Godin répond à lettre de Marbeau du 12 mars 1882 : il l'informe que la fondation légale de l'association du Familistère n'a pas modifié les dispositions prises pour l'éducation et l'instruction de l'enfance, et qu'ainsi la nourricerie et le pouponnat sont toujours tels que décrits dans Solutions sociales et dans La richesse au service du peuple.

Godin demande à Courtin son âge et pourquoi il veut quitter un établissement dans lequel il occupe une position importante. Godin le prévient qu'il ne veut pas donner davantage que 500 F d'appointements par mois, mais il lui donne l'exemple d'un conseiller de gérance de l'association du Familistère percevant, outre ces 500 F mensuels, une part de bénéfices de 11 000 F, soit en tout un revenu de 17 000 F par an ; il précise que l'emploi auquel il aspire donne droit à l'entrée au conseil de gérance et que la part de bénéfices est versée en titres de propriété dans l'association. Il lui envoie le livre Mutualité sociale qui contient les statuts de l'association coopérative. Il lui demande quelle est sa situation familiale.

Godin informe Lemonnier qu'il va faire paraître dans le journal Le Devoir la notice de ce dernier sur Les États unis d'Europe et il lui envoie un mandat postal de 50 F pour son œuvre.

Godin retourne à Achkinasi son manuscrit intitulé L'étiologie et la thérapeutique du crime qu'il ne souhaite pas publier dans le journal Le Devoir.

Godin informe Ségard que dans le numéro du 2 avril 1882 du journal Le Devoir commencera la publication de l'Histoire de l'association agricole de Ralahine, et qu'il voudrait faire avec elle ce qui a été fait avec l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale : garder la composition pour constituer une brochure.

Godin répond à la lettre d'Henrionnet du 21 mars 1882 en lui indiquant qu'il a besoin de concours efficaces et qu'il ne peut venir en aide à son fils.

Godin annonce à Robin qu'il lui fera visiter le Familistère avec plaisir, mais qu'il sera absent de Guise la semaine suivante. Sur l'application du système d'habitation du Familistère à un orphelinat du conseil général de la Seine : Godin pense qu'un orphelinat a besoin de réfectoires, de dortoirs et de salles d'éducation ; il recommande le système des cours couvertes et des balcons intérieurs, efficace sur le plan de l'hygiène. Godin demande à Robin s'il est possible d'aller de Grandvillers à Cempuis, dans l'hypothèque où il s'y rendrait en revenant de Paris.

Godin informe Pfitzinger qu'il ne pense pas qu'il ait les qualités requise pour occuper un des emplois vacants dans la Société du Familistère. Il juge qu'il devrait suivre une préparation et se livrer auparavant à l'étude de son industrie. Il lui demande quelles sont ses prétentions salariales et la référence de la dernière maison dans laquelle il a été employé.

Godin annonce à Lacroix qu'il ne pourra pas le rencontrer à Guise la semaine prochaine car il sera à Paris la semaine prochaine. Il estime par ailleurs que l'intérêt du voyage de Lacroix n'est pas démontré.

Godin donne à Neale des renseignements sur les dispositions des appartements de l'aile droite du Palais social demandés dans sa lettre du 25 mars 1882. Il accuse réception des lettres de Neale du 5 mars sur la propriété foncière à Londres et du 14 mars relative à la traduction de Mutualité social. Il se réjouit qu'Amelia Hope Whipple ait pris contact avec lui. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin assure Lesigne de son concours. Sur la réputation de libéralisme et de républicanisme du département de l'Aisne. Godin espère rencontrer Lesigne à Paris où il se rend le lendemain.

Godin prévient Ségard que la publication de l'Histoire de l'association agricole de Ralahine va commencer dans le prochain numéro du journal Le Devoir. Il le prie de faire remettre en page la composition au fur et à mesure de la parution en feuilleton.

Laval est candidat à l'emploi de sculpteur des modèles en plâtre. Godin précise que les modèles sont destinés au moulage de fonte de fer, pour des appareils de chauffage et autres objets d'ameublement le plus souvent émaillés. Il lui demande de lui communiquer ses références et ses conditions.

Godin informe Tony-Noël que le buste de Marie Moret est arrivé au Familistère depuis une quinzaine de jours et il s'étonne de ne pas avoir de nouvelles de lui. Il lui demande où en est son buste, et s'il viendra à Guise. Il lui présente les compliments de Marie Moret.

