Godin s'excuse du délai de sa réponse à la lettre de Davaud du 23 juin 1887 et du retard de la parution de son article dans le journal Le Devoir. Il lui explique que son article sur la nouvelle frontière allemande a une nuance belliqueuse et surtout qu'il a été embarrassé sur la question de l'exposition d'économie sociale car il a été nommé comme Benoît Malon membre du 11e groupe [du jury de l'Exposition universelle de 1889] présidé par Léon Say, et qu'il n'attend rien de l'exposition. Il lui demande de lui donner des éclaircissements sur son article à ce propos.

Sur une ancienne correspondance entre Deville et Godin et une proposition de Deville. Godin demande à Deville s'il a lu suffisamment le journal Le Devoir et ses ouvrages pour savoir s'il est en communion d'idées avec lui et prendre la rédaction du journal. Il lui demande également quelles seraient ses conditions pour venir habiter au Familistère et l'interroge sur sa situation familiale.

Godin a appris que Desmasures avait refusé de publier des articles contre la Société du Familistère, articles qui paraissent aujourd'hui dans le Petit Nouvelliste, journal réactionnaire publié à Saint-Quentin. Godin y voit une manœuvre contre le parti républicain et il demande à Desmasures de lui désigner la personne qui lui a proposé ces articles.

Godin accuse réception des intérêts de ses 769 actions de la Compagnie du canal de Panama.

Godin accuse réception de la lettre de Laporte du 9 juillet 1887. Il lui envoie un mandat postal de 200 F. Il l'encourage à se consacrer au travail pour obtenir une position dans l'administration des chemins de fer. Il lui adresse les compliments de Marie Moret.

Godin demande à son correspondant s'il veut être candidat à un emploi d'instituteur au Familistère. Il souhaite obtenir des renseignements sur son expérience professionnelle.

Godin envoie à E. Carré et Cie un mandat postal de 39 F pour solde de leur facture du 12 juillet 1887.

Godin invite Deville à venir discuter avec lui à Guise [de l'emploi de rédacteur du journal Le Devoir]. Il lui annonce qu'il lui remboursera ses frais de voyage et qu'il l'indemnisera 7 F par jour pendant le temps de sa visite de quinze jours ou un mois. Il lui demande de s'adresser à Doyen à son arrivée.

Godin communique à Matty des informations sur des travaux menés dans une pâture par l'agent voyer du Nouvion-en-Thiérache.

Sur des travaux dans une propriété de Godin : Godin demande à Menu de s'entendre avec son fermier à ce sujet.

Godin accuse réception de la lettre de Minon de la veille. Il attend sa venue le 3 août 1887.

Lettre de licenciement adressé par Godin à Antoine Barbary, conformément à l'article 52 des statuts de la Société du Familistère de Guise.

Godin informe l'agent voyer qu'il est allé à Esquéhéries pour constater que les travaux du chemin ne devaient pas empiéter sur sa propriété.

Sur le compte de Godin. Godin informe Offroy et Cie qu'il souscrit 23 obligations de la Compagnie du canal de Panama à 432,30 F chacune. Il demande à la banque de verser 9 942 F à la Compagnie.

Godin informe la Compagnie du canal de Panama qu'il souscrit 23 obligations de son prochain emprunt et qu'il a demandé à Offroy et Cie de lui verser la montant de la souscription.

Godin confirme à Tisserant la lettre que lui a écrite Marie Moret une quinzaine de jours auparavant. Il lui fait part de son inquiétude en raison de son silence. Il lui demande comment il pourrait, en raison de la crise industrielle, faire remise de tout ou partie des intérêts que celle-ci lui doit, sans que ceci puisse lui être reproché par ses héritiers. Il lui transmet les sentiments affectueux de Marie Moret, d'Émilie Dallet et de Marie-Jeanne Dallet.

Godin répond à la lettre d'Ugo Rabbeno du 10 août 1887. Il l'assure qu'il sera le bienvenu au Familistère et qu'il fera en sorte de s'y trouver le 15 septembre 1887. Il le remercie pour l'envoi d'ouvrages et il lui adresse l'étude sociale Le Familistère.

Godin rappelle à Guyétant qu'il lui a fourni un camée en décembre 1878. Il souhaite que Guyétant fasse un camée de même dimension reproduisant un portrait de femme de trois-quarts exécuté grandeur nature en médaillon. Il lui indique qu'il lui fournira le plâtre de ce portrait. Il lui demande le prix d'exécution du camée.

Godin informe Ferdinand de Lesseps qu'il reçoit des articles de presse hostiles à la Compagnie du canal de Panama parus dans Le Conseiller des actionnaires de Suez et de Panama et dans L'Économiste français. Godin soupçonne que ces envois sont faits par des employés infidèles de la Compagnie. « Je me suis intéressé à l'œuvre grandiose que vous avez entreprise, moins par spéculation que par sympathie pour le but que vous poursuivez. » Il lui demande des éclaircissements sur ces manœuvres que n'évoque pas le Bulletin du canal interocéanique.