Godin accuse réception de la lettre d'Ambrosoli du 3 septembre 1883 et de sa traduction d'un livre de Victor Considerant. Il lui adresse son ouvrage Mutualité sociale qui contient les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail.

Godin ajoute à la liste des périodiques échangeant avec le journal Le Devoir Le Mont-Atlas rue de l'Hôpital à Oran (Algérie). Il lui signale que le prochain numéro du Devoir publie quelque chose sur le journal L'Hôtel de ville et fait deux emprunts au numéro de la veille de ce dernier. Il le remercie pour l'envoi de sa photographie. Il l'informe qu'il a fait sa commission à Victoire Tinayre et il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin informe l'inspecteur d'académie qu'il a accepté la démission de Lescarcelle de son emploi d'instituteur en chef car ce dernier souhaite retourner dans l'institution publique. Godin soutient Lescarcelle dans sa démarche ; l'inspecteur primaire lui avait laissé entendre qu'il serait nommé à Étaves-et-Bocquiaux.

Godin explique à Ghio que Le nouveau manuel socialiste dont il parle dans sa lettre du 8 septembre 1883 est en fait son livre Le gouvernement..., que le compte-rendu d'un journal avait ainsi baptisé. Il lui rappelle sa commande du Traité des contributions directes de Fournier et du troisième article d'Eugène Simon sur la Chine.

Godin retourne à Destriché le manuscrit intitulé « Tripoteurs et tripotages », son nouveau roman, qu'il ne peut publier dans le journal Le Devoir en raison de l'abondance de matières et parce qu'il ne pourrait pas être un sujet de distraction pour les lecteurs du Devoir.

Godin accuse réception de la lettre de Pagliardini expédiée de Dor[...] et l'exemplaire de l'un de ses opéras, ainsi que de sa lettre du 16 août qui lui laissait espérer ainsi qu'à Marie Moret sa visite à l'occasion de la fête de l'Enfance. Sur Joseph Manier. Il lui donne raison de blâmer les articles sur le colonel Ramollot insérés dans Le Devoir par le rédacteur du journal. Il précise que Marie Moret ne s'occupe en ce moment que des citations de la sagesse antique. Il lui transmet à lui et à ses sœurs les compliments de Marie Moret.

Godin rappelle à Ségard qu'il lui avait envoyé, avant de partir 8 jours en Belgique, un petit article intitulé « Une nouvelle publication » relative au journal L'Hôtel de ville de Joseph Manier et qu'il lui en avait retourné l'épreuve, et il constate qu'il n'a pas paru dans le numéro du journal Le Devoir du 10 septembre 1883 ni dans celui du 23 septembre 1883. Il lui demande de lui envoyer une nouvelle épreuve de l'article et de l'insérer dans le prochain numéro du journal. Il lui demande de composer intégralement en italiques le programme des réformes politiques et sociales.

De retour d'un séjour de 8 jours en Belgique, Godin informe Bruyant qu'il sera toute la semaine à sa disposition sauf mardi après-midi.

Godin répond à la lettre de Guéraut du 25 septembre 1883. Il l'assure qu'Avray Tipping peut venir à Guise et que ses études seront facilitées. Il lui annonce qu'il lui fera servir le journal Le Devoir.

Godin annonce à Pellarin qu'il envoie à Saint-Quentin [chez l'imprimeur du journal Le Devoir] les trois articles envoyés le 23 septembre 1883. Il lui signale que le rédacteur du Devoir a quitté le journal. Il l'informe qu'il n'adresse pas à Maria Deraismes qui n'en partagerait pas, pense-t-il, la pensée, et que Silberling et Piriou ne sont pas abonnés au Devoir. Il lui indique que Marie Moret a été sensible aux paroles qu'il lui a adressées le 12 septembre 1883.

