FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Bouexin, 9 juin 1891
À propos de la lettre de son correspondant adressée à madame veuve Godin-Lemaire et non à Marie Moret, relative au comice agricole.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au Bon Marché (Morin, Fillot, Ricois et Cie), 20 septembre 1894
Accuse réception d'une lettre du Bon Marché à propos d'un retour à laquelle elle ne comprend rien : explique qu'il y a deux veuves Godin à Guise, qu'il y a dû avoir une erreur d'adresse. Rappelle sa commande du 17 septembre 1894 et leur demande de la fixer aussitôt.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 13 décembre 1894
Sur la carte de Marcel Laporte, « cet ignoble personnage », désormais jointe à son dossier : madame veuve Émile Godin a dû recevoir la même. Demande à Flore Moret de remercier Élise Pré de sa part car elle a pris du retard dans sa correspondance à cause du Devoir. Sur le beau temps à Guise comme à Nîmes. Transmet les hommages de Fabre et prie Flore de la « tenir au courant de ce qui pourrait survenir encore de la part de l'animal d'Alger. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Éléonore Joséphine Rouchy, 16 avril 1888
Moret autorise, en tant qu'administratrice gérante de la Société du Familistère, légataire à titre universel de Jean-Baptiste André Godin, la veuve d'Émile Godin à toucher la somme de 111 188,75 F, reliquat du compte de Jean-Baptiste André Godin dans la Société du Familistère. Cette somme pourra être reconsidérée lors du partage définitif.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 18 avril 1888
Annonce le prochain envoi par la veuve Émile Godin d'un courrier qu'elle lui a écrit le 16 avril dernier en qualité d'administratrice gérante de la Société du Familistère, légataire à titre universel de Jean-Baptiste André Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 20 avril 1888
Rappelle que la Société du Familistère est légataire à titre universel de Jean-Baptiste André Godin. La somme versée à la veuve d'Émile Godin doit être débitée du compte particulier de Godin, et non de celui de la Société.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 3 janvier 1888
Marie Moret remercie Tisserant et sa fille pour leurs lettres. Elle adresse à la famille Tisserant les vœux de bonheur de la famille Godin-Dallet. Elle l'informe du décès d'Émile Godin, mort la veille à 10h00 d'une congestion pulmonaire, et qui laisse 3 enfants de 9, 7 et 5 ans. Elle lui explique que Godin supporte l'événement « avec la profondeur de sentiment et de résignation d'un homme qui a depuis longtemps pesé et jugé ce que nous appelons vie et mort par ici ».

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle lui demande si elle ne doit pas être assistée par un ou deux conseillers de gérance et par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter. Sur le notaire chargé de la succession : Marie Moret évoque d'éventuelles difficultés entre Aimé Flamant, qui a marié Godin et Moret en qualité de maire de la ville, chargé de la succession d'Émile et chargé du testament de Godin par la Société du Familistère, et Oury, que Godin avait choisi pour notaire.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 23 janvier 1888
Sur la volonté de Godin que soit publié le contenu de son testament dans les colonnes du journal Le Devoir. La veuve d'Émile Godin « s'émeut, selon Marie Moret, des blâmes pourtant contenus et je dirais presque indirects qui atteignent son mari et elle-même sans doute. Elle a trois petits enfants qui pourront lire cela ». Marie Moret réfléchit à sa demande de « laisser sous quelques points de suspension certains passages ? ou certains mots ? ». Elle transmet à Tisserant les passages qui pourraient être blessants pour la veuve d'Émile, bien que celle-ci n'ait pas directement donné d'indications à Marie Moret. Il est enfin question de l'inventaire de succession à réaliser. Dans le post-scriptum, elle accuse réception d'un télégramme de Tisserant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 28 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que le conseil de famille des enfants d'Émile Godin a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin, les représentera à la réunion d'inventaire. Elle lui explique que Tisserant ne sera libre que le 3 février et qu'elle lui demande de lui dire quel sera le jour de son arrivée. Elle précise que si elle est nommée administratrice-gérante, un gérant désigné, probablement Dequenne, sera également nommé, qu'il pourra représenter la Société du Familistère à la réunion d'inventaire et se faire accompagner par monsieur André, le plus au courant des affaires générales de la maison depuis 30 ans. À propos de l'évaluation des meubles meublants et autres objets.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 29 février 1888
