Remercie la famille Prudhommeaux pour ses vœux de nouvelle année et leur adresse ceux de la famille Moret-Dallet et de Fabre en retour. Espère que Pascaly et Prudhommeaux pourront se rencontrer à Nîmes à Pâques. Demande des nouvelles du père de Jules Prudhommeaux. Le félicite pour sa nomination à un « poste de seconde ». Abordera avec lui à Pâques de vive voix la question de la gérance au Familistère pour lui expliquer le choix de Louis-Victor Colin par François Dequenne. Marie Moret et Auguste Fabre s'interrogent sur le mariage « sensationnel » d'Henri Babut annoncé par Prudhommeaux. Elle envoie à Prudhommeaux un Almanach de la coopération de l'année 1898.

Le rhume de Marie Buridant ne s'aggrave pas. Remercie Buridant pour son mot sur madame Dubos-Foy et les nouvelles des élections municipales. Annonce écrire à Édouard Aude. Demande le nom du notaire reprenant l'étude d'Aimé Flamant : « Bouxin » ou « Boucsin » ? Marie Moret contente d'avoir fait plaisir à madame Allart avec l'envoi de l'Almanach de la coopération.

Réponse à la lettre d'A. Chord du 15 décembre 1897 : Auguste Fabre transmet la réponse de Marie Moret qui, étant très occupée par son travail, ne peut s'occuper de ce dont A. Chord souhaiterait l'entretenir.

Demande l'envoi d'échantillons de surah merveilleux noir et saphir pour doublure.

Sollicite Charles Gouté pour des renseignements sur les origines du mouvement sociétaire pratique, et notamment sur l'expérience phalanstérienne du docteur Mure au Brésil en 1842 à laquelle Gouté aurait coopéré et que Victor Considerant évoque dans son livre Au Texas .

Commande 1220 kg de charbon d'excellente qualité, à livrer le matin au 14, rue Bourdaloue.

Envoie un chèque de 22,60 F pour solder la commande de 3 gilets de flanelle en toile pour dame.

Confirme l'exactitude de son relevé de compte chez Offroy, Guiard et Cie au 31 décembre 1897. Annonce l'envoi d'un chèque de 22,60 F à Morin, Fillot, Ricois et Cie (Le Bon marché).

Réponse à la lettre de Charles Gouté du 19 janvier 1898 : Marie Moret remercie Charles Gouté de ses renseignements sur l'expérience phalanstérienne brésilienne du docteur Mur [Mure]. Accuse réception du mandat postal de 25 F de Charles Gouté comprenant son réabonnement au Devoir, 6 F pour la Société de paix du Familistère et l'envoi de deux brochures.

Confirme l'exactitude de son relevé de compte chez Molines père et fils au 31 décembre 1897 : compte créditeur de 3 570,95 F.

Marie Moret indique à Buridant qu'elle joint à sa lettre un mot d'Émilie Dallet sur des biberons. Décès d'Abel Davaud : cessation du service du Devoir. Envoie le mandat postal de 25 F de Charles Gouté et détaille la répartition du montant. Demande à Buridant d'envoyer à Charles Gouté les ouvrages demandés dont elle précise la localisation dans son appartement du Familistère. Remercie Buridant pour ses envois et n'a toujours pas reçu le journal envoyé par madame Allart. Le remercie également pour les résultats des élections municipales et le nom du successeur de Flamant. Rappelle qu'elle souhaiterait savoir quelle photographie de Godin a été envoyée à madame Dubos-Foy. Marie Moret heureuse d'apprendre que la santé de Marie Buridant s'est améliorée.

Accuse réception des deux jaquettes annoncées par la lettre de Louise Piret du 19 janvier 1898. Celle en drap cuir n'a pas été retouchée aux mesures voulues. Marie Moret avertit Louise Piret : si la prochaine jaquette commandée ne convient pas, elle lui retournera et leur relation cessera. Rappelle les consignes de confection de la jaquette déjà mentionnées dans la lettre du 5 janvier 1898.

Sur la disparition de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : la compagnie de chemin de fer a indemnisé la famille Moret-Dallet du montant des factures des objets disparus. Marie Moret accuse réception des journaux Le Réveil et L’Écho envoyés par Buridant et madame Allart. Elle demande à Buridant si le gérant du Réveil, monsieur Berdouillart, est de la famille Berdouillart du Familistère.

Confirme que la jaquette commandée ne restera pas « pour compte » à Louise Piret à condition qu'il n'y ait pas d'erreur dans l'étoffe.

