FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 septembre 1863
Godin poursuit son compte-rendu des expériences qu'il a faites après sa lettre de l'avant-veille sur le robinet de Cantagrel pour en réduire le bruit. Il ajoute que, préoccupé par la fête de dimanche, il a oublié de lui parler des appareils de chauffage au gaz qu'il veut construire et lui demande d'y réfléchir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur D. Gain, 30 septembre 1863
Godin répond à la lettre de D. Gain du 28 septembre 1863 en l'assurant de son cours à tout projet de ligne de chemin de fer passant par Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Faton de Favernay, 5 octobre 1863
Godin demande au préfet de l'Aisne un rendez-vous la semaine suivante.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Malardot, 9 octobre 1863
Godin répond à une demande d'emploi de la part de Malardot. Il lui indique qu'il a suffisamment d'employés dans son usine en ce moment, qu'il n'a pas besoin d'un comptable uniquement comptable, mais qu'il est prêt à examiner la candidature d'une personne apte à convenablement placer ses produits après qu'il ait eu un entretien avec elle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Malardot, 15 octobre 1863
Godin accorde à Malardot la somme de 30 F pour couvrir les frais de son déplacement à Guise. Il lui indique le moyen de s'y rendre par chemin de fer de la voie de Charleroi jusque Landrecies ou Bohain puis par voiture.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 octobre 1863
Godin avertit Cantagrel qu'il compte se rendre à Paris pour s'entretenir de la proposition qu'il lui a faite et y examiner l'état de ses affaires. Il évoque des spécimens d'appareils de chauffage dont il ne veut pas presser la commercialisation en raison des nombreuses affaires qui l'accaparent déjà. Il lui explique que malgré sa répugnance à l'égard des brevets en raison des déboires industriels qu'ils lui ont causés, il songe à faire breveter un système de chauffage à introduire dans toutes les cheminées, mais qu'il voudrait auparavant intéresser les architectes et fumistes de Paris. Il exprime sa crainte de devoir fonder une maison de commerce à Paris pour éviter la contrefaçon par les maisons de Paris. Sur les phalanstériens : « Si pour le malheur des Phalanstériens il n'y avait pas si peu d'hommes pratiques et travailleurs parmi eux, l'affaire serait plus facile et je proposerais quelque chose au nom de l'œuvre que j'ai commencée, mais ce serait je pense entrer dans une fausse voie. » Dans le post-scriptum, il signale à Cantagrel qu'il n'a pu s'occuper de son robinet, qui donne des coups de bélier effrayants, car ses principaux employés sont tombés malades.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 novembre 1863
Godin annonce à Cantagrel qu'il part lundi matin pour Paris, qu'il aimerait passer la soirée avec lui et qu'il descend à l'hôtel du Louvre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 19 novembre 1863
Godin annonce à Cantagrel qu'il peut venir à Guise voir deux modèles de cheminée afin qu'il lui fasse ses observations. Il lui communique une lettre d'une maison de commerce à visiter avant de venir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 novembre 1863
Godin demande conseil à Oudin-Leclère sur ce qu'il doit faire à l'égard de la chanson diffamatoire qui semble liée au scandale fait par sa femme pour introduire une demande en séparation : « On a chanté cette chanson dans des cafés et on l'a fait copier publiquement sous la dictée des chanteurs. » Dans un long post-scriptum, il informe Oudin-Leclère : que sa femme avait fait appeler le brigadier de gendarmerie par son frère Lemaire dans la soirée du mercredi, jour de son scandale, pour dresser procès-verbal d'une tentative d'étranglement ; que le brigadier a mené au Familistère une enquête de sa propre initiative semble-t-il ; que le procureur impérial lui a dit qu'il ne pouvait être saisi de ces faits qu'à l'audience.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 novembre 1863
Godin fait à Cantagrel le récit du scandale qui s'est produit à Guise à son retour de Paris : « Je ne me doutais guère pendant mon séjour de Paris qu'une machination infernale à la façon des scènes du Juif errant d'Eugène Sue s'organisait contre moi de façon à me frapper à mon arrivée. Rodin [le jésuite du Juif errant et sa séquelle commencent leur attaque et ma femme leur sert d'instrument. » Godin raconte l'attitude étrange de sa femme le soir et le lendemain de son arrivée, qu'une chanson diffamatoire sur le « Falanstère » et lui-même fut diffusée et reproduite dans la filature de Guise et placardée dans la ville et comment sa femme fit du vacarme le lendemain matin en l'accusant de violence pour obtenir la séparation. Godin suggère que la femme du chef de la filature, proche des autorités ecclésiastiques a quelque chose à voir avec le scandale. Godin pense qu'il s'agit d'une machination pour empêcher la construction du second Familistère. Il demande à Cantagrel quel avocat à Paris pourrait défendre le Familistère, pour un procès en diffamation et un procès en séparation. Il lui indique finalement que les « esquisses » [des cheminées] sont prêtes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 novembre 1863