Marie Moret annonce à Ganault qu'elle envoie à Offroy et Cie des coupons de titres de rente pour en encaisser le montant et en créditer le compte de Godin. Sur la modification des statuts de l'Association du Familistère : Tisserant doit lui confirmer la légitimité de la modification de l'article relatif au titre d'associé ; elle le prévient qu'elle lui soumettra ainsi qu'à Tisserant le projet de lettre qu'elle va écrire à Vavasseur sur ce sujet. Elle l'informe que Bernardot est allé à Vervins et a vu Falaize à propos de la succession de Godin : elle a écrit à Falaize que seul Ganault, en qualité d'exécuteur testamentaire, a le pouvoir de lui donner des instructions sur la succession de Godin. Elle demande à Ganault s'il a reçu sa lettre du 25 février 1888 relative au mausolée de Godin. Sur le chantage exercé par Marcel Laporte : Marie Moret raconte à Ganault que Marcel Laporte, fils naturel prétendu d'Émile Godin, a demandé si une part lui avait été réservée dans le testament de Godin, qu'il est venu à Guise lui apporter une lettre de menaces en vue d'obtenir quelque chose ainsi qu'un article de lui contre Godin refusé par le Nouvelliste et qu'il a écrit une nouvelle lettre de menaces à son retour à Alger ; elle demande à Ganault comment empêcher le chantage exercé par Laporte ; elle rapporte que la veuve d'Émile Godin aurait proposé 1 000 ou 2 000 F à Laporte pour récupérer des lettres par lesquelles Émile lui aurait promis 10 000 F ; elle précise que Laporte est employé à la compagnie du chemin de fer Paris, Lyon, Méditerranée et se demande s'il faut saisir le procureur de la République ou avertir son employeur. Elle transmet à Ganault le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Jandelle, 24 septembre 1897
Marie Moret signale à son correspondant qu'elle ne peut être la destinataire du courrier qu'il a écrit à madame veuve Godin au Familistère, et lui retourne sa lettre. Il existe trois veuves Godin à Guise : veuve Godin-Chambriard, veuve Émile Godin-Rouchy au château du Faÿ près de Guise et elle-même. Marie Moret signale à son correspondant qu'elle n'est pas propriétaire du Familistère, qu'elle ne possède pas de biens à Paris, mais que madame veuve Godin-Rouchy a des possessions à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur un conflit avec les Rouchy. Godin explique à Tisserant que la situation se complique avec Émile et les Rouchy : les clefs des appartements n'ont pas été rendues ; le père et la mère sont partis, mais la fille est restée, occupant son logement, celui de son père et celui d'Émile au deuxième étage dans ses appartements ; une conciliation a lieu ; Baligant a dit qu'Émile avait changé les serrures et que celui-ci prendra fait et cause pour les Rouchy ; le juge de paix a dit à Massoulard de faire citer les Rouchy ; Richer a dit à Godin qu'un avoué de Vervins lui avait rapporté qu'Émile allait lui envoyer une signification stipulant qu'il est en possession du logement et qu'il y restera.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Annonce la réception du camée en parfait état mais veut le faire arranger. Souhaite offrir les médaillons à son frère et Flore Moret. Possède déjà les revues présentées à la bibliothèque. Marcel Laporte les menace depuis plusieurs jours. Piponnier a un troisième enfant. Baptême des enfants d'Émile Godin à venir. Pascaly est souffrant depuis plusieurs jours.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marcel Laporte continue de les menacer. Marie Moret voudrait consulter monsieur Clément, commissaire aux délégations judiciaires. A donné les lettres de menaces au Parquet mais attend de porter plainte. Trouve sa conduite insensée, elle ne lui donnera pas un sou et n'a pas hérité de la fortune de son mari. Elle a veillé sur lui comme les autres orphelins et lui a adressé quelques lettres quand il a fait son service militaire en Algérie jusqu'à ce qu'il demande 10 000 francs à Godin. Il a aussi supplié Godin de lui donner des fonds pour ouvrir un commerce. Donne tous ces détails pour en faire part à monsieur Clément.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie son frère pour son aide contre les menaces de Marcel Laporte. Portera plainte que quand elle ne pourra plus faire autrement. Rapporte ce que Ganault a conseillé. Se rappelle de la dernière fois où a été souhaité la fête à Godin. Pascaly est venu au Familistère.
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