Confirme l'exactitude de son relevé de compte à la Banque cantonale de Berne au 31 décembre 1897. Demande de renseignements sur la relation entre la compagnie de chemin de fer Jura-Simplon et la compagnie de chemin de fer Jura-Berne-Lucerne dont Marie Moret possède des obligations 3,5 %.

Opérations sur le compte et les valeurs financières de Marie Moret, obligations Suez 5%.

Rappelle sa demande de remise en état d'un chapeau de paille nuance castor.

Informe madame Griess-Traut qu'elle peut directement se procurer l'ouvrage Kiriquette auprès de Bernardot. Marie Moret heureuse d'avoir pu publier quelques lignes de madame Griess-Traut dans Le Devoir mais doit refuser la proposition de publication de l'article joint à sa lettre du 22 janvier 1898 par manque de place.

Annonce l'envoi du numéro de novembre 1897 du Devoir contenant le compte-rendu de l'assemblée générale annuelle de la Société du Familistère, dont la raison sociale est désormais Colin et Cie. Si madame Howland souhaite plus de renseignements, elle peut s'adresser au Department of Labor de Washington, où le Devoir est régulièrement adressé. Marie Moret vieillit, elle doit réduire sa correspondance pour se concentrer sur son travail de rédaction de la biographie complète de Godin. « Je vis constamment dans la pensée de mon mari en raison de la nature de mon travail ; je suis donc avec lui autant qu'il m'est possible maintenant. »

Transmet à Flore Moret les mots de remerciements de Jules Pascaly : madame Pascaly va mieux car le temps est beau. Sur la disparition de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : la compagnie de chemin de fer a indemnisé la famille Moret-Dallet du montant des factures des objets disparus. Marie Moret avance dans ses recherches sur « l'affaire du Texas ». Sur les élections municipales à Guise et la nomination du prochain conseil municipal.

Commande l'ouvrage À quoi tient la supériorité des Anglo-Saxons d'Edmond Demolins et le plus récent numéro de la revue La science sociale, dirigée par Edmond Demolins, en vente chez Didot à Paris.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly. En post-scriptum, annonce l'envoi de la formule complétée pour le retrait de trois obligations et le transport de 66 autres.

Commande 200 kg de bûchettes en sacs, à livrer le matin au 14, rue Bourdaloue. Insiste sur le besoin de bûchettes petites et sèches.

Envoie un chèque de 44 F pour solder la commande d'un corset en batiste double noire dont elle donne les consignes de confection.

Annonce l'envoi d'un chèque de 44 F à Adolphe Rainal.

Accuse réception de la lettre de Buridant du 27 janvier 1898 et de ses divers envois. Arrêt de service du Devoir pour Marie Goegg, malade. Lettre d'Hector Malot en tête du roman En famille publié dans Le Devoir dès le numéro de février 1898. Présenter une quittance d'abonnement au Devoir à madame veuve Herbin de Laon qui désire reprendre l'abonnement au Devoir de feu son mari. Salue mesdames Roger, Louis et Allart, ainsi que monsieur Pierquet, à qui Marie Moret demande à Buridant de poser deux questions sur son expérience au Texas : son âge lorsqu'il a été nommé chef de la ferme le 7 mai 1856 et sa profession avant de venir au Texas.

Marie Moret satisfaite de la gestion du compte du Devoir par Buridant. Sur le temps peu froid à Nîmes et son influence sur la nature et les vignes.

Accuse réception de la demande de réabonnement de Jules Henrot. Envoie plusieurs brochures à l'intention de la bibliothèque populaire et celle du syndicat des sociétés de secours mutuels, toutes deux mentionnées dans la lettre du 3 février 1898 de J. Henrot. Affirme qu'elle lira les écrits de monsieur Henrot sur la prévoyance chez les ouvriers.

Presse l'envoi de la jaquette commandée.

Remercie Claude Ferdinand pour ses vœux de nouvelle année et lui adresse les siens en retour. Confirme l'encaissement des 11 F pour le réabonnement de Ferdinand au Devoir et le remercie de sa sympathie pour le journal. Sur le changement de la raison sociale de la Société du Familistère en Colin et Cie et la mention Ancienne maison Godin pour perpétuer le nom du fondateur.