Godin demande à son correspondant s'il peut lui fournir un bandage de ceinture pour une hernie ombilicale.

Godin explique à Laval que l'association du Familistère ne peut satisfaire les conditions qu'il demande. Il lui explique que l'association n'accorde que des appointements fixes et que la part des bénéfices accordée aux membres de l'association est proportionnée aux appointements. Il ajoute que chacun prend le logement à sa convenance. Il lui propose de faire un essai de 15 jours ou un mois qu'il rémunérerait sur le pied de 6 000 F par an pour 10 heures de travail par jour. Dans le cas où cette proposition ne lui convenait pas, Godin demande à Laval de lui indiquer un collègue avec qui il pourrait s'entendre.

Godin retourne à Gillot le document qu'il lui avait envoyé. Il lui explique qu'il n'a pas retenu sa candidature car il n'avait pas assez confiance en lui pour lui confier l'emploi auquel il postulait.

Gosselin a proposé à Godin d'employer une personne. Godin souhaite connaitre les aptitudes et les capacités de celle-ci ainsi que ses références.

Godin répond à la lettre de Drivon du 4 avril 1882. Drivon, une connaissance de Fauvety, a le projet de fonder un journal et de se créer des ressources par ce moyen. Godin l'en dissuade. Il lui explique qu'il ne peut lui tendre la main que dans la mesure où il deviendrait un collaborateur de l'association du Familistère. Il lui demande s'il a l'intention de remplir une fonction dans l'association, quelles sont ses prétentions salariales et d'autres références que celles qu'il lui a communiquées.

Godin accepte d'employer Pfitzinger dans les bureaux de la Société du Familistère pour 200 F par mois.

Godin indique à Gascon qu'il n'a pas encore pris de décision sur sa candidature à un emploi en raison de son âge.

Godin informe Courtin qu'il a reçu de Saint-Quentin des documents relatifs à sa candidature. Il lui explique qu'il hésite à lui accorder l'emploi en raison de son âge de 55 ans.

Godin informe Ollinet qu'il a répondu à la demande d'Ernest Létrier. Il précise que Létrier a pris l'engagement de respecter les statuts de l'association en devenant membre de celle-ci.

Godin demande à Denneulin, candidat à un emploi dans la Société du Familistère de Guise, quel est son âge et quels sont les appointements auxquels il aspire. Il le prie de lui communiquer ses références.

Godin accuse réception des numéros 1 et 3 du journal Thrift mais signale à Bowden Green que le numéro 2, qui contient le début de l'article « Associated Homes » sur le Familistère de Guise, ne lui est pas parvenu. Il lui adresse le numéro du journal Le Devoir qui contient un article bibliographique sur Thrift.

Godin annonce à Fabre qu'il n'a pas retrouvé les lignes que ce dernier lui avait envoyées.

Godin remet à Tony-Noël la somme de 2 000 F en paiement d'un acompte sur la réalisation des bustes [de Moret et Godin].

Godin demande à Fauvety ce qu'il pense de Ch. Drivon, candidat à un emploi se recommandant de lui et venant de quitter la prêtrise.

Godin donne à Rainal frères des informations sur sa hernie ombilicale. Il donne des indications sur la ceinture à lui fournir. Il précise que son tour de corps au niveau du nombril est de 1 mètre.

Godin confirme à Pfitzinger qu'il peut entrer en fonction le 1er mai 1882.

Godin adresse à Lesigne trois souscriptions d'un montant total de 35 F. Il explique à Lesigne qu'il ne partage pas complètement son avis sur l'importance du rôle de la Ligue [nationale pour la séparation de l'Église et de l'État].

Godin adresse à Cinqualbre une liste de 3 souscripteurs à 10 F chacun pour l'Union démocratique anticléricale.

Godin avertit Tisserant qu'il a reçu une lettre de Pouillet relative à l'affaire Boucher et Cie. Il lui demande de se mettre en relation avec lui.

Godin, de retour de la session du conseil général de l'Aisne, prévient Drivon, candidat à un emploi, qu'il est nécessaire qu'il vienne à Guise pour s'entendre avec lui ; il propose de lui rembourser ses frais de voyage.

Godin demande à Vallière, candidat à l'emploi de sculpteur des modèles en plâtre, de lui communiquer ses références et ses prétentions salariales. Il précise qu'il s'agit de réaliser des modèles pour des appareils en fonte de fer.

