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Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Les « Trott », désignés la plupart du temps par Paul et la romancière par ce diminutif, renvoient à Madeleine et Lucien Trautmann (dit Tatu), ce dernier étant un vieil ami de Léon-Paul Fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre (identifiant 185) d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre (identifiant 247) adressée le 11 novembre 1917 à Antoine Lelièvre par la romancière.
Cartes postales de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Les Courmaillot, Godet (lui chef de gare dans la région vendéenne) et Guillemin (logeurs) sont ou ont été des habitants de L'Île-d'Yeu.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul d'Aubuisson - Marguerite Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon-Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ou « Farguinette » ?...).
Mots-clés : Nouvelles de l''Île-d''Yeu (lieux et gens)
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Maurice est le cadet des trois petits-neveux (frère de Paul et Roger).
- Many est l'épouse de Roger et Roger (prénommé comme le père), alias Jolibeau, est leur fils.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- "Chou" est le mari de Lucile Rimbert (fille de Rabat-Joie, la meilleure amie de la romancière). D'où "les Choux" pour désigner le jeune couple.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Emma Beaujon est une voisine et amie de la romancière. Une lettre à Lucile Rimbert du 17 décembre suivant contient un passage qui nous éclaire sur les circonstances qui ont contribué à hâter ce déménagement (les crises de folie d’Emma) :
« […] Tu ne peux t’imaginer la tranquillité que j’ai ici dans mon logement [de la rue de la Convention]. Emma est venue me voir seulement une fois et devant son air de folle je n’étais pas très rassurée. Je préfère l’oublier. Sais tu qu’elle a voulu m’étrangler ? Je ne me souviens pas te l’avoir dit. Une autre fois elle est venue à moi avec une grosse tenaille ouverte pour me prendre le nez. Et tant d’autres menaces inconscientes que je ne peux te raconter ici. Comme tu vois, il était grand temps que je déménage. Aussi j’ai fait vite. Pauvre Emma ! […] »
- Vitali est une autre voisine et amie de Marguerite Audoux rue Léopold-Robert, couturière elle aussi.
- La Suzanne de cette lettre et son fils Bernard n'ont pu être identifiés
- Henry Coudour (1879-1955) [orthographié /Coudourt/ dans la présente lettre et dans une autre (identifiant 106) à Valery Larbaud, et /Coudour/ dans une autre lettre à Larbaud (identifiant 45) et dans un courrier adressé à Francis Jourdain (identifiant 349)] est né à Montbrison (Loire). Il est, comme Delaw, illustrateur, et doit aussi sa réputation aux portraits, paysages, natures mortes et fleurs qu’il exécute. Il est Sociétaire du Salon d’automne, et expose également au Salon des Tuileries.
- Georges Delaw (pseudonyme de Henri Georges Deleau) naît le 4 septembre 1871 à Sedan et meurt le 8 décembre 1938 (et non 1929, comme indiqué par erreur dans le Bénézit). Dessinateur humoriste et sympathisant libertaire, il entretient une correspondance avec Jean Grave et donne plusieurs dessins aux Temps nouveaux. Nous reproduisons une partie de la notice qui le concerne dans le Bénézit :
« Ce charmant artiste se situa singulièrement au-dessus de la plupart des humoristes. Un sentiment poétique délicat caractérise celui qui signa souvent «G. Delaw, Ymagier de la Reine». Il s’inspirait tout à la fois de la nature et du folklore. Outre une abondante collaboration aux journaux illustrés, il a réalisé douze panneaux pour la salle de jeu des enfants du transatlantique «Paris» et du paquebot «Aramis». Edmond Rostand lui fit peindre cinq panneaux pour sa villa basque d’Arnaga. » [Bénézit (E.), Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, tome troisième, p. 463]. L’ouvrage en question mentionne aussi ses illustrations pour les ouvrages de Perrault, Andersen, Francis Jammes, Anatole France… ainsi que pour ses propres œuvres, notamment Sur les chemins de France, ouvrage dans lequel Georges Delaw traduit à la fois son amour du paysage français et tout ce que nos sites évoquent des traditions populaires, du réel familier au légendaire. (Ibid.)
Delaw a également écrit La Première année de collège d’Isidore Torticolle, Contes de nourrice, Histoires de brigands, et Histoire mirobolante de Jean de la Lune.
Il est possible que le premier contact entre Delaw et le groupe de Carnetin soit assuré par Francis Jourdain, qui ressemble un peu à son confrère par ses idées et sa production (il réalisera, par exemple, les décors de L’Atalante).
À plusieurs reprises le nom de ce sympathique fantaisiste apparaît dans la correspondance avec les écrivains, les intellectuels et les artistes [lettre du 5 juillet 1910 de Marguerite Audoux à Larbaud (identifiant 45), où elle lui écrit que Michel, Gignoux, Delaw et elle, notamment, sont réunis au Diben ; autre lettre (identifiant 51) de la romancière à Gide du 23 juillet 1910, où l’on apprend que c’est Marguerite Audoux qui fait connaître Michel Yell au dessinateur].
L'état morbide de Delaw annonce une lente agonie puisqu'il ne disparaîtra qu'en 1938.
Lettre de George Delaw à Marguerite Audoux : identifiant 64.