Godin demande à Cantagrel de chercher un avocat capable de défendre le Familistère, non un avocat phalanstérien, mais une notabilité du barreau. Godin avance le nom de Darimon, avocat député chargé de la question du travail dans le journal Le Presse. Il indique à Cantagrel qu'il ne connaît pas Versigny et que Morellet n'a pas l'autorité désirée. Godin explique à Cantagrel que l'insinuation d'adultère est une invention de sa femme et tire son semblant de vérité de la collaboration de Marie Moret à ses travaux scientifiques et à l'éducation de l'enfance au Familistère. Il communique à Cantagrel une copie de « l'ignoble et sale chanson ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1863
Godin remet à Cantagrel une copie de la demande formée en séparation de corps par sa femme contre lui, ainsi que le « sale libelle » que le maître de l'hôtel Pierre a reçu par la poste de même que Bilaudel, directeur de la filature, et qui a été reproduit et diffusé dans la ville. Il l'informe qu'il a relevé le nom des personnes qui ont fait copie de l'original de la chanson qu'un habitant du Familistère lui a remise. Il lui explique qu'il a renoncé à envoyer une copie du libelle au procureur impérial pour laisser la décision à son avocat. Il l'avertit qu'il rédige un mémoire pour son avocat et qu'aussitôt après il partira pour Paris afin de se concerter avec lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1863
Godin demande à Cantagrel de ne pas venir à Guise, car le procès en séparation de corps est devenu inévitable : « ma femme est devenue l'esprit du mal. » Il lui annonce qu'il a été prévenu par le président du tribunal qu'une plainte d'adultère a été déposée par celle-ci au parquet, et qu'un placard diffamatoire en forme de décret est arrivé hier par la poste. Il revient sur la question du choix d'un avocat et espère que son procès soit l'occasion de relever le Familistère et de faire sortir d'un grand mal un plus grand bien.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Lemaire, 27 novembre 1863
Godin informe sa belle-mère que sa lettre à Esther n'a servi à rien selon Charles, aussi il ne lui a pas demandé de venir à Guise pour la raisonner : « Esther n'écoute plus que la voix de la haine et elle est sourde à tout sentiment venant de la cour ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 novembre 1863
Godin remet à Oudin-Leclère les deux assignations que sa femme lui a fait délivrer et lui demande conseil. Il informe Oudin-Leclère que sa femme a déposé plainte pour adultère, mais qu'il n'en connaît pas les motifs. Il lui demande des renseignements sur ce point et de lui faire savoir quand l'affaire sera appelée au tribunal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1863
Godin remet à Cantagrel copie de l'assignation qui lui a été remise le jour même. Il lui indique qu'il comprend qu'il doit aller à Paris pour faire le choix de son avocat et lui remettre son mémoire mais, mais qu'il ne peut faire ce choix par lui-même. Il lui demande de consulter les avocats sur la question de la place qu'aura le Familistère dans ce procès. Il lui explique que l'appartement de Marie Moret est séparé du sien par une bibliothèque commune dont les portes sont fermées à clef.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 3 décembre 1863
Émile Godin donne à son père des informations sur les nouveaux événements survenus à Guise. Madame Vigerie a appris la veille au soir qu'une nouvelle chanson avait été affichée dans la nuit précédente. Fayon a montré à madame Vigerie un exemplaire qui avait été collé sur sa boutique. Madame Vigerie, qui n'a pu en prendre copie, dit qu'il n'est pas question de Godin, mais de toute la famille Moret. Madame Ville a dit à Fayon que 20 personnes chantaient la chanson chez Pierre. Émile Godin estime que la chanson doit avoir 7 couplets. A. Villot a reçu un placard par la poste, qu'il n'a pas voulu confier à Émile par peur d'envenimer les choses. Émile explique qu'il n'a pas voulu laisser emporter par madame Lemaire une glace se trouvant dans l'appartement de sa mère. Il l'informe qu'un vent très fort a causé des dégâts dans l'usine. Il regrette que la population guisarde mette tant d'acharnement à diffuser des insultes. Il ajoute des informations relatives à Laloux, Charles, Esther Lemaire, son grand-père. Dans le post-scriptum, il annonce à son père que madame Vigerie vient de lui donner un exemplaire de la chanson chantée la veille chez Pierre et qu'on dit que c'est madame Carlier qui a reçu la chanson par la poste et l'a diffusée.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 5 décembre 1863
