FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Michel Bukowski, 28 avril 1885
Dans une caisse blanche appartenant à son correspondant, Marie Moret lui fait parvenir une rose blanche pour modèle et envoie un mandat-poste joint au courrier pour recevoir une rose blanche similaire à celle envoyée et une rose rouge.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Michel Bukowski, 6 avril 1885
Marie Moret demande le coût d'un envoi rapide d'une rose blanche à peine épanouie avec 2 boutons, et celui d'une rose à thé.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Martens, 31 mars 1893
À propos de l'anémie du « matelot Frantz », surnom d'une jeune fille ou d'une femme. Sur le printemps à Nîmes, la floraison des campagnes et les promenades de la famille Moret-Dallet. Martens employé à Sougland, concurrent de la Société du Familistère. Présente son meilleur souvenir à monsieur et madame Vercamen.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 16 décembre 1892
À propos des études d'Antoniadès à l'École centrale des arts et manufacture : « Nous ne doutons pas de votre bon succès à vous parce que vous avez - ce qui est l'essentiel - l'amour du travail. » Marie Moret touchée par le mot d'Antoniadès sur Le Devoir. Sur l'exposition de chrysanthèmes que la famille Moret-Dallet a vu aux arènes de Nîmes. Sur les soirées passées en famille à Bordeaux et à Paris. Affirme avoir fait passé le mot d'Antoniadès à Ladislas Sekutowicz, fils de Jules, qui en est très heureux. Précise qu'il n'y a pas besoin de taire la nouvelle adresse de Marie Moret et demande à Antoniadès de prévenir Gaston Piou de Saint-Gilles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Frédéric Parent, 11 octobre 1889
Commande de bouquets naturalisés pour un montant de 32,35 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 mai 1853
Godin annonce à Émile que ses graines ont été semées par monsieur Bouleau. Godin estime que la narration promise par Émile est une « carotte que tu voulu nous faire avaler et qui nous fait du mal car elle n'a pas pu passer ». Godin explique à Émile que ce qu'il admire le plus chez un homme est la sincérité, la vérité et la franchise dans ses actions, et il lui demande qui est l'auteur de la narration. Sur les relations d'Émile avec ses camarades : Godin indique à son fils que l'entente entre les personnes tient au fait qu'elles aiment faire les mêmes choses, et qu'il aurait dû, pour gagner la sympathie de ses camarades, accepter qu'ils éparpillent ses fleurs et en faire de même, tout en reconnaissant que lui-même n'aurait pas été heureux de leur agissement peu raisonnable : « Mais tu peux reconnaître néanmoins que si tes camarades critiquent ta manière de faire que [sic] c'est parce qu'elle n'est pas en rapport avec la leur et que, sans être obligé de penser comme autrui, nous devons souvent dans le cours de la vie faire le sacrifice de nos actions vulgaires pour ne pas contrarier ses semblables. » Godin encourage finalement à étudier car « n'est que par l'étude que l'homme arrive à la science », et il l'informe que la grand-mère Lemaire est toujours malade et qu'Esther Lemaire ira la voir.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 5 juin 1856
Esther Lemaire apprend que Godin et Émile ont passé la nuit de samedi à dimanche et le dimanche ensemble. Elle le félicite pour les progrès que mentionne son dernier bulletin scolaire. Elle lui signale que la Saint-Médard aura lieu dans 15 jours et le baptême du prince le 14 juin et non le 9 comme l'a écrit Émile. Elle lui apprend que Godin est à Paris jusque jeudi et qu'il l'emmènera à l'exposition agricole. Elle lui raconte que plusieurs animaux africains curieux sont arrivés au Jardin des plantes, envoyés par Delaporte, consul au Caire : deux fennecs, un guépard, un jaguar, un tigre royal et des oiseaux de proie, qu'elle regrette qu'Émile et Godin n'aient pas été voir dimanche. Elle lui écrit de demander à son père des enveloppes et des timbres postaux.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Frédéric Parent, 3 octobre 1889
