FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cyrenus Osborne Ward, 27 août 1871
Réponse à une lettre de Ward du 6 août 1871. Godin indique à Ward qu'il est député à l'Assemblée nationale depuis le mois de février, « mourant de dépit de la triste besogne que je suis obligé d'y voir faire » et qu'il n'a été que le spectateur des événements déplorables qui se sont déroulés ; il lui indique également que le Familistère n'a pas subi de bombardements de la part des Prussiens. Godin adresse à Ward à New York un exemplaire de son livre pour compléter la description qu'il en a faite dans le numéro de novembre 1870 de la revue Scientific American. Il évoque la crainte qu'inspire aux capitalistes en Europe l'Internationale, accusée d'être responsable de la guerre civile en France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe le préfet que par suite des procès qu'il a intenté aux institutrices du Familistère, que l'administration les avait reconnues parfaitement en règle en 1873, celles-ci se trouvent dans une position fausse et irrégulière qu'il veut voir cesser. Il rappelle que les élèves du Familistère avaient été divisés en 6 classes, garçons et filles mélangés, dans la déclaration d'ouverture des écoles, et que les soins, l'enseignement et le choix des professeurs adjoints pouvaient être faits suivant les besoins de chaque âge de l'enfance. Il explique que l'administration a voulu que les garçons de 8 à 12 ans soient réunis dans une même classe sous la direction de monsieur Poëtte et que les filles de 8 à 12 ans le soient de leur côté sous la direction de madame Paquerot. Godin indique qu'il ne sait quel parti prendre pour les quatre classes inférieures afin d'éviter un procès. Il lui demande s'il peut continuer à faire l'éducation de la basse-enfance sous la déclaration de madame Dirson avec l'aide de dames adjointes. « J'ai cherché par voie d'initiative individuelle les moyens de concourir au progrès de l'enseignement et de l'instruction des classes ouvrières en appliquant et en perfectionnant les meilleures méthodes qui existent en Europe. J'éprouve aujourd'hui le besoin de savoir dans quelle mesure je pourrais continuer cette œuvre dans mon établissement. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il se rendra le lendemain au conseil général de l'Aisne. Il l'informe que son mandat de conseiller général est la seule fonction politique qu'il a conservée : « J'ai réellement quitté la vie politique, dégoûté des compétitions du monde officiel et de la stérilité de son action. » Il lui explique qu'il a installé le moulage mécanique à Guise, une révolution dans l'art de la fonderie, qu'il faut encore perfectionner. Sur l'état de l'Europe et de la France : « il ne faut pas s'y tromper, les républicains d'aujourd'hui seront bientôt les conservateurs d'hier ; le monde de la richesse gouverne et ne gouverne que pour son intérêt. Voilà la plaie de notre temps ; il est difficile de prévoir comment la société s'en guérira. » Il félicite Pagliardini pour son engagement en faveur de l'amélioration du sort des classes laborieuses en Angleterre et de celui des femmes ouvrières en particulier. Il estime que l'œuvre du Familistère est trop avancée pour l'époque. Il indique que l'Angleterre ne semble plus avoir l'attrait d'autrefois pour son fils Émile et qu'il n'a pas reçu de lettre de Kate Stanton. Il accuse réception de l'article de Pagliardini paru dans Le Télégraphe sur la guerre : « J'ai donc vu avec plaisir votre conclusion et je dis avec vous "Guerre à la guerre ! Honneur à la paix !" Car sans la Paix, il n'est pas de salut pour l'humanité. » Godin transmet aux sœurs de Tito Pagliardini ses compliments et ceux de Marie Moret et d'Émile Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin explique comment il entend commencer la publication du journal du Familistère : une feuille hebdomadaire « pour tâter le terrain », entre la revue et le journal ; trouver des lecteurs en donnant de la variété et en se mettant à la portée de leur intelligence ; se placer sur le terrain de l'expérience des choses de la vie sociale. Il envisage que le journal comprenne : un bulletin politique ; un exposé des réformes à introduire dans la législation ; une rubrique des faits relatifs à la liberté de conscience et au mouvement des opinions religieuses ; une rubrique consacrée à l'association du capital et du