Sur un protégé de Brialou, candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures du Familistère de Guise. Godin indique qu'il n'emploie pas de chef d'atelier à moins de 4 500 F par an et qu'il serait heureux de trouver un candidat méritant 12 000 F par an. Il souhaite que la personne se mette en rapport directement avec lui. Dans le post-scriptum, il demande à Brialou s'il a reçu la brochure La réforme électorale et la révision constitutionnelle qui lui a été adressée au 48, rue de Rivoli.

Godin demande à Journel et Cie de lui communiquer la liste des titres qu'il a en dépôt à la banque.

Godin demande au Crédit lyonnais de lui communiquer la liste des titres qu'il a en dépôt à la banque.

Godin demande au Comptoir d'escompte de lui communiquer la liste des titres qu'il a en dépôt à la banque. Il lui demande de souscrire le 12 février à l'emprunt de 3,5 % : 900 F au nom d'Émilie Dallet et 1 200 F au nom de Marie Moret.

Godin informe Béranger qu'il a choisi un autre candidat que lui pour l'emploi à pourvoir.

Godin prie Pagliardini de ne pas se tourmenter à propos de la question dont Manier l'a entretenu, en raison de son impossibilité constitutionnelle et parce qu'il n'a aucune ambition de gouvernement : « Je cherche à accomplir tout le bien qui m'est possible dans la limite de mon obscurité, sans courir après des fumées de gloriole que je dédaigne. » Il lui exprime sa reconnaissance et celle de Marie pour son appréciation affectueuse à l'égard de celle-ci. Il lui signale que monsieur et madame Cooper [...]ley sont retournés en Angleterre sans être venus au Familistère. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret aux sœurs de Pagliardini.

Godin demande à Zeller d'autoriser Pénit, instituteur à Vézilly, à être instituteur dans les écoles du Familistère à partir du 1er mars.

Sur des maisons et des terrains à acquérir à Laeken auprès de messieurs Meganck.

Godin avertit Callerot que la manufacture du Familistère n'entreprendra la fabrication de ses modèles qu'à la condition d'avoir la certitude de ne pas être accusé de contrefaçon. Il lui demande de donner à Hergot, qui lui remettra la lettre, des éléments d'appréciation à ce sujet.

Sur la publication d'une lettre de Delaporte par le journal L'Hôtel de ville. Godin déclare qu'il travaille à la propagation des idées qu'il croit utiles sans rien revendiquer à son profit, et que pour cette raison il n'a pas pris au sérieux l'idée de s'emparer d'un journal à Paris.

Godin félicite Moneta pour son compte rendu de Mutualité nationale dans le journal Il Secolo.

Sur les titres déposés par Godin à la banque.

Godin avertit Modot qu'il n'y a pas d'emploi vacant à sa convenance dans la Société du Familistère au 1er octobre 1883. Il lui demande cependant des renseignements sur lui et évoque un emploi au coupage des eaux de vie et à la distribution des boissons dans les magasins du Familistère.

Godin remercie Destrem pour sa lettre du 10 février 1884 et lui promet de lui rendre visite à Paris. Il lui demande comment il pourrait se procurer un document sur les produits d'enregistrement de toutes les mutations de propriété à Paris et en France.

Godin félicite Gauchet pour les acquisitions faites à l'hospice et à messieurs Meganck. Il lui demande si la maison des Meganck est habitable et si un directeur des travaux pourrait y loger.

Moneta, directeur du journal Il Secolo a averti Godin que Galli voulait échanger son journal Il Tempo avec Le Devoir : Godin accepte l'échange et envoie à ce dernier des numéros du Devoir.

Deynaud a appris à Godin que Maret avait l'intention de visiter le Familistère. Godin félicite Maret et se réjouit de faire sa connaissance après l'initiative qu'il a prise dans son groupe parlementaire et à la Chambre des députés.

Godin envoie à Derogy deux pince-nez à remettre en état.

Godin avertit Manier qu'il ne peut honorer son invitation à un banquet commémorant la révolution de février 1848, qui lui rappelle la part qu'il a prise aux événements « en affichant, sous les balles des Tuileries, le placard rédigé par La Démocratie pacifique et intitulé « Les vœux du peuple ».