- Les « Trott », désignés la plupart du temps par Paul et la romancière par ce diminutif, renvoient à Madeleine et Lucien Trautmann, dit Tatu, ce dernier étant un vieil ami de Léon-Paul Fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre (identifiant 185) d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre (identifiant 247) adressée le 11 novembre 1917 à Antoine Lelièvre par la romancière.
- Line est la future épouse de Tatu.
- Louise Dugué est la meilleure amie de la romancière et la mère de Lucile (prénom parfois orthographié Lucyle), laquelle deviendra Lucile Rimbert par son mariage avec Chou.
- Many est la femme de Roger.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Emma Beaujon est une voisine et amie de la romancière.
- Many est la femme de Roger
- Les « Trott », désignés la plupart du temps par Paul et la romancière par ce diminutif, renvoient à Madeleine et Lucien Trautmann (dit Tatu), ce dernier étant un vieil ami de Léon-Paul Fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre (identifiant 185) d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre (identifiant 247) adressée le 11 novembre 1917 à Antoine Lelièvre par la romancière.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Madeleine, les Coulon, Turbé, ex-Sadoul et Jacques sont apparemment des habitants de l'Île-Dieu, ou des personnes en relation avec ce lieu.
Carte postale de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
Mots-clés : Satisfaction de se trouver à Saint-Raphaël
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- "Cette bonne Walter" n'a pu être identifiée.
Carte postale de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Louise Dugué (1867-1942), née Leroy, devenue Louise Roche par son remariage, est la mère de Lucile (prénom parfois orthographié Lucyle), laquelle deviendra par son mariage avec "Chou" Lucile Rimbert
Louise est incontestablement, pour le meilleur et pour le pire, la meilleure amie de Marguerite Audoux. Toutes deux se rencontrent à Paris en 1886. Après le départ du mari de Louise, les deux jeunes femmes cohabitent dans le quartier de Vincennes, avec les deux petites qu’elles élèvent (Lucile et Yvonne, la nièce de la romancière). À l’heure du succès de Marie-Claire, Louise Dugué fait office de «garde du corps», refoulant les trop nombreux tapeurs, d’où le surnom que lui donne parfois son amie : «Rabat-Joie». Jusqu’à la fin, Louise et sa fille Lucile seront aux côtés de l’écrivaine. La correspondance entre Marguerite Audoux et ces deux femmes s’inscrit dans la correspondance familiale et familière (identifiants commençant par le chiffre 0)
Carte postale de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
Carte postale de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Olivier et M. Martinguay n'ont pu être identifiés.
- Les « Trott », désignés la plupart du temps par Paul et la romancière par ce diminutif, renvoient à Madeleine et Lucien Trautmann (dit Tatu), ce dernier étant un vieil ami de Léon-Paul Fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre (identifiant 185) d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre (identifiant 247) adressée le 11 novembre 1917 à Antoine Lelièvre par la romancière.
Mots-clés : Démarches non identifiées
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Les « Trott », désignés la plupart du temps par Paul et la romancière par ce diminutif, renvoient à Madeleine et Lucien Trautmann (dit Tatu), ce dernier étant un vieil ami de Léon-Paul Fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre (identifiant 185) d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre (identifiant 247) adressée le 11 novembre 1917 à Antoine Lelièvre par la romancière.
- André (Dédé) doit être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- M. Martinguay et Olivier n'ont pu être identifiés.
- André pourrait être le fils des Gignoux.
- Les « Trott », désignés la plupart du temps par Paul et la romancière par ce diminutif, renvoient à Madeleine et Lucien Trautmann (dit Tatu), ce dernier étant un vieil ami de Léon-Paul Fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre (identifiant 185) d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre (identifiant 247) adressée le 11 novembre 1917 à Antoine Lelièvre par la romancière.
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Peintre et graveur, G[abriel] Belot (1882-1962) a illustré la très belle édition de Marie-Claire dans les Éclectiques du livre (janvier 1932). De bonne heure orphelin comme Marguerite Audoux, il vit une enfance triste. S’il est obligé d’être relieur pour gagner sa vie, c’est aussi en autodidacte qu’il peint (dès l’âge de six ans) puis grave (à partir de 1913). Entre 1910 et 1914 il se fait petit à petit reconnaître, notamment des Indépendants.
Lettres de Gabriel Belot à Marguerite Audoux : identifiants 307, 311, 321, 350 et 379
- Louise Dugué (1867-1942), née Leroy, devenue Louise Roche par son remariage, est incontestablement, pour le meilleur et pour le pire, la meilleure amie de Marguerite Audoux. Toutes deux se rencontrent à Paris en 1886. Après le départ du mari de Louise, les deux jeunes femmes cohabitent dans le quartier de Vincennes, avec les deux petites qu’elles élèvent (Lucile et Yvonne, la nièce de la romancière). À l’heure du succès de Marie-Claire, Louise Dugué fait office de «garde du corps», refoulant les trop nombreux tapeurs, d’où le surnom que lui donne parfois son amie : «Rabat Joie». Jusqu’à la fin, Louise et sa fille Lucile seront aux côtés de l’écrivaine. La correspondance entre Marguerite Audoux et ces deux femmes s’inscrit dans le corpus complémentaire (correspondance familiale et familière, identifiants commençant par le chiffre 0).
- André (surnommé "Dédé") pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- René n'a ou être identifié.
