Accuse réception de la lettre d'Offroy et Cie du 5 septembre 1894 et envoie le récépissé signé.

Nombreuses questions sur des placements de fonds en Suisse.

Confirme sa lettre du 31 août 1894 sur la commande d'une nouvelle paire de bottines.

Accuse réception la lettre de Veuve Laporte du 5 septembre 1894 et des manuscrits qui n'ont pu être insérés dans le numéro du Devoir du mois. Marie Moret envoie avec cette lettre plusieurs articles à insérer dans le prochain numéro d'octobre qu'il faut mettre en composition. Pascaly en vacances, Marie Moret demande à ce qu'elle soit la seule à recevoir les épreuves à corriger.

Accuse réception de la lettre de Ménochet datée du 9 septembre 1894 et de son mandat poste de 14 F pour son réabonnement d'un an au journal Le Devoir et la commande du livre de Bernardot que Marie Moret lui fait parvenir avec cette lettre.

Accuse réception de la carte de Camille Fabre et a lu avec intérêt l'article du journal L'Éclair qui parle de lui. Envoie quelques ouvrages pour répondre à ses « préoccupations de la culture intellectuelle et morale des jeunes détenus » de la prison dont il est directeur.

Accuse bonne réception du corset mais il manque une agrafe. Envoie un mandat poste de 54 F pour solder la facture.

Marie Moret compatit à la douleur de Lucy Latter dont « l'ami qui était comme un second père » pour elle est décédé. Sur son intérêt pour le voyage de Lucy en Allemagne et son ravissement quant à la bonne appréciation des méthodes et travaux de Lucy à l'Exposition éducationnelle de Londres. La remercie pour les nouvelles de la famille Pagliardini et espère que Le Devoir arrive bien à Londres. Dans le numéro d'octobre, article sur la Fête de l'Enfance et dans celui de novembre le compte-rendu annuel des opérations de la Société du Familistère. Sur les choses qui suivent leur cours au Familistère, sa sœur et sa nièce qui travaillent pour les écoles et elle-même qui travaille au Devoir.

Explique que les fonds qu'elle aura à placer proviennent de ses valeurs appelées au remboursement dans la Société du Familistère, dont elle disposera après l'assemblée générale de l'Association, le 7 octobre 1894. Souhaiterait accepter la proposition du directeur de la Banque d'acheter dès maintenant des valeurs mais elle préfère les payer comptant : elle attend donc l'assemblée générale.

Annonce l'envoi d'un chèque de 75,85 F à Henry Herth.

Accuse réception des produits commandés et envoie un chèque de 75,85 F pour solder la facture. Commande une nouvelle paire de bottines doublées molleton blanc pourvues d'une double semelle liège encore plus débordante que pour celles reçues.

Marie Moret remercie Le Bon Marché pour leur lettre annonçant l'envoi prochain des bas commandés et les prie de joindre à l'envoi plusieurs échantillons de tissus.

Commande un chapeau amazone en feutre souple de la même nuance que le chapeau qu'elle expédie avec sa lettre. Demande le prix et le délai de fabrication.

Demande à Picot s'il peut refaire la basane du bureau de Marie Moret, en combien de temps et à quel prix.

Sur l'intérêt de la lettre de Tito Pagliardini parlant du mouvement d'évolution sociale : recommande la lecture de la brochure de Gide Les prophéties de Fourier. Sur le réabonnement de Tito Pagliardini au Devoir : le remercie de l'envoi de sa souscription mais désire désormais lui offrir. Sur le compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère paru dans le numéro de novembre du Devoir : au sujet de la pauvreté, de la capacité administrative des travailleurs, nécéssaire pour le soutien et le développement des associations ouvrières. Besoin de multiplier les écoles professionnelles et de garantir l'éducation des jeunes jusqu'à 18 voire 21 ans.

Accuse réception des bas commandés ; commande une jupe et un jersey. Le jersey est à réaliser d'après le jersey qu'elle leur fait parvenir avec cette lettre et une note explicative, la jupe selon les consignes indiquées sur une note (mesures, montage, composition…).

Accuse réception d'une lettre du Bon Marché à propos d'un retour à laquelle elle ne comprend rien : explique qu'il y a deux veuves Godin à Guise, qu'il y a dû avoir une erreur d'adresse. Rappelle sa commande du 17 septembre 1894 et leur demande de la fixer aussitôt.

Retourne avec cette lettre les 17 pages d'épreuves corrigées pour le prochain numéro du Devoir ; espère recevoir bientôt le numéro de septembre ; leur renvoi un exemplaire des étiquettes faites l'année dernière : commande de 400 autres exemplaires ; leur propose de lui envoyer la nouvelle composition pour le bon à tirer.

Réponse à la lettre de Picot du 19 septembre 1894 : les travaux prendraient 2 heures et coûteraient 10 F ; le prie de procéder aux travaux, dès le lendemain si possible.

Transmet les condoléances de Fabre à Grançon.

Envoie un chèque de 62 F pour solder la facture de la commande du 17 septembre 1894.

Annonce l'envoi de deux chèques : l'un de 62 F au Bon Marché et l'autre de 18 F à Ducrot. Demande aux banquiers de lui envoyer l'état des encaissements auxquels ils ont procédé pour son compte et de lui retourner les certificats de ses obligations Suez 3% une fois régularisées.

Envoie un chèque de 18 F pour une commande de 12 demi-pots de pommade Barral.

Sur l'échange gratuit du Devoir avec le journal La France socialiste : fait parvenir à son directeur les 3 derniers numéros du Devoir et le prie d'adresser le service d'échange à Pascaly.

