FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Théodore Tressens, 5 juillet 1873
Godin fait remarquer à Tressens qu'il n'a pas de nouvelles de la marche des services du Familistère depuis sa lettre du 13 juin 1873. Sur des difficultés éprouvées par madame Paquerot et mademoiselle Lefèvre à l'épicerie. Godin s'étonne que Tressens ne lui ait pas communiqué ses observations sur les inventaires des services. Sur monsieur Cronier.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 29 novembre 1873
Sur l'inspection des écoles que Marie Moret a évoquée auprès de Quaintenne : les professeurs réclament l'inspection pour établir le savoir actuel des enfants dans les facultés essentielles. Godin communique à Quaintenne le modèle de rapport qu'il doit remplir après sa visite dans les classes de monsieur Poëtte et de madame Paquerot ; il recommande à Quaintenne de ne faire aucune remarque aux enseignants mais de lui réserver ses observations dans le rapport qui lui est personnellement destiné. Il lui signale que Denisart et Tressens sont chargés d'une mission spéciale comparable à la sienne, et il lui demande de s'entendre avec eux pour la visite de la section des garçons et de celle des demoiselles de la 1re classe. Il précise qu'il a la possibilité de consulter les rapports hebdomadaires des classes qui sont déposés à l'économat et dans lesquels sont indiqués les élèves les plus fort·es et les plus faibles dans chaque faculté. Godin ajoute qu'il a renoncé à demander à Grebel d'inspecter le dessin en raison du peu de savoir des élèves en la matière : il demande à Quaintenne de lui parler de cette question, en particulier l'usage des tables pour dessiner debout dont il est question dans une lettre de Marie Moret à monsieur Poëtte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 5 mars 1874
Godin demande à Quaintenne d'effectuer à nouveau une inspection dans les classes de monsieur Poëtte et de madame Paquerot.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe le préfet que par suite des procès qu'il a intenté aux institutrices du Familistère, que l'administration les avait reconnues parfaitement en règle en 1873, celles-ci se trouvent dans une position fausse et irrégulière qu'il veut voir cesser. Il rappelle que les élèves du Familistère avaient été divisés en 6 classes, garçons et filles mélangés, dans la déclaration d'ouverture des écoles, et que les soins, l'enseignement et le choix des professeurs adjoints pouvaient être faits suivant les besoins de chaque âge de l'enfance. Il explique que l'administration a voulu que les garçons de 8 à 12 ans soient réunis dans une même classe sous la direction de monsieur Poëtte et que les filles de 8 à 12 ans le soient de leur côté sous la direction de madame Paquerot. Godin indique qu'il ne sait quel parti prendre pour les quatre classes inférieures afin d'éviter un procès. Il lui demande s'il peut continuer à faire l'éducation de la basse-enfance sous la déclaration de madame Dirson avec l'aide de dames adjointes. « J'ai cherché par voie d'initiative individuelle les moyens de concourir au progrès de l'enseignement et de l'instruction des classes ouvrières en appliquant et en perfectionnant les meilleures méthodes qui existent en Europe. J'éprouve aujourd'hui le besoin de savoir dans quelle mesure je pourrais continuer cette œuvre dans mon établissement. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 11 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin accuse réception de la réponse du préfet à sa demande d'éclaircissements. Godin demande au préfet de lui dire si mesdames Paquerot et Dirson peuvent, d'après la déclaration qu'elles ont faite, ouvrir les classes auxquelles elles sont préposées sans être en contravention avec la loi. Dans le post-scriptum, Godin fait remarquer au préfet que le maire de Guise n'a pas fait la triple expédition des déclarations qu'il avait promis de faire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'inspecteur d'académie, 27 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. L'inspecteur d'académie a écrit à madame Paquerot, institutrice, pour lui annoncer qu'il pourrait demander au conseil départemental [de l'instruction publique] l'autorisation de maintenir deux classes mixtes d'enfants de 6 à 8 ans au Familistère. Godin explique qu'une classe mixte n'est possible que si elle est considérée comme une annexe des classes supérieures dirigée par une maîtresse adjointe. Il l'informe que le préfet lui a laissé entendre que le conseil départemental pourrait autoriser la mixité dans les écoles du Familistère. Godin affirme que la mixité permettrait de résoudre les difficultés actuelles. Il demande à l'inspecteur la procédure à suivre pour faire la demande d'autorisation de mixité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 juin 1875
Sur la fabrication à Guise d'un cylindre de pompe pour l'usine de Belgique : Godin reproche à son fils Émile de ne pas laisser à André le soin de diriger l'usine de Laeken ; il recommande de produire en Belgique. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : il signale que la poulie et la tringle du matériel de sondage ne sont pas arrivés à Sardy. Il souhaite savoir si Eugène André s'occupe de remettre les voyageurs en tournée. Il demande à Émile de faire constater un enlèvement de cailloux qui cause un préjudice au Familistère. Dans le post-scriptum, il demande à Émile de remettre 200 F à titre de prime à monsieur Paquerot et 100 F à madame Paquerot.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 8 juillet 1875
Godin a appris de diverses sources que le couple Paquerot a l'intention de quitter le Familistère. Godin veut s'assurer que les faits regrettables reprochés à monsieur Paquerot ne sont pas l'effet d'un mouvement d'irréflexion. Il remarque que monsieur Paquerot n'est pas content de ses appointements mais qu'il percevait à ses début 1 500 F alors qu'il touche aujourd'hui 3 000 F avec sa femme. Il recommande que Paquerot fasse des excuses à l'économe ou qu'il déclare son intention de quitter le Familistère. Godin demande à Dequenne de lire la présente lettre à Paquerot. Il ajoute qu'il ne veut pas congédier Paquerot mais que ce dernier ne doit pas s'en prendre à Tasserit. Godin annonce à Dequenne que Magnier lui a écrit pour lui faire part de son départ le 15 juillet : il demande à Dequenne de s'entendre avec Colombet pour son remplacement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Paquerot, 10 juillet 1875
Godin accuse réception de la lettre de démission de Paquerot du 9 juillet 1875. Godin explique à Paquerot que son caractère ombrageux lui fait parler d'insinuations et de mensonges à son égard. Il lui reproche de ne pas souffrir le contrôle exercé sur son service, et n'a pas supporté qu'on lui fasse observer qu'il ne faut pas boire du vin avec des clients sur le comptoir de l'épicerie. Paquerot s'est plaint du montant de ses appointements : Godin lui fait remarquer qu'il touchait 1 500 F à ses débuts et aujourd'hui 3 000 F avec sa femme, et qu'il aurait fallu qu'il montre plus d'affabilité pour prétendre à davantage. Il demande à Paquerot la date de son départ pour pourvoir à son remplacement et à celui de sa femme aux écoles du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 30 août 1875
Le préfet de l'Aisne a indiqué à Godin lors de la dernière session du conseil général qu'il n'était pour rien dans la transformation des écoles mixtes du Familistère en écoles séparées de garçons et de filles. Godin demande au préfet de constituer les écoles du Familistère en école libre sous la direction d'Alexandre Onésime Poëtte assisté d'adjoints ou d'adjointes pour chaque division de l'enfance, et que les écoles sont ainsi une seule institution. Godin explique qu'en raison de la division des âges dans les écoles, la mixité permet de placer les enfants du même âge sous la direction d'une même personne « souvent prise parmi les mères de famille les plus recommandables de la population », et qu'ainsi la surveillance ne fait pas défaut et les leçons sont les mêmes pour chaque classe. Godin ajoute qu'il a d'autant plus besoin de trouver une solution à la situation que madame Paquerot, qui avait fait la déclaration pour l'école des filles, est partie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 8 septembre 1875
Godin explique au préfet qu'après le départ de madame Paquerot et de la réorganisation des classes qui a suivi, il souhaiterait, à l'approche de la nouvelle année scolaire, connaître quelle suite doit être donnée à la demande qu'il lui a adressée le 30 août 1875. Il voudrait savoir s'il peut rétablir ses classes mixtes sous la direction d'Alexandre Onésime Poëtte.