- Lucien Trautmann (dit Tatu), est un vieil ami de Léon-Paul Fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre (identifiant 185) d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre (identifiant 247) adressée le 11 novembre 1917 à Antoine Lelièvre par la romancière.
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Louise Dugué (1867-1942), née Leroy, devenue Louise Roche par son remariage, est la mère de Lucile (prénom parfois orthographié Lucyle), laquelle deviendra par son mariage avec "Chou" Lucile Rimbert.
Louise est incontestablement, pour le meilleur et pour le pire, la meilleure amie de Marguerite Audoux. Toutes deux se rencontrent à Paris en 1886. Après le départ du mari de Louise, les deux jeunes femmes cohabitent dans le quartier de Vincennes, avec les deux petites qu’elles élèvent (Lucile et Yvonne, la nièce de la romancière). À l’heure du succès de Marie-Claire, Louise Dugué fait office de «garde du corps», refoulant les trop nombreux tapeurs, d’où le surnom que lui donne parfois son amie : «Rabat Joie». Jusqu’à la fin, Louise et sa fille Lucile seront aux côtés de l’écrivaine, notamment à Saint-Raphaël, où nous les retrouvons ici. La correspondance entre Marguerite Audoux et ces deux femmes s’inscrit dans le corpus complémentaire (correspondance familiale et familière, identifiants commençant par le chiffre 0).
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- On ne saurait que difficilement identifier Linette et Maman Line. On pense évidemment à Maman Pauline, la mère d'Agathe Jourdain, mais rien n'est moins sûr.
- Amélie [Perrier] est une bonne amie de Marguerite Audoux.
- Del[ange] est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
Mots-clés : Préparation de la prochaine permission de Paul
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Georges Marielle est instituteur (Le Jean, cité dans la présente lettre, doit être son fils). Après avoir enseigné à Autrecourt, dans les Ardennes, il aurait donc été muté à Bagneux depuis la rentrée d'octobre 1928. Changement de poste peut-être dû à une séparation ou un divorce ("Il est heureux, je pense", écrit la romancière dans la présente lettre ; d'autre part, on apprend ici que Marielle n'a pas revu sa fille depuis un an). Peut-être Marie-Claire est-elle à l’origine de leur relation, littéraire et amicale, probablement favorisée par Werth, puisqu’on retrouve les deux lettres de Marielle à Marguerite Audoux dans le fonds Werth, et que la romancière, dans une lettre à son «animal poilu» du 5 septembre 1919 (identifiant 259), parle de Mme Marielle. Voir aussi les lettres à Lelièvre (identifiants 256, 257, 282), et à Huguette Garnier (identifiant 283), et une lettre de Paul d’Aubuisson à sa mère adoptive, du 14 janvier 1925, dans laquelle le jeune homme écrit à propos de la fille (Loulou dans la présente lettre) :
J’ai reçu une lettre de Louise Marielle, qui me dit qu’elle apprend à danser à son père, qui lui aussi espère te faire pirouetter aux prochaines vacances. Louise met aussi : «Comme ta tante vient passer les trois mois, j’espère que tu viendras l’accompagner.» (Fonds d’Aubuisson). Cependant, on peut se demander si cette amitié ne remonte pas à plus loin, dans la mesure où les Ardennes sont présentes dans le conte «Le Chaland de la Reine», publié dès le 28 décembre 1908 dans Le Matin. Ce n’est qu’une hypothèse ; mais l’on sait que Marguerite Audoux fonde la plupart du temps ses fictions sur des lieux connus (on retrouve le Jura où elle fut avec les Besson dans «Valserine», et l’Île d’Yeu dans «Les Poulains» et Douce Lumière...).
N. B. : Nous n’avons une trace épistolaire que d’un séjour de la romancière chez ses amis ardennais, celui d’août 1921 (identifiant 282).
- Amélie [Perrier] est une amie de Marguerite Audoux.
- Léon W[erth] (1879 1955) représente, de façon moins radicale et plus marginale que Francis Jourdain, l’homme de gauche du Groupe de Carnetin. Après une enfance où il est plus ou moins livré à lui même, il poursuit de bonnes études, mais quitte l’hypokhâgne d’Henri IV pour exercer de nombreux petits métiers. En tant que juif, il est contraint, pendant la Seconde guerre, de se cacher dans le Jura. Ses relations chaleureuses avec Marguerite Audoux demeurent jusqu’à la fin d’une grande fidélité. La romancière apprécie d’ailleurs plus l’ami que l’homme engagé politiquement à gauche et que l’écrivain, trop intellectuel à son goût. Werth, journaliste reconnu (voir la lettre identifiant 29), et secrétaire de Mirbeau, laisse un certain nombre d’œuvres, dont La Maison blanche qui rate de peu le Goncourt en 1913.
Lettres de Marguerite Audoux à Léon Werth : ideentifiants 89, 94, 132, 137, 139, 147, 148, 152, 171, 175, 177, 178, 179, 183, 184, 189, 203, 212, 221 BIS, 223, 225, 229, 255, 258, 259, 264, 272, 292, 342, 375, 388 et 389.
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958. Le Gab, souvent cité en même temps que Suzanne, reste à identifier (conjoint avant Otto Abetz ? Fils ?)
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon-Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ou « Farguinette » ?...).
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon-Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ?...).