Godin informe Ségard qu'Edmond Fortis cesse d'être rédacteur du journal Le Devoir. Il lui indique qu'il remplace l'article « Les bienfaiteurs de l'humanité » par l'article « La répartition des richesses : ses causes. I », lui demande de composer l'article « Accumulation et transfert de la force » et de lui envoyer l'épreuve des « Faits politiques » et du « Bijou de René ». Il lui envoie trois articles à composer pour le prochain numéro du Devoir, « Solidarité sociale », « Deux maris et pères atroces » et « Les petits martyrs », dont les épreuves sont à envoyer à Charles Pellarin au 65, avenue d'Orléans à Paris.

Godin accuse réception des lettres de Manier des 21 et 24 septembre 1883. Il lui explique qu'il lui est difficile de l'aider, car il est écrasé par les affaires du Familistère, qu'il revient de Belgique où il est allé décider l'emplacement d'un Familistère à Laeken, mais qu'il ne refusera pas son concours par la suite.

Godin répond à la lettre de Claris du 8 septembre 1883. Il accepte la proposition que lui avait faite Claris le 27 août de venir faire un essai de rédacteur du journal Le Devoir pendant un mois pour 400 F. Il indique qu'il lui remboursera ses frais de voyage à hauteur de 35 F s'ils ne s'entendent pas. Il lui demande s'il peut venir avant le 1er octobre.

Godin demande à Edmond Fortis de régulariser sa situation en déclarant par écrit qu'il a cessé de prendre part à la rédaction du journal et en l'informant de la date de son départ du Familistère.

Godin informe Barberet qu'il n'a pas encore reçu le deuxième volume de l'enquête sur les associations ouvrières.

Godin accuse réception de la lettre de Viganò du 24 septembre 1883 et lui faire part de sa satisfaction de voir d'autres chercher à propager ses idées. Il l'informe qu'il envoie à Moneta à Milan un exemplaire de son livre Le gouvernement.... Il l'assure qu'il n'y a pas meilleur livre traitant de la science de l'État enseignée au peuple que son Gouvernement.... Il lui explique que la « Sagesse antique » [paraissant dans le journal Le Devoir] est un relevé fait depuis le numéro du journal du 24 décembre 1882 par Marie Moret dans les livres sacrés de différents peuples.

Godin explique à Victoire Tinayre qu'Edmond Fortis a cessé de collaborer au journal Le Devoir et qu'il a écrit à Aristide Claris au 62, rue de Dunkerque à Paris pour savoir s'il était encore disposé à faire un essai d'un mois en qualité de rédacteur du journal. Il demande à Tinayre si elle peut aller chez Claris pour connaître ses intentions, et si elle peut profiter de son séjour à Paris pour trouver un rédacteur. Il lui transmet les amitiés de Marie Moret.

Godin explique à Moneta que Viganò lui a envoyé sa lettre. Il lui envoie un exemplaire de son livre Le gouvernement... et de sa brochure Mutualité nationale et l'assure qu'il serait heureux si le journal Il Secolo faisait connaître ces ouvrages à ses lecteurs et si l'Italie donnait l'exemple des réformes sociales.

Godin souscrit à des obligations de la Compagnie du canal interocéanique de Panama en son nom et au nom de Marie Moret, dont les versements sont à débiter du compte Godin et Cie.

Godin demande à Babonaux, avec qui il est en relation d'affaires, de lui donner des renseignements sur un avocat de Valenciennes très compétent en matière de sociétés commerciales et industrielles, dont il ne connaît pas le nom. Il lui demande également si J. B. Foucart et P. Foucart appartiennent à la même famille.

Préparation du prochain numéro du journal Le Devoir.

Après avoir parlé avec Victoire Tinayre de la lettre que Fournier lui a écrite, Godin informe ce dernier qu'il diffère sa décision à son sujet et lui précise qu'il n'y a pas au Familistère de logement disponible pour le recevoir.

Godin remercie Destrem pour son article paru dans la La Presse. Il l'invite à venir voir le Familistère. Il lui annonce qu'il lui fait servir le journal Le Devoir.

