FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 5 juillet 1873
Godin demande à Denisart d'informer Delorme que le préfet a répondu qu'il ne pouvait honorer son invitation car il s'était engagé auprès de Chenest, et qu'en conséquence il ne se rendra pas à Guise pour la révision.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Rémy Paradis, 10 janvier 1874
Godin demande à Louis Rémy Paradis, vice-président de la commission cantonale de Guise, de se concerter avec monsieur Lombois pour adresser avant le 20 janvier 1874 au préfet de l'Aisne le travail de la commission cantonale sur les dépenses à faire pour mettre en état de viabilité les chemins vicinaux.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques Philippe Delorme, 11 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin informe Delorme que le gouvernement n'a pas laissé hier la possibilité de poser à la tribune de l'Assemblée nationale la question concernant les maires dont la situation est irrégulière, et qu'il a écrit au préfet de l'Aisne que les instructions de monsieur le sous-préfet étaient contraires à la loi, et qu'il resterait maire de Guise jusqu'à ce que le gouvernement ait procédé à son remplacement. Il demande à Delorme de veiller à l'apurement des comptes de leur gestion et de mandater tout ce qu'il sera possible pour éviter aux personnes ayant travaillé pour eux des démêlés avec la nouvelle administration. Il lui demande également de prendre avec lui une copie des budgets et autres documents financiers de la ville, si besoin avec l'aide d'Alfred Denisart.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Athanase Cucheval-Clarigny, 20 avril 1874
Godin informe Cucheval-Clarigny que la question de l'implantation de la gare de Guise a été débattue au conseil général de l'Aisne qui a nommé une commission d'enquête composée de 5 conseillers : Pille, maire de Chézy-sur-Marne ; Leroux, propriétaire à Charmes près de La Fère ; Deviolaine, maire de Cuffies ; Legris, maire de Vailly ; Guay, maire de Villers-Cotterêts. Il lui signale que le Journal officiel a annoncé la nomination d'un nouveau maire de Guise à la place de Delorme. Il demande à Cucheral-Clarigny s'il ne doit pas faire examiner la question de l'implantation de la gare, que l'administration veut situer au Moulin-Neuf, par un des ingénieurs de sa compagnie. Il l'informe que le préfet fera probablement accompagner la commission d'enquête du conseil général par les ingénieurs du département, et que celle-ci rendra son rapport dans la session extraordinaire du conseil général du 10 mai 1874. Dans le post-scriptum, il l'avertit qu'il va recevoir la visite d'Edmond Turquet, conseiller général du canton de Sains et député de l'Aisne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Rémy Paradis, 21 avril 1874
Sur le tracé du chemin d'intérêt communal n° 40 par la commune de Lavaqueresse : Godin informe Paradis que le préfet veut que la commune de Lavaqueresse doit voter un crédit de 3 540 F, et que la commission des chemins vicinaux de l'Aisne a repoussé sa décision à la session du mois d'août.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 14 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin revient sur son engagement à la mairie de Guise depuis 1870. Il proteste contre les conditions de sa révocation et reproduit le texte de sa lettre au préfet de l'Aisne du 10 février 1874. Godin indique à Levasseur qu'en l'absence de réponse de l'administration, il souhaite la publication de sa lettre dans le journal [Le Courrier de l'Aisne].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Adolphe Hourdequin, 1er juillet 1874
Godin envoie à Hourdequin un article sur des faits qui intéressent la ville de Guise. Il lui laisse entendre que la publication doit être anonyme. Le texte de l'article est copié à la suite de la lettre (folios 204r, 205v) : il porte sur les difficultés que l'administration départementale cause aux écoles du Familistère et décrit leur fonctionnement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 1er juillet 1874
Godin informe Levasseur qu'à Guise, le maire de l'Ordre moral et la police, en accord avec le préfet, cherche par tous les moyens à provoquer des conflits avec le conseil municipal, et que par ailleurs des mesures vexatoires visent les écoles du Familistère. Il explique qu'il voudrait mettre l'opinion de son côté sans intervenir personnellement dans l'exposé des faits. Il compte sur l'appui du Courrier de l'Aisne : il le prévient que le premier article va paraître dans Le Glaneur de Saint-Quentin, lui demande de reproduire celui-ci et lui suggère une introduction à cette publication.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Simon, 18 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin annonce à Jules Simon qu'il n'a pas eu le temps de rédiger la note sur les écoles du Familistère mais qu'il lui envoie son ouvrage La richesse au service du peuple dans lequel sont décrites les classes d'enseignement des écoles du Familistère. Il lui adresse le numéro du Glaneur de Saint-Quentin du 18 août qui porte sur les difficultés que rencontrent les écoles du Familistère. Il lui explique qu'il a toujours eu conscience que la loi donnait à l'administration le moyen de lui créer des embarras comme ceux que le préfet de l'Aisne lui cause actuellement. Il attire l'attention de Jules Simon sur le Familistère et espère collaborer avec lui « à l'émancipation de l'instruction publique en France, par l'édification d'une bonne loi, si nous pouvons être appelés à la faire ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 28 août 1874
