Plus de peur que de mal, folio 41_B

Plus de peur que de mal, folio 41_B
Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions

Transcription modernisée

SCÈNE 3^e

Mme FRANVILLE, CÉCILE, M. DE CORVAL

M. de Corval

Ah ! mesdames, peut-on savoir ce qui vous agite ?

Mme Franville avec colère

Je suis outrée…

M. de Corval à Mme Franville

De grâce, ma voisine, calmez-vous. La douceur vous sied si bien !

Cécile à part

Que de fausseté !... Cèdons-leur la place. Ma patience pourrait s’échapper.

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Date[1751-1815]

LangueFrançais

SourceArchives départementales de la Mayenne. Fonds 17 J 11 Fonds Queruau-Lamerie.

Contributeur(s)

Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
Walter, Richard (édition numérique)

ÉditeurBénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légalesFiche : Bénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution - Partage à l'identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Transcriptions

Transcription diplomatique

3^e

Scêne 3^e

M^de franville, Cécile, M^r de Corval

M^r de Corval

Eh ! mesdames, peut-on scavoir ce qui vous agite ?

M^de franville avec colere

Je suis outrée…

M^r de Corval à M^de franville

de grace, ma voisine, calmés vous. La douceur vous sied si bien !

M^de franville

J’avoüe que la colere me *fait / soit* un mal…

Mr de Corval a M^de franville

raison de plus pour l’eviter. Vous ne vous ménagés point assés. il semble que vous ignoriés que votre santé intéresse *Et ce* bien intéresse vos amis, vos voisins, tous ceux enfin qui vous connaissent.

Cécile à Part.

^{Que de fausseté !... Ceddons leur la place. Ma Patience pourroit s’Echapper}. Comme il possede donc bien l’art de tromper ! ^{que de fausseté… ceddons leur l}^{a place.}^{Aussi bien je souffre *ill.* ma patience pourroit s’échapper.}

M^de franville

Il m’est impossible de voir de sang-froid la résistance opiniatre d’une jeune Ecervellée qui refuse son bonheur.

M^r de corval

a M^de franville

dites plutot, qui s’obstine a ne pas faire le

[1] Précédé de

« M^de Franville

J’avoüe que la colere me fait un mal…

Mr de Corval à M^de Franville

Raison de plus pour l’eviter. Vous ne vous ménagés point assés. Il semble que vous ignoriés que votre santé intéresse [est le bien] intéresse vos amis, vos voisins, tous ceux enfin qui vous connaissent. »

[2] « pourrait s’échapper » écrit au-dessus de « comme il possède donc bien l’art de tromper ! que de fausseté…ceddons leur la place. Aussi bien je souffre […] ma patience pourrait s’échapper.

M^de Franville [écrit dans la dernière ligne de la réplique précédente]

Il n’est impossible de voir de sang-froid la résistance opiniâtre d’une jeune ecervellée qui refuse son bonheur.

M^r de Corval

à M^de Franville

dites plutôt, qui s’obstine à ne pas faire le » [suite sur la page suivante]

Fichier créé par Bénédicte Obitz-LumbrosoFichier créé le 16/03/2019 Dernière modification le 11/03/2021

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