Remercie Luzzatti pour la bienveillance et la sympathie dont il a fait preuve à son égard lors de sa visite du Familistère. Demande à Luzzatti l'adresse à laquelle elle pourrait envoyer les exemplaires du Devoir promis par Auguste Fabre [lettre d'Auguste Fabre à Luigi Luzzatti, 27 octobre 1898] et lui servir régulièrement le journal ; elle ne souhaite pas adresser ces exemplaires à l'adresse de Paris communiquée par le comte Collarini pour ne pas l'embarrasser pendant son voyage. Marie Moret unit en pensée le nom de Luigi Luzzatti à ceux de Jean-Baptiste André Godin et d'Edward Vansittart Neale.

Marie Moret répond à madame Dubos-Foy en lui adressant ses vœux de bonne année et en accusant réception du mandat de 10 F pour son réabonnement au journal Le Devoir pour l'année 1899.

Marie Moret répond à la demande de sa correspondante en lui envoyant le numéro de décembre 1898 du journal Le Devoir qui contient la table des matières de l'année 1898, d'après laquelle elle pourra se faire une idée des sujets traités. Elle précise que chaque numéro comprend un chapitre consacré à la question féministe et un autre à la question de la paix, et elle confirme qu'elle est propriétaire du journal.

Marie Moret remercie madame Cavelier pour sa lettre du 6 avril 1899, l'informe qu'elle donne des instructions au bureau du Devoir au Familistère et exprime son admiration pour la vie « si bien remplie » de sa correspondante.

Marie Moret adresse des vêtements à madame veuve Multier en souvenir de son frère.

Marie Moret remercie Marie Dossogne pour sa lettre du 13 août 1899 et ses souhaits [à l'occasion de la fête mariale du 15 août]. Elle recommande à Marie Dossogne de se garantir contre les effets du soleil par le moyen de rideaux, stores ou jalousies, et lui signale que les Grands magasins du Louvre vendent de bons stores automatiques en raphia de Madagascar à 9,75 F la pièce. Elle envoie un billet de 100 F à Marie Dossogne. Elle lui confirme qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont occupées par les préparatifs de la fête de l'Enfance et qu'elle-même est absorbée par la publication des « Documents biographiques ».

Réponse à la lettre de Marie Dossogne du 27 décembre 1898 : elle la remercie pour ses vœux et adresse ceux de la famille Moret-Dallet à elle et à ses enfants ; sur la migraine de Marie Dossogne et l'insomnie de Marie Moret ; sur la santé d'Aline Dossogne ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet heureuses de l'envoi des enfants Dossogne ; envoi de 100 F « pour aider à vous faire un bon premier de l'an. »

Réponse à la lettre de Marie Dossogne du 29 mars 1899. Marie Moret est peinée de la situation difficile de Marie Dossogne ; elle lui recommande d'avertir ses parents et lui envoie un billet de banque. Marie Moret donne de ses nouvelles : elle souffre d'insomnies ; elle se consacre à la rédaction des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » et craint de n'avoir pas assez de temps à vivre pour accomplir ce travail commencé en 1891 ; elle n'a pas encore atteint dans les « Documents » l'époque de la fondation du Familistère ; elle considère ce travail comme un devoir.

Marie Moret envisage de renouveler les jalousies de son appartement du Familistère : elle demande aux fabricants l'envoi du catalogue et du tarif des jalousies.

Avertit Molines père et fils qu'elle a demandé à la banque Offroy et Cie de transférer 6 000 F sur son compte bancaire chez eux.

Marie Moret accuse réception du relevé de son compte bancaire, créditeur de 8 714,20 F au 31 décembre 1898, et reconnaît son exactitude.

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 401 F à l'Imprimerie Chastanier à Nîmes.

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 412 F à l'Imprimerie Chastanier à Nîmes.

Réponse à la lettre de Philippot du 12 octobre 1898. Marie Moret ne peut fournir à Philippot des renseignements sur « l'état des esprits à Guise » car elle ne s'est jamais mêlée au monde et parce que depuis la mort de son mari elle se consacre entièrement à la préparation de la publication des « Documents biographiques » relatifs à Godin, « travail pour lequel je crains toujours que le temps et la santé me fassent défaut. » Elle communique à Philippot un imprimé sur les modalités de visite du Familistère.

Marie Moret remet à monsieur Bonnefois-Collot des numéros de périodiques à relier (une année du Devoir de 1898, une année des Annales des sciences psychiques de 1898) ou à brocher (22 années du Devoir de 1898), ainsi que des volumes reliés servant de modèle.

Marie Moret répond tardivement à la carte de son correspondant du 4 août 1899 à cause d'une adresse d'expédition imprécise (il y a trois veuves Godin à Guise) en l'informant que la maison [de Lesquielles] n'est ni à louer ni à vendre et qu'elle n'est pas meublée.

Marie Moret envoie un chèque de 39 F aux Grands magasins du Louvre et passe commande de quatre stores automatiques en raphia ; elle indique à son correspondant que ses stores semblent avoir du succès au Familistère.