Émile Godin demande à Cantagrel pourquoi il est sans nouvelles de son père, parti de Guise le 1er décembre. Il demande à Cantagrel de dire à Godin qu'un bateau de fonte est arrivé lundi. Il lui donne des nouvelles de son grand-père et lui annonce que Vigerie lui a dit qu'un nouveau placard en forme de décret avait paru. Il décrit l'essai qui a été fait de la fonte, juge qu'elle est de bonne qualité et indique qu'il fait décharger le bateau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 10 décembre 1863
Godin remet à Versigny une « note des dates » et la copie de fragments de manuscrits laissés par madame Godin avant de quitter la maison. Il l'informe qu'il verra son avoué le jour même, que sa femme est venue hier enlever ses effets et qu'il est question d'un inventaire de tout l'avoir mobilier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 décembre 1863
Godin demande à Cantagrel de lui retourner les originaux de la diffamation et la correspondance avec laquelle ils les ont comparés. Godin assure Cantagrel qu'il ne fait pas de doute que l'auteur de la diffamation est complice de sa femme, car elle s'attache à faire disparaître ce qui a rapport à lui. Il demande à Cantagrel d'aller voir monsieur et madame Brullé, car il n'a pas reçu de lettre de celui-ci.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 11 décembre 1863
Godin informe Versigny que son avoué ne lui a rien appris de nouveau, que sa femme demande une provision de 12 000 F et que lui-même propose 5 000 F. Godin explique à Versigny que son avoué lui a recommandé de différer les poursuites en diffamation contre celui qui en est l'origine, afin d'obtenir une preuve contre lui. Godin, qui ne pense pas obtenir de preuves valables, demande son avis à Versigny sur l'opportunité des poursuites. Il cite une note que Cantagrel lui a écrite de chez Versigny à propos d'une enquête.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 12 décembre 1863
Godin communique à Versigny la copie d'une lettre de son ancien directeur [de l'usine de Laeken]. Il l'informe qu'un mouvement de réaction se produit à Guise contre les diffamations dont il est l'objet depuis le 15 novembre, dont il pense que les instigateurs sont sa femme et un complice, ancien employé de sa maison « qui lui a fait toucher le piano pendant un an ». Il explique que ses soupçons sont fondés sur une menace qu'il lui a écrite quand il est parti de chez lui il y a deux ans, que sa femme a fait disparaître. Il ajoute qu'en venant enlever ses effets, sa femme a pris soin d'enlever un discours prononcé par Camatte à la louange de Godin à l'occasion de la Sainte-Cécile il y a deux ans, que la rumeur fait de Camatte l'auteur des libelles et chansons, que ce dernier est peut-être caché à Guise et qu'il a quitté la maison qui l'employait. Godin précise que Camatte était avant 1848 propriétaire d'un pensionnat important de Versailles et qu'il aurait été soupçonné d'assassinat d'un élève et qu'il aurait été acquitté par la cour d'assises de Versailles. Godin suggère à Versigny qu'il pourrait enquêter sur cet homme qui pourrait être appelé par sa femme comme témoin de réputation, qui joue de l'orgue dans l'église et passe pour un pianiste distingué à Guise. Il signale enfin à Versigny que Cantagrel détient de la correspondance de Camatte et la chanson qu'il a écrite contre lui-même.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 13 décembre 1863
Godin communique à Oudin-Leclère copie d'un extrait d'une lettre que Versigny lui a écrite sur la conduite à tenir lors de la première audience de l'affaire de séparation avec Esther Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère de fournir à Versigny les renseignements qu'il demande sur la procédure. Il lui annonce qu'il lui enverra prochainement l'examen sommaire fait par Versigny des faits présentés par Esther Lemaire. Godin rappelle à Oudin-Leclère ses bons services pour le sauver d'un mauvais procès à Vervins et croit qu'il agira avec le même soin dans cette affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 15 décembre 1863
Godin transmet à Versigny une copie de son examen des faits présentés par Esther Lemaire revue par ses soins et l'informe qu'il a demandé à Oudin-Leclère de l'informer de la procédure du tribunal de Vervins. Il lui demande s'il est utile de lui fournir une note sur les préventions à son égard à Guise : « Comme précédent à la position exceptionnelle que je possède à Guise, j'ai eu à souffrir dans l'opinion par suite des événements de 1848. Je me trouvais par hasard à Paris à la révolution de février qualifié de socialiste. Avec cela, vous pouvez comprendre le reste. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 décembre 1863
Godin communique à Cantagrel une lettre de Séguin et Regnier, qui semble demander des délais de paiement, et la réponse qu'il leur fait. Godin informe Cantagrel qu'il a des doutes sérieux sur la bonne marche de la maison de Séguin et Regnier. Il lui demande de les voir pour connaître leur situation.
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