Godin confirme à Ambrosoli qu'il a reçu sa lettre du 3 septembre et qu'il lui a adressé à Milan son ouvrage Mutualité sociale. Il l'informe qu'il lui envoie un deuxième exemplaire. Il lui annonce qu'il a remis à la direction commerciale de l'usine du Familistère de Guise la lettre de sa maison pour correspondre avec elle sur la distribution de ses articles en Italie.

Godin attire l'attention de Ségard sur la composition du rapport du gérant de la Société du Familistère de Guise à paraître dans le prochain numéro du journal Le Devoir. Il lui signale que les matières du numéro lui seront envoyées par Claris, attaché provisoirement à la rédaction du journal.

Godin explique à Foucart qu'il pense que l'association du capital et du travail qu'il a fondée pourrait connaître des difficultés après sa mort, et qu'il voudrait le consulter pour savoir s'il faut modifier les statuts de la Société du Familistère, qu'il lui envoie. Il lui propose d'aller lui en parler à Valenciennes.

Godin dit à Destrem qu'il sera heureux de faire sa connaissance à l'occasion de sa visite au Familistère. Il l'avertit que le dimanche n'est pas un jour favorable pour visiter le Familistère car l'usine et les écoles sont fermées et qu'il vaut mieux venir avant la mauvaise saison.

Godin répond à la lettre de Feurger du 18 septembre 1883 en lui annonçant qu'il a trop de travail au Familistère pour se préoccuper d'autre chose.

Godin répond à la lettre de Reugnet du 6 octobre 1883 en l'informant qu'il n'y a pas de place au Familistère pour les personnes étrangères à l'Association coopérative du capital et du travail.

Godin accuse réception de la lettre du 24 août 1883 de Glaise lui demandant de signer une pétition du Comité de propagande du droit des travailleurs à la retraite. Godin lui annonce qu'il n'a pas reçu la pétition et lui demande de lui en adresser un autre exemplaire.

Godin accuse réception de la lettre de Pellarin du 2 octobre 1883 et de son nouvel article. Il l'informe qu'Achille Mercier, de La République française, l'a mis en relation avec Claris, journaliste, qui fait un essai d'un mois en qualité de rédacteur du Devoir. Il lui indique qu'il a lu avec intérêt ses articles de la Critique philosophique.

Godin accuse réception d'une troisième chronique du mouvement social de Mercier qu'il n'attendait pas. Il lui explique que Claris, qu'il avait recommandé, est à l'essai pour un mois en qualité de rédacteur du journal Le Devoir et qu'il veut lui confier la rédaction des articles pendant cette période pour pouvoir évaluer son travail. Il ajoute qu'il serait heureux de poursuivre la publication des chroniques de Mercier si ce dernier lui offrait de meilleures conditions financières.

Godin demande à son correspondant s'il peut lui livrer 30 marronniers.

Godin envoie 150 F à Victoire Tinayre pour les dépenses qu'elle pourrait faire pour lui. À propos d'offres d'emploi. Il l'informe que Claris a décidé de retourner à Paris et il lui demande de lui trouver un rédacteur du journal Le Devoir.

Godin informe Edmond Potonié-Pierre qu'il n'a pas retrouvé l'article demandé par celui-ci. Il lui indique qu'il ne peut prendre l'engagement de lui retourner régulièrement les articles qu'il enverrait. Il lui adresse des numéros du journal Le Devoir.

Godin accepte la proposition que Maistre lui a faite le 22 octobre 1883 : il consent à payer les articles que le fils de Maistre pourrait lui envoyer au même tarif que les siens. Il recommande que ces articles soient basés sur des faits, qu'ils forment une correspondance anglaise relative au mouvement politique et social. Il lui envoie un chèque de 4 £ en règlement de ses articles parus dans les numéros 203 à 256 du journal Le Devoir.

Godin demande à Croux et fils de lui livrer 30 marronniers blancs à fleurs doubles.