Marie Moret accuse réception de la lettre de Chastanier du 29 mai 1899 à propos de « la broutille féministe » [qui n'a pas trouvé place dans le numéro de juin 1899 du Devoir]. Elle adresse à Chastanier l'épreuve corrigée et le bon à tirer de la 21e feuille du tiré à part des «Documents biographiques ».

Envoie à Chastanier des épreuves corrigées des pages du numéro de novembre 1898 du journal Le Devoir, lui demande de lui adresser dix exemplaires de ce numéro sorti de presse, ainsi qu'un exemplaire à Jules Pascaly au 41, avenue de Saxe à Paris, et fixe le tirage à 340 exemplaires. Elle demande à Chastanier de s'occuper ensuite de la brochure du compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère et d'en adresser l'épreuve à celle-ci.

Marie Moret retourne à l'imprimerie l'épreuve corrigée de la 22e feuille [des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin »].

Adresse à Chastanier le bon à tirer de la 17e feuille des « Documents biographiques » et attire son attention sur la mise en page de la page 234.

Marie Moret envoie à l'imprimerie 44 pages de manuscrit des « Documents biographiques » pour le prochain numéro du Devoir. Elle lui signale que Jules Pascaly, en vacances à Génolhac dans le Gard, enverra ses articles à l'imprimerie. Elle demande qu'avec les épreuves et manuscrits des « Documents biographiques » lui soit envoyé un tirage de la 22e feuille du tiré à part des « Documents biographiques ».

Marie Moret envoie à Chastanier les pages des « Documents biographiques » pour le numéro de juillet 1899 du journal Le Devoir et lui demande un exemplaire du tiré à part de la 21e feuille des « Documents biographiques » ; elle lui demande également si Jules Pascaly lui a envoyé des articles.

Envoi de douze pages des « Documents biographiques » à mettre en composition pour le prochain numéro du Devoir, qu'elle pourra corriger une fois arrivée à Nîmes, la semaine suivante.

Préparation du numéro de novembre 1898 du Devoir : réception d'épreuves et envoi du manuscrit de 16 pages sur la fête de l'Enfance dans la « succursale de Belgique ».

Marie Moret envoie à monsieur Chastanier le manuscrit des pages des « Documents biographiques » à composer pour le prochain numéro du Devoir. Elle l'informe que Jules Pascaly va envoyer à l'imprimerie le manuscrit de ses articles.

Demande une épreuve de la 16e feuille des « Documents biographiques » et avertit Chastanier que la feuille suivante n° 17 pourra être préparée après l'impression du numéro de novembre 1898 du Devoir.

Marie Moret envoie à l'imprimerie le sommaire du numéro de juillet 1899 du journal Le Devoir ; elle lui confirme que Jules Pascaly a envoyé ses articles à l'imprimerie, et qu'il ne manque pour achever le numéro que l'« État civil » et le « Mouvement des assurances ». Elle lui précise qu'il est inutile d'envoyer des épreuves à Jules Pascaly sauf s'il en fait la demande.

Marie Moret envoie à Chastanier dix pages de manuscrits sur la question de la paix pour compléter le numéro de juin 1899 du Devoir, et lui signale qu'il ne doit pas envoyer d'épreuves de ce numéro à Jules Pascaly.

Envoie des manuscrits pour la composition du numéro de décembre 1898 du Devoir, demande d'envoyer à Pascaly l'épreuve de sa chronique parlementaire, et informe de son arrivée à Nîmes le 23 novembre 1898.

Renvoie les épreuves corrigées des « Documents biographiques » et de l'« Assemblée générale », et les manuscrits des articles permettant à Chastanier d'achever le numéro de novembre 1898 du Devoir. Demande un tirage de 340 exemplaires de ce numéro et d'imprimer le texte de l'« Assemblée générale » en brochure pour la Société du Familistère qui établira le bon à tirer. Demande à Chastanier de réserver à la Société du Familistère l'exclusivité de la distribution de la brochure.

Marie Moret envoie à Chastanier le texte de l'avis aux visiteurs du Familistère à composer pour la deuxième page de couverture du journal Le Devoir en remplacement, jusqu'à la fin de l'Exposition universelle à venir, du « Programme des réformes d'actualité ». Elle précise qu'elle souhaite disposer de tirés à part de cet avis et demande à l'imprimeur le prix du millier d'exemplaires.

À propos des épreuves du numéro de juin 1899 du Devoir.

Marie Moret envoie des épreuves corrigées d'articles du prochain numéro du Devoir.

Marie Moret accuse réception des épreuves de pages du prochain numéro du Devoir ; elle envoie le sommaire du numéro, ainsi que le « Mouvement des assurances » et l'« État-civil » ; elle demande l'envoi à Jules Pascaly de l'épreuve de l'article « Bibliographie », et à elle des manuscrits et la totalité des épreuves.