Marie Moret regrette que Buridant ait envoyé un numéro de janvier 1898 du Devoir à monsieur Timourian. Demande le nombre d'exemplaires restants des numéros de décembre 1897 et de janvier 1898. Selon la dernière liste de Buridant, 19 numéros restants de novembre 1897. Avant, les 30 exemplaires en réserve étaient livrés à Nîmes mais elle les fait désormais livrer à Guise pour éviter le transport. Mettre le numéro de février 1898 réservé à Pascaly en réserve car il en a déjà un exemplaire. Demande à Buridant de ne plus répondre aux demandes similaires à celles de monsieur Timourian. Satisfaire la demande de collection du Devoir de la bibliothèque du Familistère et lui réserver à l'avenir 2 numéros : combien restera-t-il d'exemplaires de chacun des numéros de 1897 ? Espère avoir de nouvelles adresses de bibliothèques municipales qui « mettent le journal sous les yeux d'un plus grand nombre de lecteurs et surtout le collectionnent pour l'avenir ». L'Étude sociale n°1 est épuisée : la demande de monsieur Duluc ne peut être satisfaite. Remercie Buridant pour ses envois et la réponse de monsieur Pierquet. Cessation du service du Devoir auprès de monsieur Ménochet : un numéro de janvier 1898 en plus. Marie Moret répondra aux demandes de complétion de collections de bibliothèques à son retour à Guise. Propose de récupérer les exemplaires lus au Familistère pour les envoyer aux bibliothèques. Transmet les remerciements d'Émilie Dallet pour le fumier dans son jardin. Buridant a été nommé au service de l'épicerie en remplacement de monsieur Rousselle.

Réponse à la lettre de monsieur Duluc du 11 février 1898 : Marie Moret ne peut lui envoyer la publication demandée car elle est épuisée.

Marie Moret s'inquiète de ne pas avoir reçu le corset, annoncé comme envoyé le 7 février 1898.

Accuse réception du vêtement commandé et envoie un chèque de 275,85 F pour solder la facture.

Accuse réception du corset commandé.

Marie Moret ne peut se rendre utile pour la protégée de madame Dubos-Foy, n'ayant pas beaucoup de relations et limitant son entourage à sa sœur et sa nièce : « ma vie de jeune fille, puis de femme, je l'ai passée en ermite, pour ainsi dire, dans le Familistère. […] Je suis une sauvage sous ce rapport. » Elle ne peut non plus lui assurer un travail au Familistère, les emplois étant réservés aux familles y habitant. Elle ne saurait dire combien gagne une lectrice ou une femme de chambre.

Envoie un chèque de 20,90 F pour solder la commande de plusieurs produits de soins et d'hygiène : vaseline, camphre, savons antiseptiques, poudre savon Raspail.

Annonce l'envoi de deux chèques : l'un de 20,90 F à Fumouze frères, l'autre de 275,85 F à Louise Piret.

Réponse à la proposition de monsieur Bridel du 15 février 1898 : Marie Moret obligée de refuser car elle s'occupe déjà à plein temps du Devoir et de la rédaction des Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste-André Godin.

Marie Moret pose deux questions au sujet de la meilleure maison de banque de Genève et la réputation de la Banque du commerce de Genève.

Marie Moret pose deux questions au sujet de la meilleure maison de banque de Genève et la réputation de la Banque du commerce de Genève.

Réponse à la circulaire du 3 février 1898 de monsieur Müllhaupt von Steiger : Le Devoir pratique de longue date l'échange avec la revue Les États unis d’Europe et sert la cause de la paix par un chapitre qui y est régulièrement consacré.

Plusieurs questions concernant les obligations de rente italienne que Marie Moret souhaiterait mettre en dépôt à la banque.

Marie Moret malade d'un « gros rhume » qui retarde sa correspondance. Sur l'insistance de monsieur Duluc, prie Buridant d'envoyer l'Étude sociale n° 6 à messieurs Turpin et Marinier à Rouen. Regrette la « persistance du calme des affaires ».

Plusieurs questions concernant les obligations de rente italienne que Marie Moret souhaiterait mettre en dépôt à la banque.

Marie Moret demande des renseignements sur la réputation de la Banque de Genève.

Envoie un chèque de 10 F pour solder son réabonnement au journal Le Lotus bleu.

Annonce l'envoi de deux chèques : l'un de 10 F à D. A. Courmes, l'autre de 300 F à Jules Pascaly.

Passe commande d'un réchaud, d'une casserole en cuivre nickelé et d'un beurrier conservateur en porcelaine blanche à envoyer à Nîmes. Enverra son réchaud pour réparations lorsqu'elle aura reçu cette commande. En demande le prix.

Commande 1220 kg de charbon d'excellente qualité, à livrer le matin au 14, rue Bourdaloue.