travail, à l'organisation du Familistère et à l'organisation du travail en Europe et en Amérique ; une chronique locale et départementale des faits d'intérêt public ; les nouvelles scientifiques et industrielles ; un bulletin des affaires de l'Association du Familistère ; les annonces [publicitaires}. Godin imagine que Champury soit le rédacteur en chef et le gérant du journal, mais avec un comité de direction pour éviter que le journal représente une personnalité plutôt que des idées et des principes. « Chaque numéro doit, en toute circonstance, comprendre le bulletin politique, la chronique et les nouvelles intéressantes dans le mouvement des idées » et Champury devrait en assumer la rédaction. Les articles de fond, ajoute Godin, seraient rédigés par Champury ou un collaborateur du journal. Champury n'a jamais été journaliste, aussi Godin lui demande s'il peut s'astreindre à un travail régulier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Gilliot que son article pourrait être publié dans le journal Le Devoir. Il lui fait observer qu'il ne partage pas ses craintes d'un envahissement de l'Europe par les barbares à la faveur d'une guerre entre l'Angleterre et la Russie. Il lui demande d'envoyer son article.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Garcin son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il le prie d'attirer l'attention de ses lecteurs sur cet ouvrage. Il lui demande s'il peut lui indiquer un rédacteur du journal Le Devoir qui connaisse mieux les questions sociales que Champury, qui doit prochainement partir. Il lui signale qu'il veut faire du Devoir une revue des réformes sociales en Europe et en Amérique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il n'a pas reçu son portrait photographique ni les articles sur la question de l'Orient et sur la réforme orthographique. Il lui signale également qu'il n'a pas reçu la visite du révérend ministre qu'il annonçait. Godin ne pense pas que les grands personnages d'Angleterre soient disposés à mettre leur fortune au service du travail et des classes ouvrières ; il constate, d'après ce qui se passe en Irlande, que l'égoïsme est aussi grand en Angleterre qu'en France ou dans les autres pays d'Europe. Il lui transmet ainsi qu'à ses sœurs le souvenir de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à Ganault sa dernière publication et les articles du journal Le Devoir sur « Le parlementarisme et la réforme électorale ». Il lui explique que le pays marche vers une décomposition politique et qu'il faut se préparer à remplacer ce qui est. Il espère que Ganault va s'occuper de la question.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Lettre de félicitations adressée par Godin aux travailleurs élus membres du Parlement en 1885, dans laquelle il annonce l'envoi de ses études sociales pour chacun d'eux, études qu'il présente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Kératry du 21 septembre 1886. Il l'informe que le 23 septembre, il lui a envoyé le numéro du journal Le Devoir du 11 octobre 1885 contenant le bilan de l'exercice 1884-1885 de la Société du Familistère et lui annonce que le numéro du 10 octobre prochain contiendra le bilan de l'exercice 1885-1886. Il lui adresse l'étude sociale La réforme électorale et le numéro du Devoir du 26 septembre qui débute une série d'études sur le suffrage universel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le suffrage universel en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves. Godin explique à Lesigne qu'il poursuit depuis le 26 septembre 1886 dans Le Devoir l'étude qu'il a soumise en mai 1884 aux députés français. Il espère le soutien de Lesigne pour une propagande européenne en faveur du suffrage universel et la réforme du régime parlementaire en France. Il lui demande s'il voudrait être le rédacteur du journal Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le suffrage universel en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves. Godin explique à Carlier qu'il poursuit depuis le 26 septembre 1886 dans Le Devoir l'étude qu'il a soumise en mai 1884 aux députés français. Il espère le soutien de Carlier pour une propagande européenne en faveur du suffrage universel. Il lui demande de lui communiquer l'adresse de H. E. Berner, parlementaire norvégien, à Bruxelles ou à Kristiana [Oslo].
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