FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 12 résultats dans 19393 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0116.T.111r.jpg
Godin donne de ses nouvelles à Tisserant : « Je puis vous dire qu'ayant renoncé à perdre mon temps à Versailles, je reste ici et répare le désordre que l'ordre moral a cherché à y introduire. Mais nous sommes loin encore de jouir de la liberté nécessaire, car il n'y a de liberté réelle en ce moment que pour le cléricalisme. J'attends donc avec impatience le jour où l'influence de cette caste malheureuse aura perdu sa prépondérance sur la France. ». Il lui indique qu'il est entouré de procès qui le paralysent, mais que les tracasseries ont cessé à l'égard des écoles. Godin demande des nouvelles de Tisserant, en particulier de ses projets en Algérie. Sur une liasse de papiers déclarée disparue par Grebel et finalement retrouvée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 décembre 1873
Au sujet d'une proposition de Tisserant relative à l'exploitation de minerais de fer en Algérie. Godin compare l'exploitation de mines en Algérie à celle des mines récemment découvertes de Longwy, bien plus avantageuse. Il pense que les mines africaines pourraient alimenter des usines du littoral de la Méditerranée malgré la distance des gisements, mais il avertit qu'en plus du minerai de fer, les usines auraient besoin de charbon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 février 1874
Godin annonce à son fils Émile qu'il est fixé sur le compte de monsieur Lesne : c'est un bon comptable « mais il a, comme cela est malheureusement trop ordinaire dans nos bureaux, des défauts de caractère qui ne permettent guère d'en faire un bon chef de service ». Il suggère à Émile d'accorder à Lesne une augmentation mais de lui indiquer également qu'il ne doit pas espérer remplacer Alfred Denisart dans la fonction de chef de la comptabilité. Godin demande à Émile quels sont les appointements de Lesne et de Dequenne fils, qui doit également bénéficier d'une augmentation. À propos de la remise de 5 % sur les commandes de moins de 500 F : il le prie de se concerter avec Alfred Denisart à ce sujet. Sur Alexandre Tisserant et l'Algérie : Godin prévient Émile qu'avant de penser faire le voyage en Algérie, il faudrait prendre en France tous les renseignements nécessaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 2 février 1874
Sur une proposition par Quaintenne d'une entreprise d'exploitation minière en Algérie : Godin ne veut pas se lancer à la légère ; il informe Quaintenne qu'il laisserait le soin à son fils Émile de conduire l'entreprise après qu'il ait réuni tous les renseignements nécessaires. Godin s'interroge sur le fait que le propriétaire des terrains, un homme très intelligent nommé Besson, n'en ait pas déjà tiré parti, et il se demande avec qui Quaintenne traiterait en Algérie puisque Besson habite en France.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Griess-Traut, 8 mars 1866
Godin se réjouit de la visite de Jean Griess-Traut annoncée en 1867. Il ne peut satisfaire son désir d'obtenir les statuts et règlements du Familistère car ceux-ci n'existent pas. Il indique à Griess-Traut qu'il ne peut mettre à profit les documents qu'il lui a envoyés sur la question algérienne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bounhour, 13 janvier 1873
Bounhour a proposé à Godin de représenter les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire dans le sud de la France, le centre de la France, l'Algérie et le nord de l'Italie. Godin explique à Bounhour qu'il devrait modifier l'organisation de ses voyageurs pour lui faire place en France, mais que sa proposition mérite d'être étudiée. Il lui demande des références et les maisons qu'il représenterait en plus de la sienne. Il lui signale qu'il a un représentant à Alger et suggère qu'il serait de son intérêt de se concentrer à Lyon dans un territoire comprenant la Suisse et les départements voisins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 3 juillet 1874
