Accuse réception de l'ouvrage Report on public baths and public comfort stations que Marie Moret mentionnera dans un prochain numéro du Devoir. Complimente son destinataire pour l'intérêt de l'ouvrage.

Remercie Virginie Griess-Traut pour sa lettre du 30 mai 1897.

Réponse à la lettre de Virginie Griess-Traut du 25 mai 1897 : envoi des numéros de mars et avril 1897 du journal Le Devoir et de l'ouvrage Solutions sociales, dans lesquels se trouve l'exposé de la doctrine de Charles Fourier par Godin ; autorise Virginie Griess-Traut à reproduire cet exposé. Demande à Virginie Griess-Traut de lui indiquer le nom de la personne qui collectionne Le Devoir depuis 10 ans, à qui elle propose d'envoyer gratuitement le journal. Complimente Virginie Griess-Traut pour son action en faveur de « l'Évolution sociale » qui honore la cause féminine. Dans le post-scriptum, Marie Moret indique qu'elle ajoute à son envoi deux exemplaires de la brochure : Les socialistes et les droits du travail de Godin, qui comprend l'exposé de la doctrine de Fourier.

Accuse réception de la lettre de Victor Barca du 27 juin 1897 et du mandat de 10 F qu'elle contenait pour son réabonnement annuel au journal Le Devoir. Sur E. Barca, de Paris, un parent de Marie Moret avec lequel Victor Barca l'avait mise en relations en 1895 : en septembre 1896, E. Barca a envoyé 10 F à Marie Moret pour un abonnement au Devoir, lui demandant de réserver les numéros en attendant qu'il donne de ses nouvelles ; sans nouvelles d'E. Barca depuis ; le numéro de juin 1897 lui a été adressé au 5, rue Michel-le-Comte avec la mention « Faire suivre en cas de changement de domicile ».

Envoi d'un chèque de 9,10 F et commande de divers articles : une jarretière galvanique double ; 3 plaques galvaniques ; le numéro le plus récent du Manuel-annuaire de la santé.

Envoi d'un mandat poste [de 4,75 F] et commande de 5 mètres de caoutchouc pour jarretières de dames.

Envoi d'un chèque de 34 F et commande d'un corset de soie noire dont Marie Moret indique les mensurations.

Envoie un chèque de 12,10 F et commande trois paires de gants en satin de soie jersey.

Réponse à la lettre des Grands Magasins du Louvre du 16 novembre 1897 l'informant qu'ils expédieront le 23 novembre 1897 le châle et la jaquette qu'elle a commandés, mais que les trois paires de gants ne pourront être livrées que dans 15 jours : Marie Moret confirme sa commande.

Envoie un chèque de 44 F pour la commande de différents articles : 3 paires de gants en satin de soie nuance loutre foncée ; 1 jaquette des Pyrénées ; 1 châle en tricot de laine Cachemire.

Réponse à une lettre des Grands magasins du Louvre en date du 3 mars 1897 demandant des précisions sur les mensurations du corset commandé par Marie Moret.

Liste de livres et de brochures adressées « aux Bibliothèques ».

Échange avec Le Devoir : Marie Moret exprime le désir de poursuivre l'échange du Devoir avec The Cooperative News dont les numéros ne lui parviennent plus depuis un an.

Remercie son correspondant pour sa lettre du 18 juillet 1897 et l'envoi de documents « intéressants ». Adresse gracieusement à son correspondant des livres et brochures, ainsi qu'un exemplaire du numéro de juillet 1897 du journal Le Devoir dont la couverture porte le catalogue des ouvrages en vente au bureau du Devoir.

Demande au destinataire si Auguste Fabre peut lui rendre visite le lendemain dimanche avant son départ prochain du Familistère.

Demande des informations sur les horaires du train Nice-Express partant de la Gare du Nord à 7 h 44 du matin, s'arrêtant à la Gare de Lyon à 8 h 25.

Marie Moret remercie le directeur du Musée social de l'autoriser à reproduire dans Le Devoir une notice sur Thomas Burt publiée dans le Bulletin mensuel du Musée social. Elle convient de prévenir le Musée social dans le cas où elle ferait d'autres emprunts au Bulletin.

Le Bulletin mensuel du Musée social est envoyé à Marie Moret au titre d'échange avec le journal Le Devoir : Marie Moret demande si elle peut reproduire dans son journal une notice sur Thomas Burt publiée dans le Bulletin du 30 juin 1896.

Envoi d'un chèque de 9,00 F et commande de divers articles : une jarretière galvanique double, deux plaques galvaniques et de petites plaques ovales.

Demande d'information sur les dates d'ouverture du service d'été sur les réseaux des chemins de fer du Nord et du P. L. M. et sur les horaires du train de luxe Vintimille-Paris Nord qui circule les lundis et jeudis.

Réponse à la lettre de Chaix du 15 octobre 1897 : envoie 0,15 F pour la commande du numéro du 31 octobre de L'Indicateur des chemins de fer contenant les nouveaux horaires des réseaux de chemins de fer du Nord et du P. L. M. La note manuscrite à la mine de plomb indique : « Confirmé le 26 8bre 97 ».