Auteur : Inconnu
Questionnaires sur les responsables des écoles du Familistère
Le folio présente deux séries de réponses à un questionnaire sur le chef d'institution et l'institutrice responsables des classes des écoles du Familistère : « Réponses à faire par M. Poëtte aux 10 questions posées » et « Réponses à faire par Mme Dirson aux 10 questions posées ». Une note précise les réponses à donner pour Mme Paquerot.

Auteur : Taupier, J.
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Taupier dénonce à Godin les activités commerciales de madame Quignon, au n° 193 au 1er étage du « nouveau Familistère », qui se prévaut d'une autorisation de Godin, vend chez elle des articles d'épicerie et fait concurrence aux services alimentaires du Familistère. Taupier ajoute que l'exemple de Quignon est contagieux : monsieur Sénateur, au n° 205 au 2e étage du « nouveau familistère », vend des petits fagots ; Renneville fils, au n° 253 au 3e étage du « familistère neuf », vend du bouillon ; monsieur Choquenet, au n° 85, 3e étage du « vieux familistère », vend du bouillon et tient à manger. Taupier précise qu'il a rendu compte de son enquête à Émile Godin et il demande à Godin quelle conduite il doit suivre sur le sujet. Taupier informe Godin que le lavoir est totalement en exploitation. Il lui transmet des rapports sur les écoles et sur la nourricerie.

Auteur : Taupier, J.
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Taupier répond à une lettre de Godin transmise par son fils Émile. Sur la maison Leroy et Cie à Buenos Aires et sa caution en France, la maison Quesnel frères et Cie du Havre, que le Comptoir d'escompte juge solvable. Sur l'augmentation des employés Moyat et Goyenval. Taupier propose à Godin de licencier les employés Lefebvre et Quaintenne. Sur le chef de cuisine Chevrolat, chargé de la surveillance de tout le service d'alimentation. Sur la fabrication de boutons. Sur la déclaration au juge de paix de mesdames Paquerot et Dirson. Sur une commande de La Ménagère transmise par Amédée Moret.
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