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Francis (Jourdain) est l'un des membres du Groupe de Carnetin, demeuré fidèle à son amie, tout comme Léon Werth, jusqu'à la mort de la romancière (voir, de Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021).
- André (Dédé) est le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon-Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ?...).
- Laemmer est le médecin de Menette.
- Delange est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- Emma Beaujon est une voisine et amie de la romancière.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Huguette Garnier est journaliste au Journal et romancière. Quatre livres, assortis chacun d’un envoi (Le Cœur et la robe, Ferenczi, 1922 ; Quand nous étions deux, Ferenczi, 1923 ; La Braconnière, Flammarion, 1927 ; et La Maison des amants, La Nouvelle Revue critique,1927), figurent dans la bibliothèque de Marguerite Audoux, visible au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine. La rencontre entre les deux femmes a probablement eu lieu au moment de la sortie de L’Atelier de Marie-Claire.
- André (alias Dédé) est le fils de Jeanne et Régis Gignoux. Ce dernier est, comme il est mentionné dans la présente lettre, journaliste (au Figaro) et appartient au Groupe de Carnetin (voir Garreau, Bernard, Les Dimanches de Carnetin, éditions complicités, 2021). L'épouse, dont il est question ici, est une bonne amie de la romancière, comme en témoigne la lettre (identifiant 55) que cette dernière lui envoie fin septembre 1910.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon-Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ?...).
- Laemmer est le médecin de Menette.
- Louise Dugué (1867-1942), née Leroy, devenue Louise Roche par son remariage, est la mère de Lucile (prénom parfois orthographié Lucyle), laquelle deviendra par son mariage avec "Chou" (ici "Chouchou") Lucile Rimbert.
Louise est incontestablement, pour le meilleur et pour le pire, la meilleure amie de Marguerite Audoux. Toutes deux se rencontrent à Paris en 1886. Après le départ du mari de Louise, les deux jeunes femmes cohabitent dans le quartier de Vincennes, avec les deux petites qu’elles élèvent (Lucile et Yvonne, la nièce de la romancière). À l’heure du succès de Marie-Claire, Louise Dugué fait office de «garde du corps», refoulant les trop nombreux tapeurs, d’où le surnom que lui donne parfois son amie : «Rabat-Joie». Jusqu’à la fin, Louise et sa fille Lucile seront aux côtés de l’écrivaine. La correspondance entre Marguerite Audoux et ces deux femmes s’inscrit dans le corpus complémentaire (correspondance familiale et familière, identifiants commençant par le chiffre 0).
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Del[ange] est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
Fils d’un graveur, L[ucien] D[escaves] (1861-1949) passe une enfance modeste dans un quartier pauvre de Montrouge. En 1882, il publie son premier roman, Le Calvaire d’Héloïse Pajadou, où il s’affirme déjà comme un observateur amer de la société. Sa satire du milieu militaire, notamment avec Sous-offs (1889), lui attire poursuites judiciaires (pour outrage aux bonnes mœurs et injures à l’armée) et acquittements. La position qu’il défend contre Zola dans "le Manifeste des Cinq" (Le Figaro, 18 août 1887) lui ferme les portes de la Société des gens de lettres. Le monde officiel des lettres, cependant, lui accorde un siège, en avril 1900, à la « Société littéraire des Goncourt », dont les statuts sont publiés au Journal officiel le 26 janvier 1902, le premier prix étant remis le 21 décembre 1903 au restaurant Champeaux. En novembre 1910, Marguerite Audoux est « goncourable », et Descaves toujours dans le jury… Si la romancière conçoit des craintes par rapport à ses concurrents, ses amis, eux, se méfient au plus haut point de Descaves, qui deviendra président de l’Académie Goncourt en 1944.
Lettres de Lucien Descaves à Marguerite Audoux : identifiants 305 et 309.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon-Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ?...).
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958.
- Vincenot est un camarade qui accomplit son service militaire avec Paul, à Strasbourg.
- Fils d’un graveur, L[ucien] D[escaves] (1861-1949) passe une enfance modeste dans un quartier pauvre de Montrouge. En 1882, il publie son premier roman, Le Calvaire d’Héloïse Pajadou, où il s’affirme déjà comme un observateur amer de la société. Sa satire du milieu militaire, notamment avec Sous-offs (1889), lui attire poursuites judiciaires (pour outrage aux bonnes mœurs et injures à l’armée) et acquittements. La position qu’il défend contre Zola dans "le Manifeste des Cinq" (Le Figaro, 18 août 1887) lui ferme les portes de la Société des gens de lettres. Le monde officiel des lettres, cependant, lui accorde un siège, en avril 1900, à la « Société littéraire des Goncourt », dont les statuts sont publiés au Journal officiel le 26 janvier 1902, le premier prix étant remis le 21 décembre 1903 au restaurant Champeaux. En novembre 1910, Marguerite Audoux est « goncourable », et Descaves toujours dans le jury… Si la romancière conçoit des craintes par rapport à ses concurrents, ses amis, eux, se méfient au plus haut point de Descaves, qui deviendra président de l’Académie Goncourt en 1944.
Lettres de Lucien Descaves à Marguerite Audoux : identifiants 305 et 309.
- Emma Beaujon est une voisine et amie de la romancière.
