FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 17 mai 1891
Nouvelles météorologique : le temps est froid après de grandes chaleurs. À propos de « Ner » [Émilie Dallet], de « John » [Marie-Jeanne Dallet] et du jeune Vercamen. Elle envoie à Pascaly un imprimé de l'Union lombarde pour la paix, trop long pour être traduit, a fortiori sans dictionnaire. Elle a lu dans Le Temps un article traitant de l'arbitrage entre les États-Unis et l'Italie à la suite du lynchage d'Italiens à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) soumis au tsar. Dans le post-scriptum elle signale qu'il neige et que le soleil fait son apparition.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bounhour, 13 janvier 1873
Bounhour a proposé à Godin de représenter les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire dans le sud de la France, le centre de la France, l'Algérie et le nord de l'Italie. Godin explique à Bounhour qu'il devrait modifier l'organisation de ses voyageurs pour lui faire place en France, mais que sa proposition mérite d'être étudiée. Il lui demande des références et les maisons qu'il représenterait en plus de la sienne. Il lui signale qu'il a un représentant à Alger et suggère qu'il serait de son intérêt de se concentrer à Lyon dans un territoire comprenant la Suisse et les départements voisins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 8 mai 1873
Godin accuse réception d'un diplôme mais pas de la médaille annoncée. Il informe Raoux qu'il n'a pas le temps de faire des envois de Solutions sociales en Italie. Il lui demande d'acquérir pour lui le livre L'Enfant et le pupitre du docteur Fahrner : « Je m'occupe depuis longtemps d'une étude rationnelle du mobilier des écoles, et je travaille en ce moment à faire construire un mobilier perfectionné dans mes écoles et dans celles de la ville de Guise. Je serais heureux de voir quels sont les points de contacts qui existent entre mes études pratiques et celles du docteur Fahrner. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Horst, 15 janvier 1874
Horst a proposé à Godin de représenter dans le nord de l'Italie les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin est prêt à accepter cette proposition si les conditions des affaires sont satisfaisantes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 21 janvier 1874
Godin communique à Delaruelle le montant définitif des remises de fin d'année : il lui demande de diffuser l'information auprès de tous les voyageurs ; il l'engage à signer ses lettres en qualité d'agent commercial et à les faire contresigner par son fils Émile. Il l'informe qu'il a écrit à Horst de Milan pour lui demander quelles sont les conditions des affaires en Italie, mais qu'il sait que des maisons françaises proposent à celui-ci 4 % sur les placements qu'il fait lui-même et 1 % sur les demandes faites directement à l'usine avec 10 % de participation aux pertes. Sur la fabrication des buanderies. Il l'invite à faire des affaires avec les commissaires pour l'exportation en précisant qu'il faut se considérer délivré des engagements avec Gustave Leroy. Il lui demande enfin de supporter avec patience et bienveillance les tracasseries qui lui sont faites à l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Horst, 6 février 1874
Godin accuse réception de la lettre de Horst du 27 janvier 1874 et lui fait envoyer les tarifs et circulaires. Sur les commissions à accorder à Horst : Godin juge élevée sa demande de 5 % sur toutes les affaires. Sur la baisse de 5 % du tarif de la manufacture, cumulable avec les remises de fin d'année. Godin joint à sa lettre la liste (copiée sur le folio 320r) des remises à consentir sur les factures tout au long de l'année et des bonifications payables en marchandises en fin d'année selon le chiffre d'affaires des clients.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à son fils Émile qu'il lui communique une lettre adressée à Alphonse Grebel au sujet de difficultés signalées par Édouard Larue. Il souhaite que son fils rassemble en toute discrétion des éléments lui permettant d'apprécier sa situation d'un point de vue nouveau. Il lui explique que le jugement de la cour d'Amiens a reconnu que Godin travaillait pour son propre compte depuis le 1er janvier 1864, que les bénéfices depuis ce jour lui appartenaient et qu'il devait payer à Esther Lemaire la moitié des loyers des choses de la communauté et 6 % des valeurs industrielles qui ne produisent pas de loyer. Il demande à Émile de lui communiquer les bénéfices de l'usine de Guise, du Familistère et de l'usine de Laeken de 1864 à 1875 pour qu'il puisse calculer ce qui lui revient et ce qui revient à Esther Lemaire. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : sur le calcul du prix de revient des marchandises produites dans un deuxième établissement en France selon la présence ou non de charbon dans le sous-sol ; dans le cas de la présence de charbon, il est persuadé qu'il aurait un avantage pour une grande partie du marché, en France, en Suisse et en Italie ; dans le cas où il ne trouverait pas de charbon, Godin explique à son fils qu'il devrait se contenter de faire de la seconde fusion et qu'il devrait s'installer plus près de Paris dans la région de Montereau ou de Montargis, où il ferait arriver avantageusement, grâce à la concurrence des canaux et des chemins de fer, la fonte et le charbon d'Angleterre et de Belgique. Le post-scriptum porte sur les intentions d'Esther Lemaire à l'égard du jugement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Viganò du 7 décembre 1881 et de sa carte postale. À propos des articles de Charles-Mathieu Limousin sur le Familistère et sur les éventuels imitateurs de Godin. Sur une invitation de Viganò à séjourner chez lui en Italie. Godin transmet à Viganò les compliments de Marie Moret.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Moneta que Viganò lui a envoyé sa lettre. Il lui envoie un exemplaire de son livre Le gouvernement... et de sa brochure Mutualité nationale et l'assure qu'il serait heureux si le journal Il Secolo faisait connaître ces ouvrages à ses lecteurs et si l'Italie donnait l'exemple des réformes sociales.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin confirme à Ambrosoli qu'il a reçu sa lettre du 3 septembre et qu'il lui a adressé à Milan son ouvrage Mutualité sociale. Il l'informe qu'il lui envoie un deuxième exemplaire. Il lui annonce qu'il a remis à la direction commerciale de l'usine du Familistère de Guise la lettre de sa maison pour correspondre avec elle sur la distribution de ses articles en Italie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Pagliardini si les évènements de Londres ne l'ont pas troublé. Il lui demande s'il a bien reçu sa lettre du 7 février 1886. Il lui fait remarquer que The Arbitrator ne fait que mentionner sa lettre de félicitations aux amis de la paix ; il lui demande qui a réceptionné les brochures envoyées à Thomas Burt ; il le félicite d'avoir été réélu secrétaire correspondant pour l'Italie [de la Workmen's peace association]. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret continue à travailler sur les manuscrits de son mari. Elle s'est installée à Lesquielles avec Marie-Jeanne et Émilie Dallet mais retourne au Familistère pour Le Devoir et les réunions du Conseil. Elle travaille sur la correction des épreuves du Devoir et rédige des brouillons de lettre qu'elle donne à copier à Buridant II [Jules Buridant] à cause de son mal à la main droite. Précise que les choses avec Pascaly s'arrangent et qu'il rendra bientôt visite à Fabre. Elle ne prévoit pas de voyager à cause de son travail et des études de Marie-Jeanne Dallet, sauf si les évènements politiques tournent à la guerre, alors elle pense se rendre en Suisse. Remercie pour l'invitation à venir séjourner dans sa future maison à Nîmes. Se réjouit de l'amélioration des relations entre Fabre et sa fille. Au Familistère et à l'usine tout va pour le mieux. Marie Moret est préoccupée par l'Exposition de 1889 où la société du Familistère est conviée au Congrès d'Économie sociale. Elle craint qu'on lui demande d'intervenir alors qu'elle souhaite qu'on la laisse tranquille (vit en dehors du monde et n'est que "le porte-plume de M. Godin"). Recommande Fabre pour le congrès et le remercie pour les informations sur la Société des jeunes amis de la paix dans le prochain numéro du Devoir. Demande de renseignements d'Édouard de Boyve au sujet du service du Devoir.
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