Plus de peur que de mal, folio 46_A

Plus de peur que de mal, folio 46_A
Auteurs : Lesuire, Robert-Martin (1736-[1815])

Transcriptions

Transcription modernisée

Mme Franville

Non ; j’irai vous avertir, quand il sera temps.

M.de Corval

Je vous attendrai donc. Au revoir.

SCÈNE 5

Mme Franville seule

AIR – C’est ce qui me désole

            Toujours jaloux de son pouvoir,
            Entêté, voyant tout en noir,
                    Un mari nous désole. (Bis)
            Mais à nos lois toujours soumis,
            Appelons les jeux et les ris,
                    Un voisin nous console. (Bis)

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Date[1751-1815]

LangueFrançais

SourceArchives départementales de la Mayenne. Fonds 17 J 11 Fonds Queruau-Lamerie.

Contributeur(s)

Obitz-Lumbroso, Bénédicte (responsable scientifique)
Walter, Richard (édition numérique)

ÉditeurBénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légalesFiche : Bénédicte Obitz-Lumbroso, Équipe "Écritures des Lumières", Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution - Partage à l'identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Transcriptions

Transcription diplomatique

demain sans domestiques.

M. de corval

dès qu’il va être prêt, je vous le fais apporter et reviens.

M^de Franville

Non ; il faudra attendre que Cécile soit couchée. ^{non ; attendés que j’aille vous avertir. Il faut avant tout que Cécile soit couchée.} ^{j’irai vous avertir, quand il sera tems}. ^{attendés que Cécile soit} Si elle appercevait les moindres choses… ^{il faut laisser coucher Cécile.}

M.de Corval

Soit. J’attendrai. *ill.* au revoir. Rien de plus juste. à Son age on interprête tout avec malignité. j’attendrai donc que Vous m’avertissiés. au revoir. ^*Soit*Je ill./vous ill. attendrai ^{^donc^}. au Revoir.

Scêne 5^e

M^de Franville seule

Air – c’est ce qui me désole

           Toujours jaloux de son pouvoir,
           Entêté, voyant tout en noir,
                   un mari nous désole. - bis
            mais à nos Loix toujours soumis,
            appellons les Jeux et les ris,
                   un voisin nous console. - bis
                           2^d couplet

            <<Ne dépensant qu’avec regret,
             Pour un ruban, pour un bonnet,
             un mari nous désole. - bis
             sensible à nos privations,
             de sa bourse ouvrons les cordons,
                  un voisin nous console. - bis>>

Fichier créé par Bénédicte Obitz-LumbrosoFichier créé le 16/03/2019 Dernière modification le 11/03/2021

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