Sur la révision des statuts de la Société du Familistère : réponse de Godin à la lettre de Tisserant datée du 22 janvier 1885. Nouvelles de la famille Godin-Moret-Dallet : bonne santé de Godin ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont à Jersey et reviendront aux beaux jours.

Sur l'acquisition de capital apport et de certificats d'épargne par Marie Moret et Hippolyte Dallet : Tisserant recommande de recourir à une cession enregistrée. Marie Moret attendait l'avis de Tisserant pour acquérir les titres d'épargne de Monsieur Englebert d'une valeur de 6 000 F. Émilie et Marie-Jeanne Dallet seront de retour à Guise au début du mois de mars.

Marie Moret est satisfaite d'apprendre que Marie Howland est en bonne santé. Celle-ci lui avait fait part de sa volonté de venir vivre au Familistère et de vendre sa propriété d'Hammonton (New Jersey, États-Unis). Godin et Moret veulent la dissuader : « Il semble que le Familistère se présente à vous sous beaucoup d'illusions phalanstériennes ». La lettre donne une description du fonctionnement du Familistère, comprenant avantages et inconvénients du système mis en place. Les habitants du Familistère sont des travailleurs et travailleuses utiles à son industrie. La musique, que Marie Howland propose d'enseigner, n'est qu'accessoire. Les écoles comme les services du Familistère sont entièrement pourvus en personnel. La crise industrielle réduit le travail. Sur le Devoir.

À propos d'une rente en fonds italiens que Marie Moret souhaite échanger contre des valeurs diverses qu'elle indiquera.

À propos de titres de la rente italienne 5 % que Marie Moret souhaite vendre pour environ 651 000 F afin d' acquérir d'autres valeurs : obligations Panama 5 %, obligation canal de Suez 5% et rente italienne 3 %. Marie Moret adresse sous le pli de la lettre sept récépissés de dépôt à la Banque de France de ses titres de la rente italienne 5 %

À propos de la vente par Offroy et Cie des titres de la rente italienne 5 % : Marie Moret soumet ses interrogations sur l'achat des obligations Panama et de la rente italienne 3 %.

Marie Moret demande à Offroy et Cie de cesser d'acheter des obligations Suez à 5 % et de consacrer 120 000 F à l'achat d'obligations Suez libérées 3 %.

Marie Moret espère savoir quand son correspondant compte se rendre au Familistère. Compliments d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet, de Godin (« oncle André ») et de Marie Moret.

Au sujet des obligations Suez, Marie Moret souhaite obtenir une explication concernant le paiement des coupons.

Au sujet des titres de rente italienne qu'Offroy et Cie a acheté pour le compte de Marie Moret ainsi que des obligations Suez 5 % et Panama 4 %.

Marie Moret sollicite Offroy et Cie pour que la banque dépose à son nom ses valeurs à la Banque de France. Elle l'invite à continuer à acheter, toujours à son nom, des obligations Suez libérées 3 %.

À propos de cinq récépissés de dépôts à la Banque de France reçus par Marie Moret. Celle-ci laisse le soin à son correspondant de lui envoyer les autres certificats dès qu'ils seront rentrés.

À propos de cinq récépissés de dépôts à la Banque de France reçus par Marie Moret. Celle-ci laisse le soin à son correspondant de lui envoyer les autres certifications dès qu'ils seront rentrés. Elle relève l'oubli de la mention « 5 % » sur deux récépissés de dépôt d'obligations du canal de Suez.

Marie Moret demande le coût d'un envoi rapide d'une rose blanche à peine épanouie avec 2 boutons, et celui d'une rose à thé.

Au sujet de bijoux que Marie Moret aimerait se procurer, notamment un collier avec un pendentif en forme d'étoile.

Marie Moret envoie un corsage à son correspondant et lui demande de bien vouloir lui procurer un costume aux mêmes proportions, selon un modèle tiré de son catalogue.

Au sujet d'un collier avec un pendentif en forme d'étoile que Marie Moret souhaite acheter.

Marie Moret confirme sa commande de costume et souhaite obtenir un catalogue complet de son correspondant ainsi que des échantillons pour constituer une toilette bleu marine composé d'un jersey et d'une jupe en étoffe assortie.

Marie Moret déclare « offrir » 71 % des certificats d'inscription d'épargne en vente, dont le prix, s'ils lui sont alloués, sera prélevé sur son compte de dépôt à la Société du Familistère.

À propos du recrutement d'un enseignant qui ne pourra pas se réaliser, le personnel étant déjà au grand complet dans tous les services de l'association, et sur le manque d'activité des affaires industrielles.

À propos de la bonne réception de six récépissés de la Banque de France ainsi que l'achat de 91 obligations Suez à un taux de 3 %.

Marie Moret espère recevoir des dessins de chapeaux « genre légèrement masculin, allant le mieux avec les cheveux courts », proposés à la vente par son correspondant.

Accuse réception de trois certificats de dépôt à la Banque de France.

Paiement d'une commande de costume sous le pli de la lettre (175 F). Marie Moret souhaite également obtenir des échantillons concernant un Jersey trouvé dans le catalogue du correspondant.

Marie Moret souhaite négocier un prix pour la Brillantine de Goemmer. Elle demande si le produit serait meilleur marché s'il était livré en plus grande quantité. Elle souhaite également obtenir des renseignements au sujet du prix du litre de glycérine anglaise pure et pour celui du litre de baume de Fioraventi.