- Les Muller sont des Amis de Saint-Cyr-sous-Dourdan (dans l’Essonne, et à cette époque en Seine-et-Oise, dans la vallée de Chevreuse, à cinq kilomètres au nord de Dourdan). N.B. : Bandeville, ville citée dans la présente lettre, dépend de Saint-Cyr-sous-Dourdan.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Delange est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- Fils d’un graveur, L[ucien] D[escaves] (1861-1949) passe une enfance modeste dans un quartier pauvre de Montrouge. En 1882, il publie son premier roman, Le Calvaire d’Héloïse Pajadou, où il s’affirme déjà comme un observateur amer de la société. Sa satire du milieu militaire, notamment avec Sous-offs (1889), lui attire poursuites judiciaires (pour outrage aux bonnes mœurs et injures à l’armée) et acquittements. La position qu’il défend contre Zola dans "le Manifeste des Cinq" (Le Figaro, 18 août 1887) lui ferme les portes de la Société des gens de lettres. Le monde officiel des lettres, cependant, lui accorde un siège, en avril 1900, à la « Société littéraire des Goncourt », dont les statuts sont publiés au Journal officiel le 26 janvier 1902, le premier prix étant remis le 21 décembre 1903 au restaurant Champeaux. En novembre 1910, Marguerite Audoux est « goncourable », et Descaves toujours dans le jury… Si la romancière conçoit des craintes par rapport à ses concurrents, ses amis, eux, se méfient au plus haut point de Descaves, qui deviendra président de l’Académie Goncourt en 1944.
Lettres de Lucien Descaves à Marguerite Audoux : identifiants 305 et 309.
- Bien qu’évoluant dans une sphère très différente de celle de la romancière (il est le fils d’un ingénieur chimiste et célèbre céramiste ; il sacrifie d’autre part au parisianisme), Léon-Paul Fargue (1876-1947), surnommé le « Piéton de Paris », voue amitié et admiration à sa consœur. Membre avec elle du Groupe de Carnetin [Voir Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021], il livre des témoignages sur la romancière dans deux ouvrages, qui reproduisent d’ailleurs à peu près le même texte : Refuges (chapitre intitulé « Notre Amie », repris dans un article d’Aujourd’hui du 2 avril 1942) et Portraits de famille (« Marguerite Audoux »). On retiendra deux signes de sa présence affective : le rôle qu’il tente de jouer en 1911 et 1912 pour éviter la séparation entre la romancière et Michel Yell ; et la mission confiée par Jean Zay, dont il s’acquitte, de s’occuper de la tombe de Marguerite Audoux.
Voir le témoignage de Francis Jourdain sur Fargue dans Sans remords ni rancune, Corrêa, 1953 (chapitre intitulé « Ceux de Carnetin »).
Lettres de Marguerite Audoux à Léon-Paul Fargue : identifiants 44, 48, 88, 104, 112, 143, 146, 150, 156, 161, 166, 186, 288, 294 et 297.
Lettres de Marguerite Audoux et Michel Yell à Léon-Paul Fargue : identifiants 46 et 115.
Lettres de Léon-Paul Fargue à Marguerite Audoux : identifiants 49 et 111.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Emma est une vieille voisine de Marguerite Audoux dont la santé mentale se dégrade. Le docteur Lamy est son médecin.
- Marguerite est, d'après le contexte, une de leurs amies.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold Robert (la mère de Léon Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ?...).
- Huguette Garnier est romancière et journaliste au Journal. La seule lettre dont nous ayons connaissance de Marguerite Audoux à cette femme (identifiant 283) est de septembre 1921. Il est donc probable que toutes deux se soient rencontrées après la sortie de L'Atelier de Marie-Claire. Notons enfin une occurrence intéressante de ce nom dans la lettre d'Alice Mirbeau à la romancière (identifiant 299) du 11 avril 1923.
- Delange est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
À propos des Viollis :
- Andrée Viollis (1870-1950) est la seconde épouse d’Henri Ardenne de Tizac, dit Jean Viollis. Andrée Jacquet de la Verryère a donc pris comme pseudonyme (et nom de famille) celui-là même de son mari. Journaliste célèbre de l’époque, elle est plusieurs fois aux côtés de Léon Werth dans ses luttes antifascistes et anticolonialistes : il a écrit Cochinchine en 1926 ; elle écrit Indochine SOS en 1935. Elle y dénonce notamment la torture arbitraire exercée par des légionnaires. Andrée Viollis conclut son avant-propos en écrivant : « On m'a [...] reproché de faire oeuvre antifrançaise en publiant au grand jour les erreurs et les scandales dont l'Indochine est le théâtre. Je viens de dire les hésitations et les scrupules qui m'ont longtemps retenue. Si cependant on persiste encore à estimer que c'est desservir la France que de servir la vérité, j'accepte volontiers le blâme. » Elle rédige aussi des articles sur notre romancière, à des dates proches de celle de la présente lettre : « Marguerite Audoux conte la merveilleuse histoire de Marie-Claire », in Les Nouvelles littéraires, 1926 ; et « Marguerite Audoux », in Le Petit Parisien, 21 janvier 1929.
Voir Renoult, Anne, Andrée Viollis, une femme journaliste, Presses de l’Université d’Angers, 2004 [Prix Mnémosyne 2003].