Godin accuse réception du livre de Mazaroz Les cabales de la politique et il lui adresse son ouvrage Solutions sociales.

Godin s'excuse auprès de son collègue Jean Charles Blerzy d'avoir tardé, après la session du conseil général de l'Aisne, à lui envoyer la note qu'il avait demandée.

Godin rappelle à Gagneur qu'il avait envisagé de venir visiter le Familistère pendant les vacances de la Chambre des députés. Godin renouvelle son invitation à séjourner au Familistère auprès de lui et de Marie-Louise Gagneur. Il fait valoir que si celle-ci devait rédiger un roman socialiste, il lui faudrait voir le Familistère ; il suggère que le séjour de Marie-Louise Gagneur pourrait commencer avec la fête du Travail du Familistère qui a lieu le dimanche suivant. Il loue Le Roman d'un prêtre, le seul qu'il ait pu lire en entier depuis plus de vingt ans et souhaite qu'elle mette son talent au service de la cause sociale.

Godin répond à une lettre de Pagliardini du 29 avril dans laquelle ce dernier s'informe pour Chadwick de l'état sanitaire de la population du Familistère. Godin fait valoir qu'il est difficile de donner des informations à ce sujet car la population du Familistère a été constituée récemment, qu'elle est issue des classes pauvres de la société et qu'elle est donc encore porteuse des formes morbides de la misère ; il fait toutefois observer que le Familistère résiste mieux aux épidémies que le reste de la ville. Sur le journal Le Devoir : Godin indique à Pagliardini qu'il s'attache en ce moment à classer les études sociales sur le gouvernement parues dans le journal pour les publier en un volume. Sur les articles anticléricaux parus dans Le Devoir, sur le journal Thift et le périodique House and Home. Il accuse réception des brochures sur la réforme orthographique, sujet qu'il n'a pas encore eu le temps d'aborder dans Le Devoir. Il transmet ses compliments à Pagliardini et à ses sœurs.

Godin annonce à Vallière qu'il l'accepte définitivement pour occuper un emploi dans la Société du Familistère, à compter du 1er juin 1882.

Godin remercie Ringuier pour l'envoi de deux photographies. Il recommande que le directeur de fonderie de Chalon-sur-Saône lui écrive directement s'il postule à un emploi.

Godin commande six chemises, ainsi que six cols et six paires de manchettes pour raccommoder d'anciennes chemises.

Godin explique à Courtin qu'il ne l'a pas accepté pour l'emploi en raison de son éloignement de Guise et de son âge, mais aussi en raison de la différence entre les affaires qu'il a eu à traiter dans la raffinerie et celles dont il faut s'occuper pour la Société du Familistère. Il lui confirme qu'il cherche un employé plus jeune.

Godin accuse réception de l'Histoire de Ralahine, de la copie de la lettre de Dawson, à qui Le Devoir est désormais régulièrement servi et des imprimés sur Ralahine. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godon retourne à Buignet les références qu'il lui a communiquées ; il lui indique qu'il ne peut donner suite à sa demande.

Godin informe Hüe-Druez que les emplois disponibles actuellement dans la Société du Familistère sont rémunérés de 250 à 500 F par mois en fonction de la capacité et de l'activité des personnes. Il lui demande de lui faire connaître les aptitudes et les prétentions salariales de son candidat.

Godin demande à Vallière de lui envoyer 200 à 300 grammes de porphyre et d'en emmener 2 à 3 kilogrammes lorsqu'il viendra à Guise.

Godin explique à Pitty qu'il n'a pas le temps de lui adresser un plan et un devis pour une maison d'ouvriers. Il le renvoie à la lecture de Solutions sociales et de Mutualité sociale. Il l'avertit que le prochain numéro du journal Le Devoir mentionne sa brochure Des octrois, qui prendra place dans la bibliothèque du Familistère.

Godin accuse réception des lettres de Guyard du 24 avril avec les 11 F de son réabonnement au journal Le Devoir et du 22 mai 1882. Il le prévient que le prochain numéro du journal Le Devoir contiendra une notice bibliographique sur son ouvrage Des droits, des devoirs et des constitutions.

Godin accuse réception de la lettre de Lemonnier du 16 mai 1882 avec la carte et les deux actions envoyées par Marie Goegg. Il lui confirme que Le Devoir lui sera envoyé au 1, quai des Bergues à Genève, et il l'informe que Drivon va s'installer au Familistère dans une quinzaine de jours après s'être marié à Paris.