Informe madame L. Poulain qu'en raison du retard de sa réponse, elle s'est adressée à un autre fabricant.

Préparation du numéro de juillet 1897 du journal Le Devoir : demande les épreuves des « Documents biographiques » et de la brochure Le Féminisme. Dans le post-scriptum, Marie Moret accuse réception de l'exemplaire du numéro de juin 1897 du Devoir et de la facture ; elle joint à sa lettre un chèque de 197 F.

Renvoie à Émile Acker le bon à tirer de l'épreuve des cartes qu'elle vient de recevoir. En l'absence des échantillons de papier promis, elle commande : 100 cartes « deuil n° 1 » sur bristol français et 100 cartes « deuil n° 1 » sur ivoire anglais. Adresse un chèque de 13,75 F à Émile Acker.

Retourne à Adolphe Rainal le corset envoyé pour essayage. Indique plusieurs modifications à faire. Demande à Rainal de conserver les mensurations du corset pour une nouvelle commande, si celui en fabrication convient. Demande à Rainal d'envoyer sa facture.

Accuse réception des 1 000 F envoyés par la banque ; informe la banque qu'elle envoie un chèque de 13,75 F à Émile Acker.

Suite à la lettre d'Adolphe Rainal du 10 juin 1897, confirme sa lettre du 11 juin 1897 et demande à Rainal de s'abstenir d'ajouter des pinces à la ceinture : « Votre corset va très bien ainsi, et il échappe aux critiques si fondées contre les corsets qui dépriment des organes essentiels. » Envoie à Rainal un chèque de 42 F. Demande à Rainal de continuer à mentionner le Familistère sur l'adresse pour ne pas se tromper de veuve Godin.

Informe la banque qu'elle envoie un chèque de 42 F à Adolphe Rainal.

Préparation du numéro de juillet 1897 du journal Le Devoir : renvoi d'épreuves et en attente d'autres épreuves ; envoi du manuscrit des « Documents biographiques » ; Auguste Fabre remettra son manuscrit sur « Le Féminisme » directement à l'imprimerie.

Annonce l'envoi d'un chèque de 14 F à monsieur Scipion Coulon. Rappelle sa demande d'un carnet de chèques.

Accuse réception du « schal » commandé par Marie Moret ; envoie un chèque de 14 F.

Préparation du numéro de juillet 1897 du journal Le Devoir : sur les épreuves du numéro ; en attente des épreuves de l'article de Fabre sur « Le Féminisme ».

Réponse à la lettre d'Eggimann et Cie du 7 mai 1897 : Le Devoir n'a pas la capacité de publier des compte rendus d'ouvrages, sinon ceux dont les idées s'accordent au but du journal. Envoi du numéro de mai 1897.

Accuse réception du carnet de chèques [commandé le 10 juin 1897].

Confirme les termes de la lettre écrite à monsieur Sibra-Rucquoi par Marie-Jeanne Dallet qui contenait un mandat postal de 6,45 F pour solde des travaux de son correspondant. Envoie un petit châle à teindre dans la même teinte loutre que le jersey envoyé récemment à Sibra-Rucquoi ; demande le prix de ce dernier travail et la date de retour du jersey et du châle. Prie Sibra-Rucquoi de libeller complètement l'adresse de Marie Moret au Familistère de Guise car il existe plusieurs veuves Godin à Guise.

Demande à son correspondant de venir la voir au Familistère pour qu'elle le paye des travaux effectués dans sa maison de Lesquielles-Saint-Germain.

Envoi d'un chèque de 3,85 F pour solde de la facture de Sibra-Rucquoi concernant la teinture d'un fichu de laine et soie.

Envoie les articles « Mouvement des assurances » et « État-civil » pour Le Devoir de juillet 1897 duquel elle attend les épreuves.

Accuse réception des épreuves du tiré à part des « Documents biographiques » et du tiré à part du « Féminisme ». Fabre demande de ne plus imprimer le tiré à part de « Féminisme » sans avoir envoyé l'épreuve à Marie Moret. Demande les épreuves des articles « Documents biographiques » et « Féminisme » du Devoir de juillet 1897. Matières envoyées par Pascaly : lui adresser l'épreuve de la « Chronique parlementaire » ; adresser à Marie Moret la totalité des épreuves et des manuscrits. Envoi du sommaire du numéro de juillet 1897 ; ne manque plus à ce numéro que le « Mouvement des assurances » et « L'État-civil » ; absence d'article sur la paix.

Informe la banque qu'elle envoie un chèque de 300 F à Jules Pascaly et un autre de 3,85 F à monsieur Sibra-Rucquoi.

Sur la reprise de l'échange entre La Revue féministe et Le Devoir : Marie Moret a envoyé à Claire Dussard les numéros du Devoir de février à juin 1897 ; la Revue féministe ne parvenait plus au Devoir depuis juillet 1896. Le Devoir publie en ce moment un travail sur la question féministe qui doit donner lieu à la publication d'une brochure. Outre des numéros du Devoir, Marie Moret adresse des brochures à Clotilde Dussard.

