FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Champury, 4 janvier 1890
Réponse à la lettre d'Édouard de Champury en date du 29 décembre 1889 : présence de visiteurs chez Marie Moret ; vœux de nouvelle année ; le Familistère de Laeken.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Champury, 15 janvier 1890
Envoi d'un exemplaire du livre de François Bernardot sur le Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Champury, 3 avril 1883
Marie Moret transmet par ce courrier une brochure Mutualité nationale ainsi qu'un exemplaire in 8° de l'ouvrage de Godin : Le gouvernement : ce qu'il a été, ce qu'il doit être, et le vrai socialisme en action. La brochure contient une pétition et une proposition de loi qui sera déposée à la Chambre des députés. Ainsi, Moret demande à son interlocuteur les coordonnées de journalistes, surtout à Paris mais aussi dans toute la France, susceptibles de se faire l'écho de cette proposition. Enfin, Marie Moret transmet ses meilleurs souvenirs à Édouard et Élisa Champury ainsi que ceux de Madame Dallet. Elle signale en post-scriptum « un bon souvenir [...] à Albert. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Champury, 24 décembre 1887
Sur le décès de la mère de Champury : Marie Moret présente ses condoléances et celles d'Émilie Dallet à Champury, à sa femme et à sa sœur. Elle lui transmet tout de même les vœux de nouvel an de la famille Godin-Dallet.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard et Élisa Champury, 2 mars 1888
Marie Moret remercie le couple Champury pour leurs lettres des 17 janvier et 11 février 1888, auxquelles elle n'a pu répondre plus tôt en raison des occupations qui l'accablent. Elle leur explique qu'elle espère que « bonne, modeste et touchante » Armide puisse trouver un emploi dans les services du Familistère. Elle assure Édouard Champury qu'il a eu des successeurs au Devoir mais pas de vrais remplaçants : « Nul n'a été comme vous de cœur avec mon mari. » Moret et Émilie Dallet s'associent au sentiment de Champury « contre l'œuvre démoralisante de certains journaux et certains romanciers, hélas ! déplorablement nombreux », et elle le remercie de lui avoir signalé le nouveau livre de Sully Prudhomme, Le bonheur. Elle transmet les amitiés de la famille Moret-Dallet à la famille Champury, « y compris le grand Albert ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Édouard de Pompéry a communiqué à Godin une lettre que Champury lui a écrite au sujet du journal hebdomadaire qu'il veut fonder à Guise. Godin note que Champury parle dans sa lettre d'appointements de 250 F par mois et d'un logement au lieu de 200 F dont il avait été question entre eux. Il veut savoir la part que Champury prendrait dans le travail et l'organisation du journal, qui pourrait devenir quotidien si la publicité le permet, d'autant que Champury veut conserver les occupations dont il est actuellement chargé. Il l'avertit qu'il ne lui fournira pas de logement mais que les bureaux du journal seront au Familistère. Godin expose à Champury l'esprit dans lequel le journal est fondé : organe d'une expérience sociale menée sans bruit, il sera fait avec maturité et réflexion tout en cherchant à avoir des lecteurs, à l'écart des polémiques, consacré à l'étude des questions qui intéressent le progrès social et l'amélioration de la vie humaine. Il demande à Champury ce qu'il a fait en matière de journalisme, quelle part il prendrait dans la rédaction et l'administration du journal et à quels appointements il prétend.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin explique comment il entend commencer la publication du journal du Familistère : une feuille hebdomadaire « pour tâter le terrain », entre la revue et le journal ; trouver des lecteurs en donnant de la variété et en se mettant à la portée de leur intelligence ; se placer sur le terrain de l'expérience des choses de la vie sociale. Il envisage que le journal comprenne : un bulletin politique ; un exposé des réformes à introduire dans la législation ; une rubrique des faits relatifs à la liberté de conscience et au mouvement des opinions religieuses ; une rubrique consacrée à l'association du capital et du travail, à l'organisation du Familistère et à l'organisation du travail en Europe et en Amérique ; une chronique locale et départementale des faits d'intérêt public ; les nouvelles scientifiques et industrielles ; un bulletin des affaires de l'Association du Familistère ; les annonces [publicitaires}. Godin imagine que Champury soit le rédacteur en chef et le gérant du journal, mais avec un comité de direction pour éviter que le journal représente une personnalité plutôt que des idées et des principes. « Chaque numéro doit, en toute circonstance, comprendre le bulletin politique, la chronique et les nouvelles intéressantes dans le mouvement des idées » et Champury devrait en assumer la rédaction. Les articles de fond, ajoute Godin, seraient rédigés par Champury ou un collaborateur du journal. Champury n'a jamais été journaliste, aussi Godin lui demande s'il peut s'astreindre à un travail