Son mari, Henri Ardenne de Tizac (1877-1932), prend donc le pseudonyme de Jean Viollis. Né dans une famille issue de la noblesse du Rouergue, il monte à Paris après avoir entrepris des études de droit et de lettres. C’est là qu’il entre, en 1902, dans la fonction publique, comme chef adjoint du cabinet de Joseph Chomié, ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts. En 1905, il est nommé conservateur au Musée d’art asiatique Cernuschi (Le musée qu'évoque Marguerite Audoux dans la présente lettre). Il est deux fois en lice pour le Goncourt. La première fois, en 1908, il échoue de peu, présenté par Jules Renard pour Monsieur le Principal (cinq voix sur dix au deuxième tour, mais la voix du Président l’emporte et c’est Miomandre qui est lauréat). La seconde fois, en 1913, il est tout de suite éliminé, avant une lutte interminable entre Werth et Fournier. (C’est un outsider proposé par Lucien Descaves, Marc Elder, qui l’emporte au onzième tour avec Le Peuple de la mer).
Notons que Jean Viollis est un ami de longue date de l’auteur de Bubu de Montparnasse. Son nom apparaît parfois dans les lettres de Charles-Louis Philippe à Emma Mc Kenty. Viollis a donné un article sur Philippe dans Vers et Prose, n° 20, mars 1910, p. 44 48.
Lettre de Jean Viollis à Marguerite Audoux : identifiant 266
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958. Gab[riel] est souvent évoqué en même temps que Suzanne (fils ? compagnon ?...).
Fils d’un graveur, Lucien Descaves (1861-1949) passe une enfance modeste dans un quartier pauvre de Montrouge. En 1882, il publie son premier roman, Le Calvaire d’Héloïse Pajadou, où il s’affirme déjà comme un observateur amer de la société. Sa satire du milieu militaire, notamment avec Sous-offs (1889), lui attire poursuites judiciaires (pour outrage aux bonnes mœurs et injures à l’armée) et acquittements. La position qu’il défend contre Zola dans "le Manifeste des Cinq" (Le Figaro, 18 août 1887) lui ferme les portes de la Société des gens de lettres. Le monde officiel des lettres, cependant, lui accorde un siège, en avril 1900, à la « Société littéraire des Goncourt », dont les statuts sont publiés au Journal officiel le 26 janvier 1902, le premier prix étant remis le 21 décembre 1903 au restaurant Champeaux. En novembre 1910, Marguerite Audoux est « goncourable », et Descaves toujours dans le jury… Si la romancière conçoit des craintes par rapport à ses concurrents, ses amis, eux, se méfient au plus haut point de Descaves, qui deviendra président de l’Académie Goncourt en 1944.
Lettres de Lucien Descaves à Marguerite Audoux : identifiants 305 et 309.
Charles Chanvin, l'un des membres du Groupe de Carnetin (voir Garreau, Bernard-Marie, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021), est de la même génération que son ami Michel Yell, futur juriste lui aussi, avec qui il poursuit ses études au lycée de Troyes. Chanvin est vite attiré par les milieux littéraires, tout en étant le secrétaire de Me Fernand Labori, le défenseur de Dreyfus et de Zola. Chanvin publie au Mercure de France des poèmes remarqués. Il s’interposera d’ailleurs, avant que Mirbeau n’entre en scène, pour que cette maison d’édition ne prenne pas Marie-Claire, dont elle ne voulait publier que des extraits. Chanvin meurt en 1953.
N. B. : Chanvin figure dans le tableau de Jacques Émile Blanche, André Gide et ses amis au Café maure de l’exposition universelle de 1900 (1901).
Lettre de Charles Chanvin à Marguerite Audoux : identifiant 316.
Jeanne Gignoux, femme du dramaturge et journaliste Régis Gignoux (1878-1931, membre du Groupe de Carnetin), est une amie proche de Marguerite Audoux.
Lettre de Marguerite Audoux à Jeanne Gignoux : identifiant 55.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- La Suzanne de cette lettre est l'épouse de Léon Werth.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Emile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold Robert (la mère de Léon Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ?...).
- Reste à identifier Marie, Marinette et M. Klotz.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Francis (Jourdain) est l'un des membres du Groupe de Carnetin, demeuré fidèle à son amie, tout comme Léon Werth, jusqu'à la mort de la romancière (voir, de Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021). Baboulo est le surnom du benjamin de ses trois enfants (Frantz-Philippe).
- Delange est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- Les Perrier (dont Amélie) sont des amis à propos desquels il reste à se documenter.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Delange est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- Suz[anne] de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958.
Léon W[erth] (1879-1955) représente, de façon moins radicale et plus marginale que Francis Jourdain, l’homme de gauche du Groupe de Carnetin. [Voir Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021]. Après une enfance où il est plus ou moins livré à lui-même, il poursuit de bonnes études, mais quitte l’hypokhâgne d’Henri IV pour exercer de nombreux petits métiers. En tant que juif, il est contraint, pendant la Seconde guerre, de se cacher dans le Jura. Ses relations chaleureuses avec Marguerite Audoux demeurent jusqu’à la fin d’une grande fidélité. La romancière apprécie d’ailleurs plus l’ami que l’homme engagé politiquement à gauche et l’écrivain, trop intellectuel à son goût.