Godin adresse à Levasseur une lettre signée par 165 des employés et ouvriers des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire répondant à un communiqué du préfet de l'Aisne. Il lui annonce qu'il recevra le lendemain une lettre d'un conseiller municipal suspendu.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 1er septembre 1874
Godin informe Gaston Ganault que la lettre d'un conseiller municipal suspendu qu'il a envoyée au Courrier de l'Aisne n'a pas été publiée par le journal. Il voudrait en connaître la raison sans avoir toutefois l'intention de mettre le journal dans l'embarras. Il indique qu'il lui semble important « en ce moment d'étouffement général que les républicains se tiennent au courant de la cause des obstacles qui leur sont opposés ». Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il apprend de la distribution du Glaneur sur la voie publique que la polémique qui le concerne serait plus acceptable si elle laissait de côté le préfet et ne mettait en cause que l'administration nouvelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 10 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin rappelle à Ganault qu'il lui avait écrit au sujet du refus d'insertion d'une lettre envoyée au Courrier de l'Aisne et qu'il n'a pas eu de réponse de sa part. Il explique que le silence des journaux laisse à l'administration la faculté de fermer complètement les écoles du Familistère. Il l'informe que le maire de Guise a dit aux maîtresses des écoles qu'il les surveillait et qu'elles ne seraient pas ménagées en cas de contravention, et qu'ainsi les écoles ne pourront pas rouvrir après les quelques jours de vacances données aux élèves, malgré le communiqué publié dans les journaux par le préfet. Godin souhaite savoir s'il peut encore espérer un concours du Courrier de l'Aisne. Il ajoute qu'il avait prévu les hésitations de Levasseur, qui avait promis de reproduire les débats du procès de Vervins, et qu'il pourrait les comprendre si on lui donnait des explications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'inspecteur d'académie, 27 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. L'inspecteur d'académie a écrit à madame Paquerot, institutrice, pour lui annoncer qu'il pourrait demander au conseil départemental [de l'instruction publique] l'autorisation de maintenir deux classes mixtes d'enfants de 6 à 8 ans au Familistère. Godin explique qu'une classe mixte n'est possible que si elle est considérée comme une annexe des classes supérieures dirigée par une maîtresse adjointe. Il l'informe que le préfet lui a laissé entendre que le conseil départemental pourrait autoriser la mixité dans les écoles du Familistère. Godin affirme que la mixité permettrait de résoudre les difficultés actuelles. Il demande à l'inspecteur la procédure à suivre pour faire la demande d'autorisation de mixité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 janvier 1875
Godin demande à son fils de ne pas s'occuper de la maison Hubert, qui est hypothéquée par un acte du notaire Gauchet et non du notaire Borgnon. Il lui demande également de ne pas se préoccuper des avertissements de Maillet [maire de Guise] au sujet des représentations théâtrales, et l'informe qu'il va écrire à ce propos au préfet. Sur l'alimentation en gaz de Waret : Godin juge qu'il est inutile d'exciter l'administration municipale contre le Familistère à ce sujet. Il prie son fils d'informer Grebel que la maladie de Cresson est seule cause du retard pour le recours en cassation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 29 octobre 1875
Godin explique à son correspondant que le 30 août 1875, il a envoyé au préfet de l'Aisne une demande concernant les écoles du Familistère qui a été portée récemment devant le Conseil départemental de l'instruction publique. Il informe son correspondant qu'il renouvelle sa demande qui n'a pu être complètement appréciée par le Conseil, dont il lui adresse le duplicata.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au ministre [de l'Instruction publique], 10 novembre 1875
Godin remet au ministre la copie de la demande d'ouverture dérogatoire d'une classe mixte pour les enfants de 10 à 12 ans des écoles du Familistère adressée au préfet de l'Aisne et au Conseil départemental de l'instruction publique. Godin demande au ministre qu'il écrive un mot au préfet de l'Aisne ou à l'inspecteur d'académie pour obtenir une décision favorable. Godin précise que la mixité a été accordée pour les élèves de 4 à 10 ans mais que le refus de l'accorder pour les élèves de 10 à 12 ans le contraindrait à engager un nouveau professeur et à construire une classe supplémentaire, alors que le Familistère en possède déjà six, et réduirait l'effectif des classes divisées à 25 élèves. Godin fait référence à un exposé joint à sa lettre [non copié] et propose au ministre de lui en parler.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le secrétaire de la commission cantonale des chemins vicinaux, 13 mars 1876
Godin demande à Lombois de faire les convocations pour la réunion de la commission cantonale des chemins vicinaux à Guise le 20 mars 1876 afin de lui soumettre, à la demande du préfet, le tableau des contingents à fournir par les communes en 1877 pour les chemins vicinaux de grande communication et d'intérêt commun.

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