Envoi de 0,90 F en timbres postaux et commande le plus récent Indicateur des chemins de fer.

Demande d'informations sur les dates d'ouverture du service d'hiver sur les réseaux de chemins de fer du Nord et du P. L. M. ; demande le numéro de l'Indicateur des chemins de fer contenant les horaires du service d'hiver.

Remercie la Librairie Chaix pour ses lettres du 24 avril et 5 mai 1897. Envoie 0,90 F en timbres postaux et commande l'Indicateur des chemins de fer contenant la modification à partir du 6 mai des horaires du train Vintimille - Paris Nord.

Demande que les cours de la bourse lui soient adressés au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

À propos d'opérations d'encaissement sur des obligations du canton de Soleure et de Jura-Berne-Lucerne détenues par Marie Moret. Demande l'avis de la banque sur le risque encouru sur ses valeurs Jura-Berne-Lucerne en raison du projet de rachat des chemins de fer suisses pour le compte de la Confédération. Rappelle qu'elle souhaite que la banque lui adresse les publications du cours de la bourse, notamment le Kursblatt des Berner Börsenverein.

Réception du nouveau certificat de dépôt des obligations du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne modifié, et envoi de l'ancien certificat.

À propos des obligations du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne : Marie Moret a reçu le nouveau certificat de dépôt des 245 obligations, mais s'aperçoit que le certificat indique un taux de 3 % au lieu de 3,5 % ; elle demande rectification de l'erreur d'écriture.

À propos d'opérations financières sur les obligations 3,5 % du canton de Fribourg. Certifie l'exactitude de son compte bancaire au 30 juin 1897 ; fait observer que l'état de son compte est adressé à mademoiselle et non madame Godin.

Envoi de 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse de la correspondance de la banque avec la famille Moret-Dallet et de l'expédition des cours de la bourse jusqu'à la fin de l'été.

Réponse à la lettre de la Banque cantonale de Berne du 14 octobre 1897 : demande d'acheter pour son compte 12 obligations 3,5 % du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne de 1 000 F chacune et de lui adresser un nouveau certificat de dépôt comprenant les 233 obligations qu'elle possède déjà et les 12 nouvelles obligations, au nom de Marie Adèle Moret veuve de Jean-Baptiste André Godin, domiciliée au Familistère à Guise.

Réponse à la lettre de la Banque cantonale de Berne proposant à Marie Moret les obligations 3,5 % du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne comme une bonne solution de placement pour ses 12 000 F. Marie Moret pense qu'il faudrait ajouter ces obligations au certificat du 11 mai 1895 de 233 obligations du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne qu'elle possède déjà, mais interroge la banque sur la domiciliation de ce certificat, à Nîmes au lieu de Guise, et lui demande des précisions sur le transfert du certificat à un tiers. Demande des informations sur la réputation de la banque Offroy, Guiard et Cie à Paris.

Prend note de l'état de son compte bancaire, créditeur de 37 600 F. Demande des conseils à la banque pour effectuer un placement de 12 000 F en valeur de tout repos rapportant 3,5 %.

Un client de l'Hôtel de l'Étoile a écrit à Marie Moret pour lui demander des renseignements sur le Familistère sans signer sa lettre. Marie Moret demande au directeur de l'hôtel s'il lui est possible d'identifier cette personne, homme ou femme, qu'elle suppose rédacteur de la revue anglaise The Cottager and Artisan, et qui lui a indiqué être une connaissance d'une mademoiselle Pagliardini. Marie Moret joint à sa lettre le numéro d'octobre 1892 du Devoir destiné à l'auteur de la lettre.

Envoi d'un chèque de 25 F pour solde du deuxième semestre 1897 de l'abonnement du Devoir à la Société des gens de lettres.

Demande à la Société des gens de lettres si elle détient les droits du texte Deux mondes de Jeanne Mairet, que le journal Le Temps publie actuellement en feuilleton. Marie Moret pourrait vouloir le publier dans Le Devoir à la suite du roman Sans famille d'Hector Malot.

Marie Moret récapitule l'affaire de la disparition du matériel photographique, soustrait aux colis expédié de Guise par Henri Buridant à elle-même à Nîmes : elle a payé 40 F de transport ; les caisses sans le matériel photographique ne pesaient plus que 150 kg ; la valeur de l'appareil photographique et de ses accessoires est de 398 F ; le 13 novembre, un signalement des objets disparus a été remis à l'employé de la gare de Nîmes pour les recherches de police. Marie Moret demande des informations sur la suite de l'affaire.

Marie Moret expose les dommages subis à l'occasion du transport de ses bagages de Guise à Nîmes : vol d'un appareil photographique et perte d'un colis contenant deux caisses de chapeaux. Elle dresse la liste des chapeaux, plumes et accessoires se trouvant dans les caisses à chapeaux, avec l'indication des valeurs des pièces (156 F au total). Demande quelle suite va être donnée aux deux affaires.

