Pneumatique (petit bleu) autographe de Marguerite Audoux à Valery Larbaud
Auteur(s) : Audoux, Marguerite
[1] Chez Fasquelle, où Larbaud a déposé le manuscrit de Marie‑Claire pour la publication en volume le 4 du même mois [voi la note 3 de la lettre 21 et le post scriptum de la lettre de Larbaud à Ray du 31 janvier 1910, qui commence par « Fasquelle prend Marie‑Claire haut la main. » (Leur Correspondance, Gallimard, tome deuxième, p. 15)].
[2] À la mi-février 1910, la Seine est en crue. Elle monte rapidement par les égouts jusqu'à un niveau très alarmant, avec une cote de 8,50 m au-dessus de son niveau normal. Dès le 25 janvier, il avait fallu commencer à imaginer des déviations pour les autobus. Il n'y a qu'un précédent, en février 1658, où cette cote a été dépassée. Les plaines de Grenelle et des Invalides, les Champs élysées, l'avenue Montaigne, la place Vendôme sont sous l'eau. La Seine se répand encore et finit par atteindre la place de l'Opéra et la gare Saint-Lazare où l'on doit passer en barque, dans la fumée des pompes à vapeur. Marguerite Audoux fait sans doute aussi allusion à cette crue exceptionnelle, qui ajoute au froid rigoureux de l'hiver 1910.