Werth, journaliste reconnu (voir la lettre 29), et secrétaire de Mirbeau, laisse un certain nombre d’oeuvres, dont La Maison blanche, qui, tout comme Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier, rate de peu le Goncourt en 1913.
Lettres de Marguerite Audoux à Léon Werth : 89, 94, 132, 137, 139, 147, 148, 152, 171, 175, 177, 178, 179, 183, 184, 189, 203, 212, 221 BIS, 223, 225, 229, 255, 258, 259, 264, 272, 292, 342, 375, 388 et 389.
Bien qu’évoluant dans une sphère très différente de celle de la romancière (il est le fils d’un ingénieur chimiste et célèbre céramiste ; il sacrifie d’autre part au parisianisme), Léon Paul Fargue (1876 1947), surnommé le « Piéton de Paris » voue amitié et admiration à sa consoeur. Membre avec elle du Groupe de Carnetin [Voir Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021], il livre des témoignages sur la romancière dans deux ouvrages, qui reproduisent d’ailleurs à peu près le même texte : Refuges (chapitre intitulé « Notre Amie », repris dans un article d’Aujourd’hui du 2 avril 1942) et Portraits de famille (« Marguerite Audoux »). On retiendra deux signes de sa présence affective : le rôle qu’il tente de jouer en 1911 et 1912 pour éviter la séparation entre la romancière et Michel Yell ; et la mission confiée par Jean Zay, dont il s’acquitte, de s’occuper de la tombe de Marguerite Audoux.
Voir le témoignage de Francis Jourdain sur Fargue dans Sans remords ni rancune, Corrêa, 1953 (chapitre intitulé « Ceux de Carnetin »).
Lettres de Marguerite Audoux à Léon Paul Fargue : 44, 48, 88, 104, 112, 143, 146, 150, 156, 161, 166, 186, 288, 294 et 297.
Lettres de Marguerite Audoux et Michel Yell à Léon Paul Fargue : 46 et 115.
Lettres de Léon Paul Fargue à Marguerite Audoux : 49 et 111.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Les Perrier (dont Amélie) sont des amis à propos desquels il reste à se documenter.
- Del[ange] est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- Huguette Garnier est journaliste au Journal et romancière. Quatre livres, assortis chacun d’un envoi (Le Cœur et la robe, Ferenczi, 1922 ; Quand nous étions deux, Ferenczi, 1923 ; La Braconnière, Flammarion, 1927 ; et La Maison des amants, La Nouvelle Revue critique, 1927), figurent dans la bibliothèque de Marguerite Audoux, visible au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine. La rencontre entre les deux femmes a probablement eu lieu au moment de la sortie de L’Atelier de Marie-Claire.
- Francis (Jourdain) est l'un des membres du Groupe de Carnetin, demeuré fidèle à son amie, tout comme Léon Werth, jusqu'à la mort de la romancière (voir, de Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021). Baboulo est le surnom du dernier de ses trois enfants (Frantz-Philippe).
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Emile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon-Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ?...).
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Francis (Jourdain) est l'un des membres du Groupe de Carnetin, demeuré fidèle à son amie, tout comme Léon Werth, jusqu'à la mort de la romancière (voir, de Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021).
- Delange est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- Tage Aurell (1895-1976), surnommé par Marguerite Audoux le petit Suédois, est un homme de lettres suédois, auteur de Grindstolpe, adaptateur de Selma Lagerlöf et traducteur. Il a fait connaître les œuvres de Charles-Louis Philippe en Suède.
- Vitali est une voisine et amie de Marguerite Audoux rue Léopold-Robert.
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Emile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon Paul Fargue ne devient-elle pas « Farguette » ?
- Laemmer est apparemment le médecin de Menette.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Rappelons que Paul accomplit son serice militaire à Strasbourg.
- Laemmer est apparemment le médecin de Menette.
Les jeux de mots à partir de ce nom (Belotte, belotage) renvoient à des réalités peu déchiffrables.
- Francis (Jourdain) est l'un des membres du Groupe de Carnetin, demeurée fidèle à son amie, tout comme Léon Werth, jusqu'à la mort de la romancière (voir, de Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021). Baboulo et Lulu sont les surnoms de deux de ses trois enfants, Frantz-Philippe et Lucie.
Pierre Valin est un auteur méconnu, mais prolixe puisque le Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine (dans le Cher, le village où la romancière a été bergère d’agneaux et servante de ferme) possède rien moins que douze ouvrages (poésie, théâtre, contes…) de cet écrivain, dédicacés à Marguerite Audoux.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Rappelons que Paul accomplit son service militaire à Strasbourg.
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958.
- Mlle Kerdal est une intermédiaire dans les tractations pour rapprocher Paul militairement.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Rappelons que Paul accomplit son service militaire à Strasbourg.
- Mlle Kerdal est une intermédiaire dans les tractations pour rapprocher Paul militairement.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Les « Trott », désignés la plupart du temps par Paul et la romancière par ce diminutif, renvoient à Madeleine et Lucien Trautmann (dit Tatu), ce dernier étant un vieil ami de Léon-Paul Fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre 185 d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre 247 adressée le 11 novembre à Antoine Lelièvre par la romancière.
- La Suzanne de cette lettre n’a pu être identifiée. Sont à exclure, étant donné le contexte, Suzanne Werth et Suzanne de Bruyker.
