arrêté de Reims, qui interdit la vente de tous ses ustensiles de cuisine, dépasse le but qu'il s'est fixé et lui cause un préjudice ; il veut restreindre l'interdiction aux seuls appareils Jacquet. Il demande son avis à Delpech. Dans le post-scriptum, Godin informe Delpech qu'il ajoute à son envoi des lettres de messieurs Didier et Houlon de Reims.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech des notes sur l'affaire ainsi que des documents, dont des pièces attestant le séjour de Jacquet à Guise, des lettres écrites à monsieur Houlon de Reims, etc.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 12 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin demande à Delpech de lui renvoyer sa lettre à Barreswill et la réponse de celui-ci dans le cas où il irait voir messieurs Poggiale et Tardieu. Il lui remet une lettre écrite à Houlon et la réponse de celui-ci pour répondre à la question posée par monsieur Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 22 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin retourne à Delpech les conclusions de ce dernier qu'il a annotées. Il passe en revue les additions qu'il a apportées. Il s'arrête sur un argument de Jacquet relatif à l'action du gaz sur les émaux des appareils, qui soumet à la critique tous les appareils produits pour lui par Godin et pas seulement la rôtissoire. Godin explique que si le tribunal suivait l'argumentation de Jacquet, ce serait une grave atteinte à l'industrie du secteur. Il informe Delpech qu'une lettre d'Alexandre Brullé, qu'il joint à la sienne, l'avertit qu'Ambroise Tardieu refuse de se prononcer sur l'usage des émaux sur les appareils de cuisson et la poterie culinaire
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