Marie Moret demande que soit mis à disposition un omnibus pour transporter de la gare de Lyon à la gare du Nord à Paris trois ou quatre personnes et trois grosses malles le 17 mai 1899 à l'arrivée du train rapide n° 10 à 9 h 00 du matin.

Marie Moret informe Juliette Cros que son père Auguste Fabre, en bonne santé, se trouve désormais à Paris, chez Jules Pascaly qui l'a retrouvé à la gare du Nord le matin, et qu'il la rejoindra après le congrès des femmes. Elle remercie Juliette Cros pour son information du 31 août 1900 sur l'état de réception de la brochure Le Familistère illustré, et pour un envoi de pêches, dont certaines étaient gâtées. Elle lui rappelle que les fruits abondent dans le pays [de Guise]. Elle lui indique que la fête de l'Enfance a été charmante et qu'elle en fera le compte rendu dans Le Devoir, qu'il fait un temps superbe à Guise, et que Marie-Jeanne Dallet va en profiter pour se promener « avec les compagnes en vacances ». Transmet les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet à Juliette et Antoine Médéric Cros ainsi qu'à Jules Fabre. Dans le post-scriptum, Marie Moret évoque la lettre à Antoine Médéric Cros jointe à sa lettre, le congrès de psychologie [dont Juliette Cros parle dans sa lettre à Marie Moret du 28 août 1900], et l'amélioration de la santé de Juliette Cros après la fatigue ressentie pendant son voyage à Paris.

Marie Moret envoie à l'agence de la Compagnie internationale des wagons-lits un chèque de 129,60 F en paiement de trois « suppléments wagons-lits » en un même compartiment pour dames seules à occuper dans le train rapide n° 9 partant de Paris gare du Nord le vendredi 16 novembre à 8 heures du soir et arrivant à Avignon le samedi matin.

Marie Moret informe Eugénie Louis que la famille Moret-Dallet est bien arrivée à Nîmes, ainsi que les malles et caisses, qu'Émilie Dallet a envoyé un télégramme à Flore Moret en arrivant à la gare de Nîmes, que l'emménagement est en cours avec l'aide d'Auguste Fabre au moment où elle lui écrit. Elle demande à Eugénie Louis de lire sa lettre à madame Roger pour la distraire. Elle décrit le voyage à Nîmes : le temps était mauvais quand elles sont arrivées à Paris ; elles ont vu Jules Pascaly à la gare du Nord avant de partir pour le Midi à 8 h 00 du soir ; elles ont été réveillées plus d'une fois lors des entrées en gare ; à 5 h 30 du matin, elle a pensé à Eugénie Louis déjà active et aux ouvriers du Familistère allant se rendre à l'usine ; elle décrit le paysage à l'aube ; ne pouvant dormir, elle a ouvert le sac à provisions, dont elle a tiré le chocolat préparé par Eugénie Louis et mangé une poire donnée par Césaire Louis ; Émilie Dallet à son tour a pris une provision et à Valence, Marie-Jeanne a bu du chocolat chaud, mais pas fameux selon elle ; Auguste Fabre les attendait à la gare de Nîmes et Sophie Quet à la maison. Elle indique à Eugénie Louis que le temps est mi ensoleillé, mi brumeux, qu'il fait trop doux pour allumer le feu, que sa main est fatiguée par le voyage et le déballage des affaires, et que la famille ira porter la lettre à la poste pour marcher un peu. Dans le post-scriptum, elle demande à Eugénie Louis de transmettre son souvenir à Henri et Victoire Buridant.

Marie Moret demande à son correspondant si les trains rapides n° 10 et n° 12 de Vintimille à Paris fonctionnent régulièrement jusqu'à la fin du mois de mai, à quel prix s'élèvent les billets pour trois places en wagon-lit dans un même compartiment d'Avignon à la gare du Nord à Paris, et de lui confirmer l'horaire du train partant de 10 h 03 le soir à Avignon et arrivant à 10 h 42 le matin à la gare du Nord à Paris.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 19 mai 1901 ; elle lui envoie un mandat postal de 129,30 F en paiement de trois places en wagon-lit dans un même compartiment pour dames seules dans le train rapide n° 12 partant d'Avignon à 10 h 13 du soir et arrivant à la gare du Nord à Paris à 10 h 42 du matin le jeudi 30 mai 1901.

Marie Moret demande l'envoi de la feuille des rapides quotidiens (et service de luxe) entre Paris-Nord et Nice-Vintimille. Si celle-ci n'est pas parue, elle souhaite connaitre la date de mise en fonction du rapide quotidien, l'heure de départ de Paris-Nord, son numéro d'ordre, si le prix par personne est toujours de 43,20 F jusqu'à Avignon et quel est le prix jusqu'à Tarascon si le rapide s'y arrête.

Marie Moret rappelle sa lettre du 24 octobre 1899 à la librairie Chaix dans laquelle elle demande l'envoi de L’Indicateur des chemins de fer pour les services d'hiver. Ne l'ayant pas reçu, elle cherche des renseignements sur le rapide quotidien de Paris-Nord à Nice-Vintimille : quelle est l'heure de départ de Paris-Nord, son numéro d'ordre et si le train s'arrête à Tarascon pour les voyageurs à destination de Nîmes.

Marie Moret envoie un chèque de 129,60 F pour le règlement de trois places en wagons-lits dans un même compartiment pour dames seules dans le train rapide n° 9 partant de Gare du Nord à Paris le vendredi 10 novembre 1899 à 7 h 44 du soir et arrivant à Avignon le samedi matin 11 novembre 1899.

Marie Moret demande au directeur de la Librairie Chaix la date du début du service d'été sur les réseaux de chemins de fer de la Compagnie du Paris, Lyon, Méditerranée et de la Compagnie du Nord, et demande des renseignements sur le service des deux rapides quotidiens Vintimille-Paris.

Marie Moret demande plusieurs renseignements au chef de l'Agence de la Compagnie des wagons-lits de Nice sur : le fonctionnement du service des rapides quotidiens Vintimille-Paris passant par Avignon et arrivant à 9 h 59 et 10 h 33 du matin à la Gare du Nord de Paris ; la date d'inauguration du service d'été sur les réseaux de chemins de fer P. L. M. ; la possibilité d'encombrements de voyageurs au moment de la transition entre les services d'hiver et d'été.

Marie Moret annonce l'envoi d'un mandat poste de 129,30 F pour solder l'achat de trois places en wagons-lits, compartiment pour dames seules, dans le rapide n° 10 du vendredi 25 mai 1900, au départ d'Avignon à 9 h 46 du soir, arrivée en Gare du Nord de Paris le samedi 26 mai 1900 à 8 h 55 du matin.

Marie Moret demande au chef de la Gare de Lyon de Paris de mettre à sa disposition un omnibus de six places pour la transporter, sa famille et leurs malles, à la Gare du Nord le surlendemain 26 mai 1900 à l'arrivée du rapide n° 10 à 8 h 55 du matin.