Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions
te revoir, t’embrasser, après une séparation trop longue. J’espère loger près de toi chez ton oncle. Mes camarades me sont tous bien attachés, se prêteront à ce que j’aie le logement que je désire ; oui, j’en suis sûr, ils s’y prêteront… Je ne puis t'exprimer ma joie ; elle égale mon amour. Ta tante qui te destine pour époux un autre que moi, me verrait de mauvais œil si elle me connaissait, si elle se doutait de nos sentiments mutuels. Il faudra que nos cœurs s’observent. Nous serons dans la gêne, dans la contrainte. Il n’importe ; nous serons ensemble. Je pourrai te voir, te parler, t’entretenir de la vive tendresse que tu m’inspires et que je conserverai toute ma vie. Fernand »
Informations sur cette page
- Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
- Walter, Richard (édition numérique)