régulier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. D'après la lettre de Champury du 11 janvier, Godin et lui sont d'accord sur les principes du journal. Sur le format du journal : Godin donne sa préférence au format des grands journaux qui, plié trois fois, donne 8 feuillets et limite la quantité de texte. Champury se chargera de la rédaction de la partie indispensable de chaque numéro. Godin demande à Champury d'estimer ses appointements sur cette base, considérant qu'un numéro par mois aura deux pages consacrées à des articles industriels ou d'économie domestique qui lui seront livrés, et que le numéro de chaque semaine pourra avoir deux pages consacrées aux questions sociales également livrées par un collaborateur. Il convient que le journal du Familistère comme tous les journaux de province fera des emprunts à d'autres publications pour remplir ses colonnes, mais pense qu'il faudrait les choisir dans les journaux étrangers. Godin ajoute que Champury pourra compter sur ses contributions et sur celle d'un homme attaché particulièrement à l'œuvre du Familistère, possédant bien la langue anglaise, connaissant les États-Unis et les expériences sociales qui s'y sont déroulées [Antoine Massoulard].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin accepte les conditions fixées le 15 janvier par Champury, 250 F d'appointements par mois avec engagement pour 6 mois au moins, dans la mesure où celui-ci va se consacrer intégralement au journal à fonder. Il lui demande de venir aussitôt que possible et indique qu'il souhaite que le premier numéro du journal paraisse à la fin du mois de janvier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin demande à Champury de le renseigner sur le prix de revient d'un numéro de La Semaine républicaine afin d'avoir une référence pour établir une convention avec l'imprimeur de Guise. Il demande à Champury d'utiliser le temps qui lui reste à Paris pour créer des relations utiles au journal. Il lui explique qu'obligé par la loi de faire la déclaration préalable 15 jours avant la parution du journal, il a éprouvé quelque embarras pour le choix du titre : « Jugeant que ce titre ne devait éveiller dans l'esprit de personne aucune prévention, j'ai pris celui-ci, "Le Devoir". Nous pourrons ainsi discuter toutes les questions au point de vue du devoir individuel, du devoir administratif, social, politique, etc. Le titre est donc large et ne définit à l'avance rien qui puisse porter ombrage à personne. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin informe Champury que des formalités administratives diffèrent la parution du journal : Champury n'est pas français et ne peut être gérant du journal ; il faut présenter l'acte de naissance et le certificat de jouissance des droits civiques et politiques d'un autre gérant. Godin juge que si Champury veut « travailler à une œuvre d'avenir avec moi, [il aura] une étude d'assez longue haleine à faire ici sur les réalités de la vie » ; il lui demande de lire quatre petits ouvrages qu'il lui envoie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin demande à Champury de s'informer sur les obligations réglementaires relatives à la signature des exemplaires déposés du journal : chaque numéro doit-il être signé de la main du gérant avant d'être déposé ou suffit-il que son nom soit imprimé ?

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Champury qu'il a l'intention de suspendre la publication du journal Le Devoir ou de le transformer en revue et qu'en conséquence, il veut faire cesser l'engagement qui les lie à compter du 15 juillet 1880.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Champury un chèque de 100 F.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin est heureux d'avoir des nouvelles de Champury. Il le remercie pour les informations sur la ville de Nantes, dont il juge les habitants un peu arriérés sur le plan intellectuel. Il accepte de recevoir les numéros du Phare de la Loire contenant son étude sur le Familistère. Il transmet à Champury et à sa femme ses compliments ainsi que ceux de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Champury pour sa lettre du 30 décembre relative à sa nomination à l'ordre de la Légion d'honneur. Il lui annonce qu'il a un nouvel ouvrage sous presse, qu'il recommande à son attention. Sur les progrès de l'idée républicaine. Il transmet à Champury les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception des lettres de Champury des 30 décembre 1885 et du 25 janvier 1886. Il le remercie de ses vœux et lui adresse les siens. Il lui annonce que Guyard sera bienvenu au Familistère. Sur l'éloignement des républicains de toute fonction depuis 1870. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Est touchée par la lettre envoyée et envoie ses meilleurs vœux pour la nouvelle année. Joint le dernier numéro du Devoir. Heureuse de l'affectueux souvenir que Champury porte à Pascaly et Godin. Inquiète de la situation politique et envisage de partir. Sur la santé fragile d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.
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