- Huguette Garnier est journaliste au Journal et romancière. Quatre livres, assortis chacun d’un envoi (Le Cœur et la robe, Ferenczi, 1922 ; Quand nous étions deux, Ferenczi, 1923 ; La Braconnière, Flammarion1927 ; et La Maison des amants, La Nouvelle Revue critique,1927), figurent dans la bibliothèque de Marguerite Audoux, visible au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine. La rencontre entre les deux femmes a probablement eu lieu au moment de la sortie de L’Atelier de Marie-Claire.
Lettre de Marguerite Audoux à André Gide
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve à présent chez lui), ainsi que par son neveu Roger (fils de Roger). Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold‑Robert (la mère de Léon‑paul Fargue ne devient‑elle pas « Farguette » ?...).
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve à présent chez lui), ainsi que par son neveu Roger (fils de Roger). Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Roger et Maurice sont les frères cadets de Paul.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold‑Robert (la mère de Léon‑paul Fargue ne devient‑elle pas « Farguette » ?...).Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Roger et Maurice sont les frères cadets de Paul.
- Vitali est une vieille voisine rue Léopold-Robert.Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'aubuisson
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Amélie Perrier est l’une des meilleures amies de la romancière. Voir la carte postale (366) qu’elles coécrivent de l’Île-d’Yeu, Marguerite Audoux et elle, à la mère de Léon-Paul Fargue le 7 août 1933.
- Le Docteur Palazolli, dit Pala (orthographié ici avec deux l), est l’urologue qui soigne Régis Gignoux et lui administre sa dernière dose de morphine avant qu’il ne s’éteigne (voir la lettre 349 du 13 mai 1931 de Francis Jourdain à Marguerite Audoux).
- Lucien Trautmann, surnommé Tatu, est un vieil ami de Léon-Paul fargue et de Charles Chanvin. On le trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre 185 d’août 1912 à Antonin Dusserre et la lettre 247 adressée le 11 novembre à Antoine Lelièvre
- Maurice est le plus jeune des frères d’Aubuisson.
- Jacques n’a pu être identifié, pas plus que Gotlib, le musicien. Peut-être s’agit-il de Johann Gottlieb Goldberg, contemporain de Jean-Sébastien Bach, organiste virtuose à l’origine des fameuses variations.Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Roger est l’un des frères cadets de Paul.
- Marie K[lotz], dont le nom apparaît plusieurs fois dans la correspondance Marguerite Audoux – Paul d’Aubuisson, est désignée comme une « vieille amie – sans qutres précisions.
- Le Docteur Palazolli, dit Pala (orthographié ici avec deux l), est l’urologue qui soigne Régis Gignoux et lui administre sa dernière dose de morphine avant qu’il ne s’éteigne (voir la lettre 349 du 13 mai 1931 de Francis Jourdain à Marguerite Audoux).Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- francis jourdain (1876-1958) expose des tableaux dès 1897, puis s’intéresse à la décoration (c’est lui qui dessine les meubles de la romancière, actuellement visibles au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine). L’artiste se double d’un écrivain, mettant son talent au service de monographies (sur Toulouse‑Lautrec ou Rodin) et de témoignages : Né en 76, Jours d’alarme (une chronique de la Seconde guerre), et surtout Sans remords ni rancune, où il fait revivre les heures de gloire du Groupe de Carnetin. Ses liens avec Marguerite Audoux sont donc étroits, du début à la fin de l’aventure littéraire. Son père, Frantz Jourdain, connaît Mirbeau ; Francis Jourdain va donc lui proposer le manuscrit de Marie‑Claire. Mirbeau promeut dignement (et plus que fermement) le premier roman de la couturière. Contrairement à d’autres membres de la famille littéraire, Francis Jourdain restera un ami fidèle jusqu’au bout.
- Baboulot (surnom apocopé ici en Baboul) est son dernier (Frantz-Philippe, de la même année que Paul (1906)
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold‑Robert (la mère de Léon‑paul Fargue ne devient‑elle pas « Farguette » ?...).
- Amélie Perrier est l’une des meilleures amies de la romancière. Voir la carte postale (366) qu’elles coécrivent de l’Île-d’Yeu, Marguerite Audoux et elle, à la mère de Léon-Paul Fargue le 7 août 1933.
- Vitali et Emma sont, rue Léopold-Robert, les vieilles voisines parisiennes de Marguerite Audoux.
- Le Docteur Palazolli, dit Pala (orthographié ici avec deux l), est l’urologue qui soigne Régis Gignoux et lui administre sa dernière dose de morphine avant qu’il ne s’éteigne (voir la lettre 349 du 13 mai 1931 de Francis Jourdain à Marguerite Audoux).
- Roger et Maurice sont les frères cadets de Paul.
- né en 1999, Georges Reyer (improprement orthographié Meyer dans la présente lettre), est le premier biographe de la romancière (Un Cœur pur : Marguerite Audoux, Grasset, 1942). C’est le manuscrit de son premier roman, destins croisés, qui va être publié dans la collection blanche de Gallimard l’année suivante (1929), que Marguerite Audoux vient de terminer
- Sculpteur et médailleur né à Marcille (en Seine‑et‑Oise) le 26 mars 1903, élève de Jean Boucher, Félix Joffre obtient le Prix de Rome en 1929 avec L’été.