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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 15 octobre 1857
Godin répond à une lettre de Brullé qui lui annonce qu'il a acheté 57 000 pannes [tuiles] au format de Hollande. Godin avertit Brullé qu'il doit y avoir une erreur. Si les pannes achetées ont bien pour dimensions 33,5 cm de hauteur sous le crochet et 22,4 cm de large, 45 000 tuiles suffiraient. Godin demande à Brullé de vérifier la dimension des tuiles achetées et de solliciter du fournisseur l'envoi d'un échantillon de 30 pannes par chemin de fer à Landrecies via Erquelinnes par exemple.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boittelle, 14 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer dans le Nord et l'Aisne. De retour de Paris, Godin explique à Boittelle qu'il est urgent que les représentants des intérêts houillers du Nord et du Pas-de-Calais se concertent pour adresser au gouvernement leurs griefs sur les prétentions de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il juge que les députés du Nord (« vos députés ») croient utile de soutenir le tracé de la Compagnie du Nord plutôt que celui par Guise dans l'espoir d'obtenir le prolongement jusqu'à Lille. Godin évoque ses rendez-vous manqués à Paris avec Boittelle, chez lui ou à l'hôtel de Godin, et il relate la séance de la veille du Conseil des ponts et chaussées ajournée du fait du député Godard-Desmarest. Godin incite Boittelle à mettre à profit ce délai pour faire ses observations au Conseil des ministres ou directement à l'Empereur : « L'Empereur s'est déjà occupé de la question et je pense qu'il est de la plus grande utilité de donner des armes au gouvernement pour lutter contre la puissance de Rothschild. Et les armes du gouvernement c'est la volonté des populations. » Godin pense que le gouvernement est favorable au tracé par Guise et que le soutien des houillères que Boittelle représente peut lui être utile pour s'opposer à la volonté de Rothschild. Il rappelle que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord serait au seul bénéfice des charbonnages belges au détriment des intérêts locaux et des houillères françaises. Godin analyse le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et conclut qu'il serait préjudiciable à l'industrie houillère dans son ensemble.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et Cie, 25 janvier 1862
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Cambier et Cie que le moyen le plus économique de transport de la fonte est le transport fluvial par la Sambre et le canal de la Sambre à l'Oise jusqu'à l'écluse n° 19 à Vadencourt ; il indique qu'il paie ordinairement 6 F la tonne de Charleroi et que le prix serait moindre si les bateaux étaient chargés à Thuin. Godin précise que le transport par le canal de Mons à Valenciennes, par l'Escaut, par le canal de Saint-Quentin et La Fère, par l'Oise puis par le canal de la Sambre à l'Oise est plus long mais que les frais de navigation sont beaucoup moins élevés. Godin ajoute que le transport par chemin de fer jusqu'à Erquelinnes et de là par bateau à 3 ou 4 F la tonne jusqu'à Vadencourt serait le plus rapide et le plus économique. Il demande à Cambier et Cie de préciser quelle quantité de fonte ils pourraient lui fournir.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Cambier et cie, 11 mars 1862
Godin demande l'envoi de 10 tonnes de fonte à la gare de l'Allée-Verte à Bruxelles, à prendre sur son marché de 2 000 tonnes, et d'en réduire le prix du coût du transport à Erquelinnes et de sa mise en bateau, car le transport de La Louvière à Bruxelles est à sa charge.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 28 avril 1862
Sur le tracé par Guise du chemin de fer. Wallerand a appris à Godin que la réunion du Conseil d'État n'avait pas été favorable au tracé du chemin de fer par la vallée de l'Oise. Godin demande à Wallerand si les houillères du Pas-de-Calais ne se satisferaient pas d'un tracé de Hachette à Valenciennes, bien que ce tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord doit favoriser la concurrence des charbonnages belges et assurer à la compagnie un monopole au détriment de la ligne belge par Mariembourg, ou si elles restent partisanes du tracé par la vallée de l'Oise. Dans ce dernier cas, explique Godin, même si le gouvernement accorde à la Compagnie du Nord un tracé par Avesnes, il resterait la possibilité d'honorer le décret sur une ligne reliant le chemin de fer d'Erquelinnes à Mézières à un point entre Busigny et Landrecies, et que la concurrence d'une autre compagnie pourrait inciter la Compagnie du Nord à réaliser celle-ci. Godin demande à Wallerand de lui faire savoir où vont les intérêts de sa contrée.

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Auteurs : Conseil général de l'Aisne ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
La commission des chemins de fer du conseil général de l'Aisne au ministre des Travaux publics, 20 décembre 1873
Sur la concession par le conseil général de l'Aisne de la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme, qui relie la ligne de Paris à Erquelinnes et la ligne de Laon à Reims, avec deux embranchements de Guise vers Hirson et de Guise vers Avesnes. La commission informe le ministre que les études ont été faites en 1872 et 1873, qu'elle a été nommée par le conseil général de l'Aisne en août 1873 pour presser la déclaration d'utilité publique auprès du gouvernement, et qu'elle s'est entretenue avec le prédécesseur du ministre, Deseilligny. Elle lui explique que la commission prévoit de le solliciter et qu'un de ses membres, monsieur Godin, est allé voir hier M. de Franqueville qui lui a appris que le décret d'utilité publique était retardé car le ministre de la Guerre étudie un chemin de fer dans le département du Nord qui aboutit à la concession faite par le département de l'Aisne. La commission fait observer au ministre que la concession du département de l'Aisne est indépendante de celle du département du Nord et qu'elle désire obtenir le décret d'utilité publique pour la partie comprise entre Le Cateau et Saint-Erme. La commission ajoute que ce décret serait d'autant le bienvenu que des milliers d'ouvriers du pays sont sur le point d'être sans travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le ministre du Commerce, 13 juin 1874
Sur des formalités douanières pour expédier de la fonte de Longwy en France en transit par la Belgique par Erquelinnes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin a appris par Turquet que Fouquet et Villain font partie de la commission sur le chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Godin explique à Fouquet que le gouvernement avait eu l'idée de ce tracé dès 1857 et qu'une convention avait été passée par l'État avec la Compagnie du chemin de fer du Nord pour relier Soissons à la frontière belge en rejoignant la ligne du Nord entre Busigny et Landrecies. Godin cite les termes de la convention ; il indique que la Compagnie du Nord obtint de reporter la ligne d'Aulnoye à Hirson, laissant Guise déshéritée. Il poursuit en informant Fouquet que la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes a repris le projet et que l'État a refusé le décret d'utilité publique, considérant que la ligne était d'intérêt général et non local. Godin cite la réponse faite par le ministre des Travaux publics de Larcy aux questions posées à ce sujet, réponse publiée dans le journal officiel du 18 décembre 1873. Il explique que sous le ministère de Caillaux, le département de l'Aisne a été dépouillé de toutes les concessions faites en 1872-1873, car il n'était pas représenté par des députés cléricaux, bonapartistes ou monarchistes, mais par les républicains Godin et Turquet. Godin envoie deux cartes de lignes ferroviaires à Fouquet.
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