Marie Moret envoie à monsieur Chastanier les épreuves corrigées de pages du prochain numéro du Devoir ; elle réclame l'envoi d'une deuxième épreuve des « Documents biographiques » et demande de tirer « en épreuves seulement » dix exemplaires du chapitre XXI des « Documents biographiques ».

Marie Moret envoie les épreuves corrigées de pages du numéro de juillet 1899 du journal Le Devoir et les manuscrits du « Mouvement des assurances » et de l'« État civil ». Elle accuse réception du tiré à part de la 21e feuille [des « Documents biographiques »].

Marie Moret envoie à monsieur Chastanier les épreuves corrigées de pages et de la couverture du numéro de juillet 1899 du journal Le Devoir. Elle indique à Chastanier les principales corrections portées sur les épreuves.

Marie Moret accuse réception de la lettre de Chastanier du 24 mai 1899 avec sa facture d'avril et mai et un échantillon de papier. Marie Moret fait remarquer que seuls 332 exemplaires du numéro de mai 1899 du Devoir ont été délivrés sur les 340 exemplaires portés sur la facture ; elle demande si des exemplaires sont restés à l'imprimerie. Elle adresse un chèque de 401 F à Chastanier ainsi que des épreuves corrigées de textes pour le numéro de juin 1899 du journal. Elle demande à Chastanier de tirer sur le papier conforme à l'échantillon deux mille exemplaires de l'avis [aux visiteurs du Familistère] figurant sur la deuxième page de couverture du Devoir, à lui expédier avec le numéro de juin 1899 du journal. Elle demande le renvoi du manuscrit d'une « broutille » qui n'a pu être insérée dans le « Mouvement féministe » du numéro de juin, ainsi que la deuxième épreuve des pages « Godin » et de l'article sur la fête du Travail.

Confirme son télégramme à Chastanier du 22 octobre 1898 lui demandant de commencer par achever le prochain numéro du Devoir. Envoi du manuscrit de 6 pages de l'article « Une visite au Familistère » pour le numéro de novembre 1898 du journal ; un nom manque dans le manuscrit, qu'elle espère pouvoir compléter.

À propos d'une erreur de compte par Buridant des exemplaires du numéro de mai 1899 du Devoir. Marie Moret retourne la deuxième épreuve des « Documents biographiques » et de l'article sur la fête du Travail, ainsi que l'épreuve du complément du roman pour le numéro de juin 1899. Elle demande à Chastanier d'adresser un exemplaire du numéro sorti de presse à elle-même et à Jules Pascaly, et de lui fournir l'épreuve de la 21e feuille des tirés à part des « Documents biographiques ».

Demande à Chastanier d'ajouter le nom de Gentili di Giuseppe [à l'article « Une visite au Familistère » dans le numéro de novembre 1898].

Marie Moret envoie un chèque de 412 F à monsieur Chastanier en paiement de ses factures des 1er juin et 1er juillet 1899. Elle retourne à l'imprimerie toutes les épreuves complémentaires du numéro d'août 1899 du Devoir. Elle rappelle à Chastanier qu'il doit tirer en épreuves dix exemplaires du chapitre XXI des « Documents biographiques » et lui demande d'effectuer un tirage de 340 exemplaires du numéro d'août 1899 du journal ; elle lui demande également de préparer la 22e feuille des « Documents biographiques ».

Marie Moret envoie un mandat postal de 83,20 F pour paiement de la moitié de ses contributions de l'année 1899. Dans le post-scriptum, elle indique qu'elle joint à sa lettre une lettre d'Émilie Dallet.

Demande à Unzel de lui envoyer un exemplaire du tarif des enveloppes sachets, car elle s'est dessaisie au profit de la Société du Familistère de l'exemplaire qu'Unzel lui avait adressé il y a un an.

Demande à Unzel de lui envoyer sans retard les articles qu'elle a commandés le 29 octobre 1898, car elle part dans le Midi à la fin de la semaine.

Commande d'enveloppes sachets de différentes tailles et envoi d'un mandat postal de 5 F.

Informe Gardet que la Société du Familistère a expédié le 12 novembre 1898 sa commande, qu'elle a fait expédier chez lui un calorifère n° 146 à livrer chez Auguste Fabre, ainsi que les accessoires de chauffage qu'il a reçus l'été dernier, et qu'elle viendra lui payer ces objets dès son arrivée à Nîmes. Transmet son meilleur souvenir à madame Gardet.

Marie Moret annonce à monsieur Gardet l'envoi d'un foyer en fonte émaillée en noir et de tuyaux ; elle lui demande de conserver les objets jusqu'à son retour à Nîmes ou jusqu'à ce qu'Auguste Fabre lui demande de les livrer chez elle et de les mettre en place. Elle transmet son souvenir à madame Gardet.

Marie Moret informe son correspondant qu'elle n'a plus qu'une seule voiture, la deuxième ayant été vendue le 8 novembre 1898 [à monsieur Marchand] : demande la modification de l'article 80 de sa feuille spéciale de contributions.