FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 10 avril 1894
Réponse à la lettre de Juliette Cros en date du 7 avril 1894. Arrivée de Jules Pascaly le 11 avril pour un bref séjour. Évocation de la rencontre à Nîmes de Juliette Cros et son mari avec la famille Moret-Dallet. Santé de l'enfant des Cros. Récit du voyage de retour de Juliette Cros. Auguste Fabre et Marie Moret ont achevé la traduction des extraits d'un ouvrage de Holyoake et vont entreprendre le même travail sur un ouvrage de Noyes.

Auteur : Fabre, Auguste (1839-1922)
Auguste Fabre à George Noyes Miller, 2 août 1894
Commentaires sur le livre de George Noyes Miller, The strike of a sex ; au sujet du père présumé de George Miller, John Humphrey Noyes, fondateur de la communauté d'Oneida à qui Fabre a déjà écrit au sujet de ses ouvrages ; sur la correspondance entre John Humphrey Noyes et Godin et leur échange de livres. Fabre demande où il peut trouver deux autres ouvrages de Noyes et si Miller envisage de faire traduire son livre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Massoulard, 26 mars 1876
Godin a répondu à la lettre de Max Veyrac du 3 mars 1876 en lui envoyant un exemplaire de Solutions sociales, qui est l'objet de l'article de Louis Reybaud dans la Revue des deux mondes. Sur la transformation des sociétés et sur l'association. Sur Oneida : Godin encourage Veyrac à aller voir la communauté d'Oneida ; il loue la communauté, constate qu'elle est victime de préjugé et signale qu'elle a correspondu avec elle ; il observe qu'elle a le défaut des sectes qui se cantonnent dans un cercle d'idées religieuses dogmatiques ; il s'interroge sur la postérité de la communauté après la mort de Noyes ; il s'interroge également sur la façon dont les sociétaires d'Oneida concilie la propagation scientifique avec le respect de la liberté individuelle et sur la réalité de la paternité au milieu de l'amour libre ; Godin regrette de ne pas connaître l'anglais pour pouvoir s'entretenir de ces questions avec Noyes et Wayland Smith avec qui il avait correspondu avec l'aide d'un traducteur ; il se demande enfin si la communauté d'Oneida gagne facilement de nouveaux adeptes. Veyrac semble hésiter entre Oneida et les Mormons : Godin estime que le mormonisme est bâti sur des croyances superstitieuses et contraires aux véritables principes du juste et du droit ; il considère que la polygamie est un profond mépris des droits de la femme. « Le mormonisme n'est qu'un régime politique ; la communauté d'Oneida est une idée sociale ». Godin envoie à Veyrac deux brochures de propagande politique. Il lui annonce qu'il continuerait volontiers cette correspondance avec lui. Dans le post-scriptum de la lettre, Godin expose deux raisons du succès de la communauté d'Oneida et il demande à Veyrac les motifs de la durée de la communauté d'Icarie inspirée par Cabet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Massoulard, 10 juin 1876
Godin remercie Veyrac pour ses lettres des 30 avril et 4 mai 1876. Godin assure Veyrac qu'il recevra avec plaisir ses communications sur les faits sociaux et les expériences sociales aux États-Unis, en particulier sur les difficultés endurées par la colonie icarienne de Nauvoo. Godin fait observer à Veyrac qu'il exprime sa préférence pour le communisme dans sa dernière lettre et il fait un long développement à ce sujet et sur le respect des lois naturelles qui s'imposent à la vie humaine. Il répond à Veyrac sur le sens du Familistère : il le renvoie à Solutions sociales et lui explique les objectifs du Familistère ; « À coup sûr, je n'ai pas fait une pépinière de perfectionnistes comme vous l'espérez. » Il ajoute que le Familistère parvient à se maintenir parce qu'on y respecte les lois, les usages et les préjugés régnants. Sur l'égalité salariale entre tous les membres de la société : Godin pense que cette égalité est contraire aux lois naturelles et que pour bien étudier les questions sociales, il faut commencer par étudier la nature humaine. Sur la répartition