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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 26 mai 1872
Sur l'aménagement des bureaux de l'usine de Guise. Godin reproche à Denisart de ne pas avoir mené de concertation pour établir son plan de transformation des bureaux. Il reproche également à la commission administrative de ne pas s'occuper de bien employer le personnel « au lieu de se passionner pour les riens qui la divisent » et de prendre des décisions « entachées de ce caractère personnel dont vous n'avez jamais su les dépouiller ». Sur la fonction de Viney, sous-chef de comptabilité, et le remplacement de ce dernier « car il est passé à l'état de résolution définitive pour moi que toutes les fonctions principales dans l'usine soient doublées d'un auxiliaire capable de suivre toutes les opérations qui les concernent ». Sur le personnel des magasins : Godin pense que le jeune Conte-Cabal serait mieux employé à voyager ; il indique à Denisart que le voyageur Guillaume va rentrer à l'usine et se mettre à sa disposition pour travailler aux expéditions, et que celui-ci pourra lui décrire les difficultés rencontrées auprès de la clientèle, « et je commence à me convaincre que cela doit tenir en grande partie à l'incapacité des employés attachés au dépouillement de la correspondance et à tout ce qui concerne les expéditions ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 3 novembre 1872
Sur l'affaire Moine. Godin demande à Larue d'interjeter appel du jugement dans l'affaire Moine, en contradiction avec la manière dont se jugent les différends entre patrons et contremaîtres et ouvriers : Godin estime que ses employés doivent, comme ses ouvriers, faire partie de la juridiction du conseil des prudhommes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 16 novembre 1872
Sur l'affaire Moine. Godin signale à Delpech qu'il a dû recevoir de Larue les pièces d'une affaire opposant Godin à un de ses anciens employés, jugée au tribunal de Vervins et qu'il désire renvoyer devant le conseil des prudhommes de Guise. Godin explique à Delpech que le tribunal a cru que Moine était un employé comptable alors qu'il dirigeait la fabrication de la fonderie et distribuait le travail à 200 ou 300 ouvriers jusqu'à ce qu'il le remplace à ce poste et lui confie la fonction de suivre toutes les commandes urgentes jusqu'à leur expédition. Il ajoute qu'il préférerait se désister plutôt que perdre son procès en appel à Amiens et il demande à Delpech l'état de la jurisprudence de la cour sur le sujet. Il lui demande de lui répondre au 28, rue des Réservoirs à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 26 novembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur l'expertise de la valeur des usines en 1863 et 1872. Sur l'affaire Moine : Godin pense que la jurisprudence relative aux prudhommes est incertaine et qu'il serait prudent qu'il se désiste de son appel ; il voudrait se rendre à Vervins pour l'audience pour expliquer lui-même au tribunal comment Moine a quitté son établissement dans des conditions déplorables.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 11 janvier 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Larue s'il a fait le nécessaire pour que Delpech puisse suivre l'appel d'Esther Lemaire devant la cour d'Amiens. Sur l'affaire Delacourt : Godin veut y mettre un terme. Dans le post-scriptum, Godin rappelle à Larue qu'il souhaite expliquer lui-même l'affaire Moine devant le tribunal de Vervins.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 12 février 1873
Sur l'affaire Moine. Godin demande à Larue d'attirer l'attention du président du tribunal de Vervins sur la question du congé que se donnent les patrons et les ouvriers qui n'est pas réglée par le droit : si l'ouvrier ou l'employé peut donner son congé du jour au lendemain, le patron peut-il donner de même son congé à l'ouvrier ou à l'employé ? Godin précise un point soulevé à l'audience : les 900 fourneaux en retard mentionnés dans le rapport de Rochut, successeur de Moine, sont des fourneaux dont Moine avait négligé l'expédition depuis 6 à 7 mois, tandis qu'il y avait alors 12 000 fourneaux commandés à expédier, qu'il y en avait 7 400 en magasin et qu'on en produisait alors 1 100 par semaine.
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