Plus de peur que de mal, folio 44_A

Plus de peur que de mal, folio 44_A
Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions

Transcription modernisée

M. de Corval

Que de prévoyance ! ma chère voisine, vous êtes trop aimable. Il faut que je vous embrasse.

Il l’embrasse. Cécile pendant ce temps tenait la porte entrouverte et avançait sa tête pour écouter.

Mme Franville

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Date[1751-1815]

LangueFrançais

SourceArchives départementales de la Mayenne. Fonds 17 J 11 Fonds Queruau-Lamerie.

Contributeur(s)

Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
Walter, Richard (édition numérique)

ÉditeurBénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légalesFiche : Bénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution - Partage à l'identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Transcriptions

Transcription diplomatique

M^r de Corval

Je l’ai apperçu partir ce matin.

M^de franville

Il ne reviendra pas avant trois jours. L’ami qu’il est allé voir le retiendra sûrement le plus qu’il pourra. depuis long temps il remettoit ce voyage. Il ma fallu le persécuter pour l’y determiner. il devient d’une paresse…

M. de Corval

à son age, voisine, on n’est plus aussi allant… votre mari a ses soixante ans bien sonnés. ^

<<^M^de Franville

Et plus encore et plus bien sonnés.

M. de Corval

Quelle disproportion avec votre age ! vous avés il y a difference de 20 la vingtaine pour ill. vous approchés la 40^ne et il en p vous avés près de 40. ans et en paroissés 25 auplus.

M.>> <<M^de Franville

Je profite de son/l’absence ^^{de mon mari}^ pour diverses dispositions à notre campagne. j'y Je viens d’y Envoyer tous mes domestiques jusqu'a demain soir. Vous ill. serés a ce moyen plus lib aurés plus de liberté pour voir cecile.>>

M. de Corval

que de Prevoyance ! ma chere voisine, vous etes trop aimable. il faut que je vous embrasse.

Il l’embrasse. cecile pendant ce tems tenoit la Porte entrouverte et avançait sa tête pour écouter.

M^de franville avec minauderie

<<finissés donc, voisin, vous etes d’une folie… oubliés vous que c’est à ma niece que vous prétendés?

Air – des Petits balais>>

Fichier créé par Bénédicte Obitz-LumbrosoFichier créé le 16/03/2019 Dernière modification le 11/03/2021

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