proportionnelle aux mérites de l'activité individuelle et sur l'intérêt du capital. Les théories sociales et les besoins naturels de l'homme. Sur Oneida : Godin demande à Veyrac s'il peut être son interprète auprès de Wayland Smith et s'il peut lui confier la lettre jointe à son intention ; sur la réforme du mariage et de la famille, le plus difficile et le plus important problème social ; doctrines bibliques et mystiques mélangées aux théories socialistes nées en France. Sur le Bulletin du mouvement social, auquel on s'abonne auprès d'Eugène Nus au 3, rue Hautefeuille à Paris, et sur un Bulletin des sociétés coopératives. Godin demande à Veyrac s'il connaît le journal Woodhull and Clafin's weekly publié à New York par une femme sympathique au Familistère, dont les idées sur le libre amour, sur l'extinction de la maladie et de la mort lui semblent inspirées par le spiritisme. Godin signale qu'il ne connaît pas le livre de Nordhoff, Communities societies of the United States, mais qu'il possède La nouvelle Amérique d'Hepworth Dixon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frank Wayland Smith, 10 juin 1876
Godin rappelle à Wayland Smith qu'il avait répondu au mois d'août 1874 à la lettre qu'il avait écrite à John Humphrey Noyes. Il lui explique qu'il n'a pas poursuivi cette correspondance en raison de son mandat de député à l'Assemblée nationale. Il l'avertit qu'il va le questionner sur le mariage, les rapports des sexes et la famille. Il expose au préalable le principe selon lequel les théories sociales doivent suivre les lois divines. Il développe ses interrogations sur le mariage oneidien et sur la reproduction des êtres humains. Godin se montre défavorable au contrôle des naissances ; il observe que la natalité est insuffisante à Oneida et satisfaisante au Familistère ; il en conclut que de ce point de vue, Oneida dépend de l'extérieur et que la communauté ne considère pas la propagation de l'espèce comme son devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret indique à Jules Prudhommeaux qu'en raison d'une étude qu'elle veut achever pendant son séjour à Guise, elle n'a pas le loisir de lire le livre L'être subconscient , et lui demande si elle peut le conserver pour le lire plus tard. À propos d'un emploi à Nîmes que pourrait occuper Jules Prudhommeaux sur le conseil d'E. Dupuy, qui pourrait lui permettre de travailler à sa thèse sans interrompre sa carrière universitaire. Elle remercie Jeanne Prudhommeaux de ses efforts pour réunir les journaux qui rendent compte de la conférence d'Auguste Fabre sur le Familistère prononcée à Lyon. Elle souhaite l'amélioration de la santé de mademoiselle Irma. Elle transmet son souvenir à monsieur et madame Prudhommeaux [parents de Jules]. Elle informe Jules Prudhommeaux qu'une lettre de monsieur et madame Charles Babut lui annonce le prochain mariage de leur fils Henri Babut, toujours à Landouzy, avec une demoiselle de Condé-sur-Noireau. Elle félicite Jules Prudhommeaux pour sa puissance de travail qui lui permet de faire une révision du manuscrit du livre de Noyes.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à une lettre de Jules Prudhommeaux du 19 juillet 1899. Elle informe Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Lyon et qui a écrit à Auguste Fabre avant de partir de Montluçon, que ce dernier séjourne au mois d'août chez sa fille Juliette Cros à Castelsarrasin et qu'il doit venir avec Juliette et Antoine Médéric Cros assister à la fête de l'Enfance au Familistère de Guise ; elle lui signale qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont absorbées par la préparation de la fête de l'Enfance et qu'il fait très chaud actuellement à Guise. Elle évoque le service militaire que doit accomplir Prudhommeaux, le travail de révision par Prudhommeaux de la traduction du livre de Noyes, sa possible nomination à Nîmes, la nouvelle visite qu'Henri Babut a faite au Familistère il y a dix jours, et « ce brave monsieur Gouté ».
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