Remercie Juliette Cros pour l'envoi d'une caisse de raisins blancs depuis Montauban. Sur le départ prochain de la famille Moret-Dallet à Nîmes, après avoir assisté à l'assemblée générale annuelle de la Société du Familistère du 7 octobre 1894 et réglé quelques affaires. Demande des nouvelles de la famille de Juliette Cros et si elle est toujours à Corbarieu, en quel cas Marie Moret espère que cette lettre et Le Devoir, envoyés à la même adresse, lui seront transmis.

Demande une explication concernant le nombre d'obligations Suez 3 % qui lui semble incorrect sur l'état de son compte : 55 au lieu de 58 obligations.

Renvoie le chapeau tout juste reçu pour que Vitoux puisse changer la bande de satin par une bande de cuir pour que le chapeau tienne mieux. Regrette que le feutre soit « comme défraichi » par endroit.

Accuse réception des bottines qui lui conviennent : le prie de garder ses mesures. Envoie un chèque de 53,85 F en règlement de la facture et commande, en post-scriptum, une nouvelle paire de bottines.

Informe de l'envoi d'un chèque de 53,85 F à Henry Herth.

Transmet les condoléances de Pascaly à Grançon. Marie Moret lui conseille de suivre « le mouvement de la vie » car « c'est en se rendant utile aux autres qu'on supporte le mieux sa peine ». Envoie des brochures de Gide et des exemplaires du Devoir à Grançon qu'elle le charge de distribuer aux personnes dont elle a indiqué le nom en couverture.

Accuse réception des 21 épreuves qu'elle enverra à Veuve Laporte corrigées demain. Confirme sa commande des 400 étiquettes et leur redemande l'envoi de la facture du Devoir de septembre. Les brochures du Devoir sont arrivées en bon état.

La famille Moret-Dallet remercie chaleureusement Juliette Cros pour le nouvel envoi d'une caisse de raisins de Montauban.

Envoie un mandat poste de 7,60 F pour une commande de quatre ramettes de papier pelure glacé et collé.

Commande de plusieurs produits : des suppositoires Chaumel à l'hamamélis, un pot de vaseline à la cocaïne, de la vaseline blanche, du vin de Kola, de la brillantine Goemmer, de l'eau dentifrice Raspail, de la poudre savon de Raspail et des savons antiseptiques.

Rappelle à Mme Piret qu'elle a mis en garde chez son fourreur une jaquette et un vêtement, tous deux garnis skungs ; demande le retour de la jaquette en drap noir bouclé au Familistère, l'autre sera à envoyer plus tard à Nîmes. Mme Piret de passage à Guise : déplacement non nécessaire si les Moret-Dallet sont ses seules clientes de la ville car elles s'apprêtent à partir à Nîmes.

Accuse réception de la jupe et du jersey mais renvoie ce dernier car il n'est pas dans la nuance demandée. Exprime sa vive contrariété.

Confirme l'envoi du jersey exécuté dans la mauvaise nuance et rappelle qu'elle souhaite un jersey nuance loutre, conformément aux instructions de sa lettre du 13 septembre 1894. Rappelle qu'il s'agit du deuxième désagrément avec eux.

Demande l'envoi d'échantillons de tissus jersey laine molletonnée nuance loutre.

Envoie 0,75 F en timbres postaux pour la commande de L'Indicateur des chemins de fer du 7 au 13 octobre 1894.

Annonce l'envoi d'un chèque de 197 F à Veuve Laporte.

Rappelle à Morin, Fillot, Ricois et Cie qu'il ne faut pas qu'ils oublient les poches sur le jersey commandé le 19 septembre 1894.

Envoie un chèque de 197 F en règlement de la facture de septembre 1894. Confirme la réception des étiquettes pour Le Devoir ; retourne des épreuves corrigées pour le prochain numéro du journal ; sur la composition et les corrections du prochain numéro.

Adresse aux banquiers 3 000 F, des certificats d'obligations Suez 3 % et ses titres de rente française. Les prie d'encaisser les arrérages de ces valeurs et de lui retourner les certificats d'obligations Suez 5 %, ainsi que de veiller aux renouvellements des titres de rente. Demande l'opération de plusieurs encaissements sur son compte.

Insiste sur sa volonté d'obtenir exactement la paire de bottines commandée par lettre du 26 septembre 1894.

Accuse réception des produits commandés et envoie un chèque de 35,15 F en règlement de la facture.

Envoie un chèque de 6 F pour solder le supplément demandé pour la réalisation du jersey loutre. Elle y joint une note précisant les consignes d'exécution du jersey.

Annonce l'envoi de deux chèques : l'un de 6 F pour Le Bon Marché et l'autre de 35,15 F à Fumouze frères.

Commande 500 feuilles de papier à en-tête identique à celle de la lettre qu'elle envoie.

Informe qu'elle transmettra à Pascaly la communication que Virginie Griess-Traut vient de lui envoyer pour Le Devoir. Cependant, le numéro d'octobre est déjà tiré et celui de novembre sera consacré aux compte-rendus de plusieurs assemblées générales. Sur son doute concernant l'adhésion de la Société de paix du Familistère aux idées de Virginie Griess-Traut.

Accuse réception des échantillons de tissus demandés et renvoie l'échantillon sélectionné ainsi qu'un jersey modèle. Les prie de faire attention à la nuance sélectionnée et de lui communiquer la facture. Demande le temps nécessaire à la réalisation et l'expédition.