Marie Moret a bien reçu l'exemplaire de la nouvelle édition de Papa's Own Girl et adresse à John Lovell un exemplaire des Solutions sociales. Godin et Moret espèrent que ce dernier ouvrage pourra paraître in extenso aux États-Unis. Marie Howland avait demandé de transmettre les clichés « des huttes et cavernes » ; Godin a fait tirer de nouvelles épreuves des gravures que Marie Moret envoie à Marie Howland ; Godin se chargera de faire parvenir l'ensemble des clichés des gravures de Solutions sociales, à la condition qu'une édition de son livre aux États-Unis soit certaine. Godin pourra rédiger une préface pour l'édition américaine, mais souhaiterait aussi apporter des corrections au volume. Marie Moret espère aussi que Lovell entreprendra la publication du volume Le Gouvernement. Moret espère que Howland a bien reçu les numéros exceptionnels du Devoir et juge la comédie Les petites Godin « absolument vulgaire ». Malgré son titre, cette pièce n'a rien à voir avec le fondateur du Familistère.

Marie Moret est mécontente de l'assortiment des nuances sur ses dernières bottines. Elle espère obtenir de son correspondant un échantillon satisfaisant.

Marie Moret renvoie les échantillons de Jersey en épinglant à la lettre celui qu'elle souhaite recevoir. Elle veut également savoir quand sera expédiée sa nouvelle toilette.

À propos d'une commande de chapeau, Marie Moret est prête à la réaliser à condition de connaître la raison du prix si élevé de 70 F. Elle pense qu'il s'agit d'une erreur.

Marie Moret parvient à obtenir une réduction de 10 % sur le catalogue de son correspondant. Elle lui commande donc plusieurs articles en tenant compte du rabais.

Réception d'une toilette que Marie Moret juge très « mesquine » et dont elle critique la confection. Demande que les erreurs ne soient pas reproduites sur la nouvelle toilette qu'elle a commandée.

Courrier relatif à une commande de chapeau forme amazone, à un prix de 60 F que Marie Moret trouve « encore très élevé ».

À propos d'une commande de ruches faites avec deux rangs de tulle point d'esprit. Marie Moret demande si le colis pourra être envoyer immédiatement ou si elle doit s'affranchir de frais de port.

Marie Moret souhaite connaître le solde de ses certificats de dépôt à la Banque de France et l'état de son compte à Offroy et Cie.

À propos de la bonne réception de deux récépissés de dépôt à la Banque de France.

Après avoir reçu une carte d'échantillons, Marie Moret souhaite commander des bottines à son correspondant.

Après avoir reçu les « 60cent d'entre-deux Valenciennes » offerte par son correspondant, Marie Moret souhaite se procurer auprès de lui des objets en dentelle.

Avec Godin, Marie Moret est allée voir la propriété qu'elle a achetée à Lesquielles-Saint-Germain (Aisne) afin de l'inspecter, ainsi que celle de madame Dagnicourt, contiguë à la sienne. Marie Moret souhaite que soit vérifiée la superficie de la propriété : elle juge qu'elle est plus petite que les six ares annoncés.

Marie Moret évoque le séjour récent de Tisserant au Familistère. À propos de la propriété achetée par Marie Moret, celle-ci souhaite y élever « un modeste pavillon déjà pompeusement baptisé « Villa André-Marie » ». Elle fait parvenir à Tisserant « tous nos divers documents dont j'ai tiré le duplicata ». Elle mentionne la séance du conseil de gérance de l'Association qui a lieu le jour même.

Dans une caisse blanche appartenant à son correspondant, Marie Moret lui fait parvenir une rose blanche pour modèle et envoie un mandat-poste joint au courrier pour recevoir une rose blanche similaire à celle envoyée et une rose rouge.

À propos d'une commande de jersey, de jupe et de devant de corsage pour un montant de 123,50 F.

Marie Moret accuse bonne réception de deux récépissés de dépôt à la Banque de France. Elle espère obtenir de son correspondant la description exacte de ses comptes.

Marie Moret joint sous le pli du courrier la somme de 20 F pour que son correspondant lui envoie 20 mètres de ruches en tulle point d'esprit bords unis, à 2 rangs tuyautés.

Marie Moret souhaite recevoir des échantillons pour la toilette en dentelle de laine. Elle précise la couleur et la matière qu'elle désire.

Marie Moret renvoie deux objets reçus le jour même de sa correspondante, dont elle espère le remboursement. Il s'agit d'une jupe et d'une pèlerine.

Recommandée par Godin, l'entreprise que Marie Moret contacte peut fournir des essences d'arbres qu'elle souhaite utiliser pour faire des clôtures de bonne défense sur des terrains crayeux ou planter pour faire ombrage. L'idée consiste à acheter les essences pour faire pousser les arbres dans le sol tel qu'il est, sans apport de terre nouvelle.

Marie Moret écrit au maire de Lesquielles-Saint-Germain (Aisne) au sujet de travaux d'extraction opérés dans une carrière qui menacent la stabilité de sa propriété de la butte Judith. Elle demande que l'exploitation cesse ; elle propose d'acheter les terrains épuisés de la carrière et la parcelle où est réalisée l'extraction des pierres qu'elle conteste.

À propos d'un récépissé de dépôt de la Banque de France reçu par Moret et dont elle entend clarifier le solde du nombre d'obligations qu'il contient.

Marie Moret discute le choix des tissus servant à la confection de sa toilette.

Marie Moret souhaite régler un différend au sujet du nombre d'obligations Panama qu'elle possède.