Remercie Guillaumin et Cie pour l'envoi des revues commandées le 30 mai 1897. Commande d'un exemplaire du dernier numéro de L'Écho de l'enseignement, auquel un de ses correspondants, résidant à La Plata (Argentine), voudrait s'abonner.

Envoi d'un chèque de 25 F pour solde du deuxième semestre 1897 de l'abonnement du Devoir à la Société des gens de lettres.

Accuse réception des épreuves des « Documents biographiques » du numéro de juillet 1897 du Devoir et les retourne après correction. Sollicite une deuxième épreuve de ces pages. En attente des épreuves de l'article « Féminisme » et de la 5e feuille des « Documents biographiques ».

Informe la banque qu'elle envoie un chèque de 25 F à la Société des gens de lettres et un chèque de 25,80 F à Fumouze frères.

Envoi d'un chèque de 25,80 F et commande d'articles de soin et d'hygiène : vaseline blanche, brillantine Gœmmer, mixture dessicative, poudre de savon Raspail.

Accuse réception du corset envoyé par Adolphe Rainal et demande s'il lui est possible de fabriquer un même corset dans un tissu jersey de soie noire au lieu de l'étoffe résistante du précédent.

Envoi d'un chèque de 7,50 F pour un abonnement à L'Écho de l'enseignement au nom de monsieur A. Chord, directeur du collège Richelieu, calle 55 à La Plata (Argentine), à compter du 1er juin 1897.

Envoie à madame veuve Laporte les épreuves corrigées de l'article « Le Féminisme » du numéro de juillet 1897 du journal Le Devoir. Adresse à Jules Pascaly le manuscrit et l'épreuve de l'article « Chronique parlementaire », en raison d'une lacune dans le texte.

Réponse à la lettre de Chord adressée à François Dequenne le 18 mai 1897, contenant la somme de 25 F. Inscription de Chord parmi les abonnés au Devoir ; envoi des numéros du journal de janvier à juin 1897. Demande faite à Garnier frères d'un abonnement annuel au nom d'A. Chord à la revue L'Écho de l'enseignement. Envoi de livres et brochures : Solutions sociales et Le Gouvernement..., La politique du travail, Études sociales n° 3 à 10 , de Godin, l'Histoire des pionniers de Rochdale, etc. Signale à A. Chord que le bureau du Devoir ne fait pas les commissions en librairie et que sa démarche à l'égard de Garnier frères est exceptionnelle. Compliments à A. Chord « pour votre œuvre ».

Informe la banque qu'elle envoie un chèque de 7,50 F à Garnier frères.

Envoie à madame veuve Laporte les épreuves corrigées des articles « Lutte contre l'alcoolisme », « Faits » et « Mouvement féministe » du numéro de juillet 1897 du journal Le Devoir. Demande de l'attention à la pagination du numéro du Devoir si les modifications apportées par Jules Pascaly à son article « Chronique parlementaire » venait à le rallonger d'une page. En attente de l'épreuve de la 5e feuille des « Documents biographiques ».

Annonce à Sophie Quet qu'elle va lui adresser par lettre recommandée le montant de ses appointements du mois.

Envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour ses appointements du mois de juin 1897. Demande de ses nouvelles. Nouvelles de Guise : chaleurs étouffante et orages, mais bonne santé de la famille. Rappel de quelques tâches domestiques : entretien des lainages, bordures des tapis et dessus du lit de Marie Moret à réparer. Le post-scriptum évoque une photographie sur laquelle Sophie Quet apparaît dans la cour de la maison de Nîmes, et les travaux photographiques de Marie-Jeanne Dallet au Familistère.

Annonce l'envoi d'un chèque de 113,60 F à monsieur G. Gamel, pharmacien à Nîmes.

Réponse à la lettre d'Adolphe Rainal du 28 juin 1897, indiquant que les corsets en tissu jersey se déforment rapidement à l'usage. Marie Moret avait l'espoir qu'un corset fabriqué par Adolphe Rainal avec un tissu jersey des Grands magasins du Louvre ou du Printemps serait plus résistant. Demande à Rainal de confectionner un corset dans le tissu le plus souple dont dispose Rainal sur le modèle de celui livré récemment. Suivent des recommandations de mensuration. Demande d'ajouter un lacet de rechange au corset et de lui préciser ce qu'elle doit ajouter pour cela aux 43 F du corset. Demande d'employer les baleines et les ressorts les plus souples.

Accuse réception de la lettre de Victor Barca du 27 juin 1897 et du mandat de 10 F qu'elle contenait pour son réabonnement annuel au journal Le Devoir. Sur E. Barca, de Paris, un parent de Marie Moret avec lequel Victor Barca l'avait mise en relations en 1895 : en septembre 1896, E. Barca a envoyé 10 F à Marie Moret pour un abonnement au Devoir, lui demandant de réserver les numéros en attendant qu'il donne de ses nouvelles ; sans nouvelles d'E. Barca depuis ; le numéro de juin 1897 lui a été adressé au 5, rue Michel-le-Comte avec la mention « Faire suivre en cas de changement de domicile ».