Marie Moret complète son précédent courrier du jour en envoyant à son correspondant le récépissé du colis postal de 5 kg qui ne lui a pas été délivré.

Envoie un chèque de 130,60 F pour l'achat de trois billets pour le voyage dans un compartiment pour dames seules par le train de Paris à Tarascon partant de la Gare du Nord le vendredi 5 novembre à 7 h 44 du soir. Demande à reporter le voyage au lendemain dans le cas où il n'y aurait plus trois places dans un même compartiment.

Informe son correspondant qu'un télégramme lui a été adressé le matin du 3 novembre 1897 pour lui indiquer qu'elle n'a pas reçu les billets de train commandés le 31 octobre 1897 et lui demander des explications. Elle n'a rien reçu de lui au soir du 3 novembre, regrette de ne pouvoir partir comme prévu et rejette la responsabilité de ce désagrément sur son correspondant. Elle fournit le détail de son règlement des trois places de wagon-lit dans le train rapide de la Gare du Nord à Paris jusque Tarascon le vendredi 5 ou le samedi 6 novembre 1897. Dans le post-scriptum, Marie Moret reproduit le texte d'un nouveau télégramme envoyé à son correspondant le même jour à 4 heures du soir lui demandant une réponse urgente ; elle demande aussi de lui indiquer par télégramme, si les billets sont expédiés par la poste, le jour du départ du train.

Accuse réception de la lettre du 16 mai 1897 de l'agence de Nice de la compagnie des wagons-lits l'informant que seuls des trains rapides circulent encore de Paris à Vintimille. Suite à la lettre de l'agence du 6 mai 1897 confirmant le prix de 130,30 F pour trois places dans un wagon-lits pour dames seules d'Avignon à Paris Nord, Marie Moret réserve trois places sur le train du vendredi 21 mai 1897 partant d'Avignon à 9 h 46 du soir. En post-scriptum, Marie Moret demande si le train comporte un fourgon spécial pour les bagages à destination de Paris Nord.

Remercie le chef de l'agence de Nice de la compagnie des wagons-lits pour sa lettre du 13 mai 1897. Obligée de retarder son voyage, Marie Moret demande si les horaires du train de luxe Méditerranée-Express de Vintimille à Paris Nord resteront valables jusqu'à la fin du mois de mai : les lundis et jeudis, départ de Vintimille à midi et arrivée à Paris Nord à 8 h 04 du matin.

Réponse à la lettre de l'agence de Nice de la compagnie des wagons-lits du 4 mai 1897 : demande l'explication de la différence de prix entre le voyage aller de Paris à Avignon (130,30 F) et le voyage retour (178,30 F).

Demande d'information sur le voyage d'Avignon à Paris par le train de luxe Vintimille-Calais : sur les horaires du train qui les lundis et jeudis part d'Avignon à 7 h 44 du soir et arrive à Paris à 8 h 04 du matin ; sur le prix pour 3 places dans un wagon réservé aux dames ; sur la réservation de ces places.

Envoi d'un chèque de 42 F et commande de bas noirs pour dames.

Marie Moret envoie, à l'invitation d'Henri Babut, des numéros du journal Le Devoir et des brochures [non mentionnées] à la bibliothèque de la Faculté de théologie et à la bibliothèque de la Société de l'encouragement aux études ; elle offre aux bibliothèques le service régulier du journal en double exemplaire. « L'œuvre du Familistère de Guise se rattachant étroitement à l'évolution sociale générale, les Documents pour une biographie complète du fondateur comportent des enseignements pratiques dont la propagation devient plus nécessaire chaque jour. »

Marie Moret écrit à Tholozan après une visite de ce dernier : elle a oublié de le féliciter pour l'article « féministe » qu'il a publié dans L'Émancipation et de le remercier de lui avoir procuré l'imprimé sur les colis postaux. Elle commande 50 exemplaires de l'Almanach de la coopération. Dans le post-scriptum, elle transmet les félicitations d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet pour l'article de Tholozan, « Ménage et masculisme » : « Elles aussi, vous sont reconnaissantes de mettre tant de cœur et de talent à la défense d'une cause si peu comprise encore malgré son intérêt social. »

Demande à Tholozan de bien vouloir lui envoyer deux exemplaires des feuilles du tiré à part des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin ».

Remercie Tholozan pour sa lettre du 12 août 1897. Sur le changement d'imprimeur du Devoir. Marie Moret fait l'historique de l'affaire : avertie en juin du départ de madame Laporte, elle était « depuis longtemps fatiguée de la marche incertaine de la maison » et pensait à changer d'imprimeur ; a essayé de confier l'impression aux soins de Pascaly à Paris, sans résultat ; s'est entendue avec l'imprimerie Chastanier de Nîmes ; sur un plan des ouvriers de l'imprimerie Veuve Laporte, auxquels Marie Moret demande à Fabre de répondre ; Fabre leur promet des travaux plus importants que Le Devoir. Fabre à Paris puis chez sa fille avant son retour à Nîmes. Remerciements à Tholozan pour son intervention.