Demande le catalogue des fleurs décoratives du modèle de celles présentées par Frédéric Parent sur le champ de Mars pour l'Exposition universelle.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 18 mars 1897
Réponse à la lettre de Buridant en date du 16 mars 1897. Divers sujets : mot de Demolon communiqué à Émilie Dallet ; demande de Miss Gurney ; dans le cas de demandes relatives au bilan de la Société du Familistère, envoyer en réponse un tiré à part du compte rendu de l'assemblée générale ; envoyer une Étude sociale n° 5 au lieu de l'Étude sociale n° 1, épuisée, à monsieur Brockhaus, pour ne pas perdre une occasion d'en écouler des exemplaires ; numéro de mars 1897 du Devoir réceptionné par Buridant ; sur les échanges acceptés par Le Devoir ; sur des lettres sans intérêt envoyées de Cholet et de Dijon. Mauvais temps dans l'Aisne et beau temps à Nîmes ; floraison du printemps. Souhaite bon rétablissement à monsieur Rousselle et transmet son souvenir à mesdames Roger, Louis et Allart. Envoi prochain par Buridant de matières pour Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Au sujet de l'édition de la brochure Le Familistère illustré à Genève : Marie Moret confirme sa lettre de la veille, 7 juin 1900 ; elle a reçu une carte de Louis-Victor Colin adressée à Marie-Jeanne Dallet, la prévenant qu'il a demandé à monsieur Waton de Saint-Étienne d'envoyer au plus vite à la Société des arts graphiques de Genève la planche sélectionnée par Marie-Jeanne ; Marie-Jeanne peut donc contacter la Société des arts graphiques de Genève pour donner l'autorisation de reproduction de la planche dans la brochure, de la part de la Société du Familistère et de « Made Vve Godin ». Marie Moret espère que sa nièce et sa sœur s'amusent et se reposent, le temps est moins gris mais toujours froid, les fleurs embaument les jardins et les pompiers et les musiciens sont revenus au Familistère. Elle continue sa lettre à 10 h du matin. Elle accuse réception de la lettre d'Émilie Dallet, ne peut accorder plus de temps à sa correspondante et la prie de ne pas s'y consacrer longtemps non plus. Elle déplore que le temps se gâte. Accaparée par son travail, Marie Moret ne peut dire à sa sœur si elle a senti que celle-ci était en train de lui écrire la veille ; « Ces choses sont si délicates qu'il faudrait n'avoir qu'elles en tête pour les suivre comme il faudrait. » Enfin, elle demande des nouvelles d'Eugénie Louis, d'Adèle Herbron et de Marie-Jeanne Dallet à qui elle transmet sa tendresse.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de Lucy Latter du 12 août 1900, qui était accompagnée de fleurs des Alpes. Elle explique le retard de sa réponse par l'urgence de son travail : « J'ai 60 ans et tant à écrire encore sur la vie et les travaux de Godin que je crains toujours que ma vie s'achève avant ma tâche. Je ne suis pas allée voir l'Exposition à Paris afin de ne pas me détourner de mon travail. » Elle indique à Lucy Latter que sa nouvelle adresse est inscrite dans le registre des abonné·es au Devoir et la remercie pour l'usage que sa correspondante compte faire du journal [en confier les numéros à une institution]. Elle adresse à Lucy Latter la brochure Le Familistère illustré : Marie-Jeanne Dallet est l'autrice des photographies reproduites dans la brochure, et de même que sa mère, a concouru au texte ; Marie-Jeanne pose derrière les enfants de la figure 25 (page 42), dont la photographie a été faite par sa mère ; Émilie Dallet se trouve dans l'allée du jardin sur la figure 36 (page 51) ; sur la figure 44 (page 58), Marie Moret est assise derrière Louis-Victor Colin lisant son rapport, et l'on voit la tête d'Émilie Dallet à gauche en bas ; Godin est représenté sur un portrait en tête de la brochure et, en pied, sur une vue dans le jardin (page 75). Elle indique à Lucy Latter qu'elle ne songe pas à aller en Angleterre en raison du travail qui la retient en France, et qu'à Nîmes, où elle passe l'hiver et où s'imprime Le Devoir, elle travaille comme si elle était au Familistère.
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