Réponse à la lettre de Garnier frères du 29 juin 1897. Marie Moret confirme que c'est bien elle et non la Société du Familistère qui leur a adressé un chèque et demande que lui soit remboursée en timbres postaux la différence entre le montant de son chèque de 7,50 F et la somme qui est due (5,50 F).

Réponse au télégramme de madame Laporte du 1er juillet 1897 : les manuscrits envoyés ne sont pas arrivés et se sont égarés en route. Envoi d'épreuves corrigées pour le numéro de juillet 1897 du Devoir. Sur la publication dans Le Devoir de la suite de Sans famille. Rappelle que l'imprimerie doit envoyer un exemplaire du journal à Pascaly et à Moret dès que le numéro sort de presse. Accuse réception de la 5e feuille des « Documents biographiques ». Sur l'avenir de l'imprimerie Veuve Laporte : « monsieur Émile » [fils aîné de madame Laporte] a informé Marie Moret de l'intention de madame Laporte de céder l'imprimerie et que lui-même avait l'intention de chercher un emploi dans une autre imprimerie, peut-être chez Dubois et Cie à Saint-Quentin (Aisne) ; Marie Moret indique qu'elle témoignera favorablement des qualités d'Émile Laporte si on lui demandait des renseignements sur son compte.

Sur un problème de livraison du courrier : la lettre de Marie Moret à Sophie Quet du 28 juin 1897 a été retournée à Marie Moret ; il pourrait en être de même de la lettre recommandée du 29 juin 1897. Marie Moret n'écrit que le nom de Sophie Quet [sans mention du sien] sur l'adresse de la lettre du 2 juillet 1897 et demande à Sophie Quet de dire au facteur de faire attention au destinataire.

Réponse à la lettre de Sophie Quet du 2 juillet 1897 : Marie Moret contente de la bonne entente de Sophie Quet avec le facteur ; Marie Moret en accord avec le projet de Sophie Quet d'aller voir son père ; lui demande de saluer mademoiselle Delon. Informe Sophie Quet qu'Auguste Fabre est bien arrivé au Familistère.

Demande l'envoi d'échantillons de tissu surah merveilleux nuance rubis glacé de noir.

Marie Moret demande à Émile Venet-Baudeville d'aller le voir le 7 juillet 1897, s'il fait beau, à Lesquielles-Saint-Germain pour s'entendre avec lui sur des travaux à faire dans sa maison ; elle veut profiter de la présence d'un de ses amis [Auguste Fabre] pour prendre les décisions à ce sujet.

Marie Moret prie la bibliothèque municipale de Lyon d'accepter le don de brochures et des numéros du Devoir de février 1896 à juin 1897 ; elle souhaite adresser régulièrement le Devoir à la bibliothèque. Elle regrette de ne pouvoir ajouter le numéro de janvier 1896, où se trouve la première partie d'une étude sur la représentation du travail. Elle justifie ainsi cette proposition : « L'œuvre du Familistère de Guise se rattachant étroitement à l'évolution sociale générale, les « Documents pour une biographie complète du fondateur J. B. A. Godin » comportent des enseignements pratiques dont la propagation devient plus nécessaire chaque jour. »

Envoi d'un chèque de 44 F pour solde d'un corset prochainement expédié à Marie Moret.

Annonce qu'elle envoie un chèque de 44 F à Adolphe Rainal.

Échange avec Le Devoir : Marie Moret exprime le désir de poursuivre l'échange du Devoir avec The Cooperative News dont les numéros ne lui parviennent plus depuis un an.

Liste de livres et de brochures adressées « aux Bibliothèques ».

Réponse à la lettre de madame veuve Laporte du 6 juillet 1897. Envoie un chèque de 197 F pour solde d'une facture du 6 juillet 1897. Demande de préparer une épreuve pour la brochure Le Féminisme. Accuse réception des exemplaires du numéro de juillet 1897 du journal Le Devoir. Fait référence aux réflexions de « monsieur Émile » [Émile Laporte] dans la lettre du 6 juillet et évoque le devenir de l'imprimerie veuve Laporte.

Annonce l'envoi d'un chèque de 152,25 F à mesdames Gaujoux de Nîmes. Dans le post-scriptum, annonce l'envoi d'un deuxième chèque de 197 F à madame veuve Laporte, imprimeur.

Commande les numéros de mai et juin 1897 de La Revue féministe, les numéros de janvier et février 1897 de L'Art et la vie qui comprennent les conférences prononcées par Lucien Le Foyer au théâtre Mondain sur « La femme future », et l'ouvrage L'humanisme intégral par Léopold Lacour. Demande si des conférences de Lucien Le Foyer données au théâtre Mondain sur « La grande révolution dans l'amour » auraient été publiées dans quelque journal. Demande l'adresse de Lucien Le Foyer.