Godin accuse réception du deuxième volume de l'enquête sur les associations ouvrières. Il lui demande s'il peut obtenir, en qualité de directeur du journal Le Devoir un nouvel exemplaire des deux premiers volumes de l'enquête. Dans le post-scriptum, il sollicite l'envoi du troisième volume dès la parution de celui-ci.

Godin envoie à Destrem, sur recommandation de Victoire Tinayre, le « Résumé des données principales sur l'installation des écoles ».

Godin accuse réception des lettres de Victoire Tinayre des 25 et 28 octobre 1883 et de celle de Simon Deynaud. Il lui indique que celui-ci lui parle de la somme de 400 F pour devenir son secrétaire et non de la somme de 250 F pour être rédacteur du journal Le Devoir. Godin aurait voulu avoir le choix entre les deux fonctions. Il annonce à Tinayre qu'il envoie à Deynaud son livre Le gouvernement... en lui demandant ce qu'il pense des sujets sur lesquels son opinion diffère. À propos de mademoiselle Malveau : Godin demande à Tinayre de s'assurer de ses aptitudes à l'école maternelle. Il recommande à Tinayre de ne pas proposer aux candidat·es le logement en plus des appointements. Il lui transmet les compliments d'Émilie Dallet et de Marie Moret.

Godin annonce à Deynaud qu'il a lu sa brochure et qu'il lui envoie son livre Le gouvernement... pour connaître les sujets sur lesquels il diffère d'opinion avec lui.

Godin accuse réception des deux lettres que Deynaud lui a écrites après qu'il lui ait envoyé son livre . Il lui demande de lui communiquer ses références. Il lui signale que selon Victoire Tinayre il consentirait à s'occuper seulement du journal Le Devoir pour 250 F par mois ou bien à lui consacrer tout son temps pour 400 F par mois. Il lui demande de lui confirmer qu'il pourrait accepter la fonction de rédacteur du Devoir.

Deynaud acceptant la fonction de rédacteur du journal Le Devoir, Godin l'invite à venir dès que possible à Guise. Il ne veut toutefois pas que le nom de Deynaud, qui a été mêlé aux polémiques récentes, figure dans l'immédiat dans le journal car « la rédaction du Devoir est toujours restée en dehors des personnalités et ne s'est attachée qu'aux questions de principe ».

Godin accuse réception des deux volumes de l'enquête de la Commission extra-parlementaire sur les associations ouvrières adressés à Godin en qualité de directeur du journal Le Devoir.

Godin envoie à Ségard des articles à composer pour le prochain numéro du journal Le Devoir.

Godin envoie un mandat postal de 35 F à Callmann pour recevoir 50 bouteilles d'eau de Vals de la source de Saint-Jean.

Godin demande à sa sœur si elle a des amateurs pour la vente de ses propriétés car il veut obtenir sans retard des garanties à sa créance.

Godin remercie Marie Isabelle Destriché pour sa lettre du 3 novembre et pour l'hommage qu'elle lui a fait de sa nouvelle Jeanne dans La Semaine anti-cléricale. Il lui retourne la nouvelle Le Bureau de distribution qu'il ne peut publier dans le journal Le Devoir car il dispose déjà de nouvelles et de romans.

Godin avertit Joseph Manier qu'il ne peut lui donner de bons conseils à propos du journal L'Hôtel de ville. Il lui explique qu'il lui aurait bien conseillé de faire main basse sur les octrois de la ville de Paris pour en faire cadeau à la classe ouvrière et remplacer les revenus de l'octroi par le droit d'hérédité de la Ville de Paris de la moitié des grandes fortunes inutiles, mesure qui lui aurait valu d'être lapidé par la classe ouvrière elle-même. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Marie Moret retourne à Ségard des épreuves corrigées d'articles du prochain numéro du journal Le Devoir. elle lui indique qu'en raison de l'abondance des matières de ce numéro, le programme des réformes sociales et politiques soutenu par le journal et l'annonce des ouvrages de Godin ne devront pas paraître.