[1556c_TJI_Denise] 124 Menelaus n’eut oncq’ autant de joye

Présentation générale du poème

Titre de la pièceQuelque Amy se resjouyt, ayant jouy de sa Dame.

Incipit non moderniséMenelaus n’eut oncq’ autant de joye

Les pages

En passant la souris sur une vignette, le titre de l'image apparaît.

4 Fichier(s)

Relations entre les documents

Collection Édition : 1550 - Traductions de latin en français - Groulleau

Ce document est une variation de :
[1550_Tradlatfr_Grou] 130 Menelaus n’eut oncq’ autant de joye

Collection Édition : 1554 - Parangon des joyeuses inventions - Gort

[1554_Par_Gort] 127 Menelaus n’eust oncq’ autant de joye est une variation de ce document

Collection Édition : 1554 - Trésor des joyeuses inventions - Groulleau

[1554_TJI_Grou] 128 Menelaüs n’eut oncq’ autant de joye est une variation de ce document

Collection Édition : 1568c. - Trésor des joyeuses inventions - veuve Bonfons

[1568c_TJI_Bon] 167 Menelaus n’eut oncq’ autant de joys est une variation de ce document

Afficher la visualisation des relations de la notice.

Présentation de l'exemplaire

Formatin-16

Imprimeur-libraireDenise, Étienne

Date1556

Lien vers la notice du catalogue de la bibliothèque où est conservé l'exemplairehttp://data.onb.ac.at/rec/AC10385967

Type de numérisationNumérisation totale

Transcription du poème

TexteMenelaus n’eut oncq’ autant de joyeDe son triumphe obtenu, lors que TroyeFut ruinée & luy victorieux.Oncq’ Ulixes ne fut si fort joyeux{F8r}Quand Dulichie aperceut sa maison Apres avoir erré longue saisonOncq’Electra une joye n’eust telleQu’il estoit sain, à tort l’ayant ploré,Et trop deceue, os & cendre honoréQu’elle cuydoit estre du corps son frere :Ariandné ne fit si bonne chereQuand aperceut Theseus delivréDu Laberinth, par un filet livré,Et que son frere eut occis par prouesse :Brief, homme n’eut oncques tant de liesse,Et ne receut tant de joye & deduict,Comme j’ay faict la precedente nuict :Si j’en reçoy encore une telle,Lors immortel seray, pour l’amour d’elle.Las, quand sa grace estoit au precedentLa teste basse à genoux, demandantPlus il estoit alors qu’une orde boue,Et qu’un lacq sec, ou la reine ne noue :Mais maintenant plus ne m’est rigoureuse,Plus ne me tient sa gloire tant fascheuseEt plus ne m’est comme elle estoit silente,Oyant mon pleur & douleur vehemante,Que pleust à dieu, que sa conditionAu paravant, & son intentionJ’eusse cogneu : car ores est bailléeLa medecine à personne bruslée{F8v}Presque du tout, & convertie en cendreDevant mes pieds, & ne pouvois l’entendreSi demonstroit la voye & le sentierMais mon regard n’estoit par lors entier,Et si avois perdu lumiere touteVeu qu’en amours personne ne veoit goutesBien j’ay cogneu que cecy plus profite,Ne s’ennuyant d’une longue poursuyte.Ne faites cas, poulsez fort amoureux,Si vostre amour monstre cœur rigoureux,Telle vous fut hier rude & fascheuse,Qui aujourd’huy sera vostre amoureuse :Et ay cogneu avoir bien profité,A longuement avoir solicité :Car pour neant ceste nuict tabourdoientContre son huys, & en vain pretendoientEn l’appellant leur dame & leur maistresse,Aupres du mien, en tresgrande liesse.A mis son chef & sa bouche vermeille,Et à m’aymer (non autre) s’appareille.Plus ayse suis d’une telle victoire,Que si j’avois vaincu le territoireDes parthes tous, & tout leur se-quelleJe ne veux point autre despouilles qu’elle,Et autre Roy qu’elle point je n’auray,Ny chariotz autre qu’elle voudray.Et quant à moy, ô Royne Citherée{G1r}Par moy sera ta coulonne paréeDe maints baisers, de grans dons & exquisEt en mon nom, pour tel amour conquisSeront ces vers, ou pareilz engravez.O majesté qui tout povoir avez,Et qui donnez tout plaisir & deduitUn vray amant tout le long de la nuictReceu d’amye, en graces abondanteA ton autel ces despouilles presenteDedans ton temple, & a toy ma lumiereComme a son port desire, toute entiereMa nef viendra, sans que soit agitéeD’un des & ventz, mais elle est tourmentéeEt qu’en la mer elle a jamais demeure.Et si ton cœur se mouroit, de mal’heure,Ou que par coulpe & mal ne fusses mienneEn delaissant l’amitié ancienne,Je veux mourir, & que mon corps l’on porteEn sepulture au devant de ta porte.

Emplacement du poème

Rang dans le recueiln° 124

FoliotationF7v, F8r, F8v, G1r

Présentation typo-iconographiqueIllustration entre le titre et la pièce sur le folio F7v.

Informations sur la notice

Contributeur(s)Réach-Ngô, Anne

ÉditeurÉquipe Joyeuses inventions ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légales

Fiche : Équipe Joyeuses inventions ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l’Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Image(s) : Rechteinhaber : Österreichische Nationalbibliothek

Exporter cette fiche

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml

Exporter en PDF les métadonnnées
Exporter en PDF les métadonnées et les 4 images

Notice créée par Équipe Joyeuses Inventions Notice créée le 23/06/2017 Dernière modification le 04/11/2021