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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteurs : Dolot ; Godin, Émile (1840-1888)
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 20 septembre 1858
Dolot communique à Godin l'offre de prix de la fonte Cleveland faite par Trystram et Crujeot : 13,90 F les 100 kg de fonte n° 1 supérieure et 13,25 F les 100 kg de fonte n° 1. Il précise que ces prix de la fonte Cleveland par l'intermédiaire de Trystram et Crujeot sont équivalents à ceux donnés directement par Bolkow et Vaughan. Dolot propose à Godin de régler une facture de Pinart avec un effet sur Allez frères. Il lui communique la copie d'un courrier de Pigé au sujet de l'essai d'un générateur. Il lui fait part de la bonne marche de la fabrication à l'usine de Guise et lui signale qu'il n'a pas de nouvelle de la lettre égarée. Émile Godin ajoute un mot à la lettre de Dolot à son père : il lui recommande d'écrire à Pigé s'il ne rentre pas prochainement à Guise ; il lui annonce que les gardes nationaux se relaient pour monter la garde à Guise, faute de soldats, et il conseille à son père de rester à Laeken s'il ne veut pas passer la nuit au fort [de Guise].

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 18 juillet 1859
Dolot envoie à Godin quatre traites sur Paris d'une valeur totale de 2 000 F destinées à Brullé. Il annonce à Godin que l'inspection du garde-mines a eu lieu le matin même et que ce dernier a paru étonné que le générateur ne marche pas encore. Dolot informe Godin qu'il a reçu une réponse de Trystram et Crujeot et qu'il en a communiqué un extrait au batelier Decoster ; il donne copie à Godin des renseignements fournis par Trystram et Crujeot sur la fourniture de bois de construction et sur la fonte de Cleveland qui devrait compléter l'expédition. Dolot demande à Godin s'il a donné des instructions pour une scie circulaire. Il indique qu'il a reçu des réponses pour les fermes des bâtiments mais qu'elles ne contiennent pas de dessin, aussi Dolot pense-t-il que Godin trouvera mieux à Paris. Dans la marge du folio, Dolot annonce à Godin que le père de Guerdoux a été trouvé asphyxié hier au coin d'une borne et que Merriaux, l'un des mouleurs de l'usine de Guise, s'est noyé en prenant un bain après son repas.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 19 juillet 1859
Dolot confirme à Godin sa lettre de la veille contenant quatre effets sur Paris d'un montant de 2 000 F pour les besoins de l'usine de Belgique. Il avertit Godin qu'une construction entreprise par Medaets est arrêtée au niveau du 1er étage car ni Émile Godin ni monsieur André n'ont pu lui indiquer les bois destinés aux poutrelles. Dolot conseille à Godin de faire transporter par chemin de fer les bois que doit fournir Trystram et Crujeot en raison du prochain chômage de la navigation. Il explique à Godin que plusieurs ouvriers belges de l'usine de Guise ayant été débauchés par R. Bes sans que leur livret soit en règle, Émile Godin voulait que Dolot écrive une lettre de rappel à ce dernier ; Dolot demande l'assentiment de Godin avant d'écrire la lettre. Dolot avertit Godin que son fils Émile veut obliger des ouvriers de l'usine à travailler aux constructions ; Dolot pense que ce serait une cause de désorganisation des ateliers. Il demande enfin à Godin s'il doit attendre son retour pour déclarer les briques et la chaux. Dans le post-scriptum, Dolot indique à Godin que Pinart a annoncé qu'ils reprendront leurs expéditions après le chômage de la navigation, mais ne comptent pas faire de rabais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 avril 1860
Godin annonce à Émile qu'il adresse sa lettre à Marquise chez monsieur Dewailly, directeur et associé de Pinart et Cie, fournisseur de fonte des Fonderies Godin-Lemaire. Il l'invite à visiter les hauts-fourneaux et fonderies Pinart et Cie, une importante maison qui a commencé en industrie à peu près en même temps que lui. Il demande à Émile de rappeler à Dewailly que celui-ci avait promis de lui fournir les plans de ses fourneaux de seconde fusion et de le prier de lui en donner les dimensions. Il souhaite qu'en arrivant à Calais, Émile aille voir Dewailly, parent du directeur de Pinart et Cie, à qui il faudra demander s'il a des bois de sapin à leur convenance. Godin souhaite qu'Émile consulte également les autres marchands de bois. Il indique qu'il ne veut plus acheter de feuillets chez Trystram et Crujeot à Dunkerque sans les avoir vus auparavant. Il précise à Émile les dimensions des feuillets en sapin rouge de première qualité qu'il souhaite obtenir. Il souhaite qu'Émile visite les magasins de bois de Calais et de Dunkerque de Trystram et Crujeot pour se rendre compte de la qualité de bois dont ils disposent.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 4 mai 1860
Dolot communique à Godin une lettre de Trystram et Crujeot qui fait une offre de vente de fonte. Dolot signale à Godin que Bolkow et Vaughan de Middlesbrough ont fait une offre de 535 shillings la tonne de fonte Cleveland n° 1. Il avertit Godin que l'usine de Guise manquera de produits cette année si les commandes continuent à affluer et si le nombre d'ouvriers n'augmente pas. Il indique enfin qu'il n'a pas de nouvelles des lithographies.

Auteur : Dolot
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 7 mai 1860
Dolot communique à Godin une nouvelle lettre de Trystram et Crujeot et annonce qu'il crédite l'usine de Belgique de 100 F à verser par celle-ci aux familles des ouvriers belges Michel Verhaegen et Vancampenhout. Dolot demande à Godin s'il doit expédier la cuisinière vendue par monsieur Camatte à Trystram et Crujeot.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Martin-Lenfant, 29 décembre 1862
Godin demande à Martin-Lenfant des renseignements sur les bois que peuvent lui fournir Trystram et Crujeot.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 juillet 1869
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin remarque que les lettres envoyées d'Angleterre par Émile arrivent à Guise avec retard. Il se réjouit qu'Émile parvienne à acheter de la fonte. Il souhaite qu'il trouve à en acheter de bonne qualité dans le Cumberland car cette fonte est indispensable pour donner de la résistance à celle de Middlesbrough. Sur des mélanges de fonte de qualité inférieure ordonnés par Émile avant son départ : Godin lui indique que la fonte de Cleveland est elle-même mélangée, mais qu'il arrive parfois des lingots très serrés qui font des pièces dures ; il signale qu'il a fait arrêter la fonte de Pinart et d'autres fournisseurs mais que les éprouvettes sont encore dures, et qu'il y a plus de casse dans les pièces qu'auparavant. Il informe Émile que la Compagnie du Nord ne demande pas moins de 8,30 F pour transporter une tonne de fonte de Calais à Bohain, que monsieur Pauwels a un pouvoir pour 500 tonnes et que Gillian Schmit a envoyé 200 tonnes. Godin fait observer à Émile qu'il pensait qu'Émile avait demandé à Trystram et Crujeot de faire entrer de la fonte [en France]. Il l'avertit qu'il part le dimanche suivant à Metz et qu'Eugène André est à Guise. Il lui fait part de son espoir que l'émaillage va s'améliorer et lui annonce qu'ils ont trouvé le moyen de supprimer le plomb. Il transmet ses amitiés à monsieur et madame Pagliardini.
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