Godin demande à Delaruelle de dater ses lettres en tête de la feuille de papier. Il souhaite qu'il insiste auprès de Guitard pour que celui-ci visite toutes les villes dans lesquelles se trouvent des clients de la manufacture et de lui faire observer que ses engagements avec la maison Jeunehomme n'est pas un motif pour l'empêcher d'étendre sa tournée. Godin autorise Delaruelle à faire ce qu'il juge bon pour l'Algérie en veillant à obtenir des garanties de paiement. Sur la baisse des prix du tarif des marchandises de la manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 14 juin 1874
Godin explique à Delaruelle qu'il ne peut, comme le souhaite Obrador, faire des modèles nouveaux sans que ceux qui les demandent en paient les frais, surtout s'il s'agit de modèles qui ne sont pas de vente courante ou qu'on ne peut écouler en France. Godin indique qu'on peut faire des affaires à Naples si la marchandise est payée avant son expédition et qu'il ne faut servir en Algérie que les clients dont on s'est assuré de la solvabilité. Le post-scriptum porte sur le prix et la distribution des buanderies.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0177.T.173v.jpg
Godin estime qu'il est singulier que Michel Lovera, qui a exprimé le souhait de représenter la Société du Familistère en Algérie, n'ait pas pris directement contact avec lui. Il l'invite à le faire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0148_H.jpg
Marie Moret accuse réception de la lettre d'Espinas du 23 décembre 1898 et du mandat de 10 F pour son abonnement au journal Le Devoir pour 1899. Elle l'informe qu'elle écrit au Familistère pour qu'on lui adresse les numéros de 1898 du journal et qu'en accord avec elle, Auguste Fabre lui a envoyé des brochures sur le Familistère. Marie Moret ne peut indiquer à Espinas où se procurer les ouvrages de Considerant – les deux éditions de Au Texas de 1854 et 1855, et Du Texas de 1857 ; elle lui confirme que c'est dans ce dernier que Considerant évoque une immigration sur un mode précipité et confus ; elle ne peut lui prêter l'ouvrage car elle a besoin de sa documentation pour son travail. Sur les essais phalanstériens en Algérie et à Cîteaux : Marie Moret signale à Espinas les numéros du Devoir qui en traitent. Sur l'Exposition universelle de 1867 : Marie Moret publiera les documents fournis par Godin à l'administration.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
0368.T.365r.jpg
Marcel Laporte continue de les menacer. Marie Moret voudrait consulter monsieur Clément, commissaire aux délégations judiciaires. A donné les lettres de menaces au Parquet mais attend de porter plainte. Trouve sa conduite insensée, elle ne lui donnera pas un sou et n'a pas hérité de la fortune de son mari. Elle a veillé sur lui comme les autres orphelins et lui a adressé quelques lettres quand il a fait son service militaire en Algérie jusqu'à ce qu'il demande 10 000 francs à Godin. Il a aussi supplié Godin de lui donner des fonds pour ouvrir un commerce. Donne tous ces détails pour en faire part à monsieur Clément.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 15 février 1893
Accuse réception de divers envois de Doyen : diplôme académique contemporain et journal correspondant ; circulaires sur les remises de l'usine Godin et l'exposition de Chicago. Différents points touchant au service du journal Le Devoir : inscription du journal Le Phare de Normandie ; abonnements reçus de messieurs Laroze, Bouchet, Maisonobe et Gardy ; décompte des 278 destinataires : 125 abonnés, 87 échanges, 66 services gratuits. Rappelle sa demande d'envoi des épreuves du livre de Bernardot et accuse réception de la facture de Savouret, arrivée par le courrier du jour. Transmet le mandat postal de 11 F d'Athanase Crétien pour son réabonnement au Devoir, sa lettre et les 5 F à remettre à Bernardot ou Sarrazin pour la société de paix du Familistère. Temps splendide et santé bonne à Nîmes. En post-scriptum, accuse réception de sa feuille de contribution de Guise pour 1893 et de la nouvelle adresse de Charles Soller (190bis, boulevard Malesherbes, Paris).
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2