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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 4 janvier 1874
Godin informe Leroux qu'il sera heureux de recevoir Hirsch à Guise ou à Versailles et qu'il ne s'oppose pas à la traduction en allemand de Solutions sociales (« mon livre ») par ce dernier. Il commande à Leroux le Dictionnaire de Littré en 4 volumes et lui demande si Jules Michelet a publié une Bible de l'humanité et quel en est le prix.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 7 janvier 1874
Godin commande le Dictionnaire de Littré et la Bible de l'humanité de Michelet. Il lui signale qu'il possède une traduction des livres sacrés de l'Orient, gros volume par Pauthier, et il demande s'il existe une traduction des livres sacrés de Chine en petits volumes.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 23 janvier 1874
Godin informe Leroux que deux volumes du Dictionnaire de Littré qu'il avait commandés ont eu la couverture abîmée dans le transport ; il l'avertit qu'il doit lui renvoyer le premier volume auquel il manque des pages et lui en demande le remplacement. Il lui communique une liste d'ouvrage (non copiée dans le registre) et lui demande s'il est possible de les obtenir en français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 28 janvier 1874
Godin remercie Leroux pour son envoi du 25 janvier. Il lui demande de lui adresser le livre d'Anquetil-Duperron sur le Zend-Avesta. Godin souhaite que Leroux puisse obtenir à bon prix ce dernier ouvrage et lui fait observer qu'il aurait mieux fait d'acquérir le Dictionnaire de Littré, endommagé, auprès de son libraire de Versailles

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret répond à une lettre d'Antoine Médéric Cros par une étude qu'elle commence par une longue citation d'un article du Journal de Genève sur un livre d'Ernest Naville, Les philosophies négatives, étude critique des systèmes philosophiques de Platon et Aristote à Kant et Auguste Comte. Marie Moret développe une réflexion sur le principe de la vie en citant de multiples auteurs, philosophes ou scientifiques : Swedenborg, Godin, William Crookes, Hirn, Balfour Stuart et Tait, Helmholtz, Berthelot. Plusieurs jours après l'entame de sa lettre, Marie Moret écrit : « J'ai continué mes études et suis convaincue du grand intérêt au rapprochement de faits et de réflexions fournies par divers savants. Il en résulte une lumière qui me pénètre de joie. Ce que je redoute, c'est mon impuissance à les rapprocher clairement, mais j'y mettrai le temps voulu. » (folio 16v) Dans la deuxième partie de sa lettre, elle cite longuement l'exposé de la théorie atomique de Marcellin Berthelot dans la 8e édition de La synthèse chimique (1897), qu'elle juge compatible avec la pensée de Swedenborg. La troisième partie de la lettre (folios 26r-35r) est formée principalement par des citations de textes de William Crookes sur la nature de la matière. La dernière partie de la lettre (folio 36r-38r) est datée du 15 janvier 1900. Marie Moret évoque une lettre d'Antoine Médéric Cros à Auguste Fabre qui fait part de l'amélioration de la santé de Juliette Cros, et l'envoi prochain à Antoine Médéric Cros par Fabre de vues photographiques du Familistère pour projection qui ne sont pas revenues de Lyon. Elle lui annonce qu'après avoir dressé l'esquisse de l'étude, elle va élaborer le chapitre intitulé « Matière, mode de mouvement ». Sur la science actuelle et la doctrine de Godin : « Que j'indique les étais fournis aujourd'hui par la science à l'appui des conclusions philosophiques et pratiques publiées par Godin en 1871 (Solutions sociales) et mon objet présent est atteint. Car c'est dès 1856, quand les faits l'obligèrent à abandonner l'idée de se rendre au Texas qu'il reprend à fond l'étude d'une œuvre personnelle en faveur de ses ouvriers et qu'il la base sur la conception d'une doctrine expliquant, pour lui, l'ordre universel. Il avait la vue précise de cette loi révélée par les travaux de Berthelot : Notre puissance est indéfinie quand nous agissons suivant les lois d'ordre du fond des choses (ci-dessus pages 18, 19 Synthèse des corps gras). La doctrine publiée par Godin et qu'on peut résumer en ces mots : « Religion de la vie universelle, culte du travail » est en accord parfait avec les conclusions des Berthelot, Crookes, etc. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret annonce à Antoine Médéric Cros qu'elle doit revenir sur la question des « méta-éléments ou sous-atomes ». Elle cite et paraphrase notamment l'étude de William Crookes parue dans la Revue scientifique du 15 mai 1897, et celle parue dans la Revue générale des sciences pures et appliquées du 30 mars 1891, à propos de l'« éther », du « substratum ionique de la matière » et des « méta-éléments ». Marie Moret fait référence au chapitre « Matière, mode de mouvement » de l'étude qu'elle rédige. Elle retient de sa lecture de Crookes et d'autres savants que ce que nous appelons matière est un mode de mouvement produit par la force ou l'énergie dégagée par les sous-atomes, ions ou électrons. « Je comprends que les religieux à courte vue s'épouvantent de ces pas de la science en croyant qu'ils conduisent au triomphe du matérialisme ; pas du tout : la spiritualisation de la matière n'est pas la déification, c'est ainsi que l'a conçu Berthelot, sa transformation indéfinie pour répondre à toute fonction. » Elle indique à Cros qu'Émilie Dallet a écrit hier à Juliette Cros, et qu'au moment où elle écrit, Auguste Fabre travaille en face d'elle à une conférence sur l'œuvre de Jean Leclaire.
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