Sur le renouvellement d'un bail de terrains à monsieur Matty.

Godin envoie à Derogy un mandat postal de 4 F pour solder sa facture du 23 février.

Godin informe Moneta qu'à sa demande, il a envoyé le 18 février à Roberto Galli, directeur du Tempo à Venise, plusieurs numéros du journal Le Devoir et a écrit à celui-ci pour accepter l'échange entre leurs journaux. Godin n'a pas de nouvelles de Galli : il demande à Moneta s'il a fait une erreur d'adresse. Godin signale à Moneta que le prochain numéro du Devoir évoque la lettre de son collaborateur Romassi à l'association anglaise des travailleurs pour la paix, parue dans le journal The Arbitrator.

Godin répond à la lettre de Manuel Navarro Murillo du 4 mars 1884 : il lui envoie les ouvrages Mutualité nationale et Le gouvernement et il accepte d'échanger le journal Le Devoir avec El Criterio espiritista de Madrid et La Revista des estudios psicológicos de Barcelone.

Godin envoie à Paul L. Maistre un mandat de 3 livres et 10 (?) shillings en règlement des articles parus dans les numéros 270 à 287 du journal Le Devoir. Il lui recommande de n'aborder dans ses articles la question politique que dans la mesure où elle vise l'amélioration du sort des classes ouvrières. Il lui reproche que sa correspondance anglaise ne s'attache pas assez aux questions sociales, d'avoir omis des sujets importants comme la nationalisation du sol et la part prise dans cette question par Henri George. Il l'avertit que ses articles pourront ne pas être publiés dans Le Devoir s'ils ne respectent pas le programme du journal.

Godin écrit à Léandre Haquin, principal créancier de monsieur F. Barré, marchand de charbon à Étreux, pour savoir si ce dernier, qui sollicite un emploi dans la Société du Familistère de Guise, risque des poursuites judiciaires.

Godin demande à Boiry de lui communiquer des renseignements sur Lebas, marchand de rouennerie à Signy-le-Petit, candidat à la direction du magasin de mercerie, d'étoffes, de confection et d'articles de ménage du Familistère.

Godin accuse réception de la lettre d'Edward Howland du 4 décembre 1883 qui lui communiquait une lettre de Norton, et de l'exemplaire de John S[...]'s paper. Il lui indique qu'il ne pourrait probablement pas publier dans Le Devoir la traduction d'un travail de Goldings en raison de l'abondance de matières que le journal a à traiter. Il lui fait aussi observer que l'offre de Norton de mettre à sa disposition une partie du journal The Sentinel n'est pas réalisable.

Godin annonce à Prélat que la propriété dont celui-ci lui propose l'achat peut lui convenir mais au prix de 1 500 F seulement.

Sur la régularité de l'acquisition faite auprès de messieurs Meganck : Godin annonce à Gauchet qu'il se rendra à Bruxelles le lundi suivant et qu'il descendra à l'hôtel de l'Europe. Il remet à Gauchet un contre-rapport modifié.

Godin avertit Galli que le journal Il tempo ne lui parvient plus. Il lui communique son adresse.

Godin répond à la lettre de Manier du 15 mars 1884 avant de partir à Bruxelles : il lui annonce qu'il ne lui est pas possible de se passer de Deynaud pendant un mois, d'autant que celui doit partir un temps à Paris pour un projet personnel. Manier a rapporté à Victoire Tinayre une fausse nouvelle relative à Godin : Godin lui demande quelle est sa source d'information. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin envoie à Paul Foucart : le numéro du 5 septembre 1880 du journal Le Devoir contenant la reproduction de la publication faite dans le Courrier de l'Aisne avec l'enregistrement et la légalisation de la signature du rédacteur en chef ; la copie de l'extrait du Moniteur belge du 30 août 1880 comprenant les noms des signataires de l'acte de fondation de la Société du Familistère ; le dernier bilan de l'association du Familistère paru dans Le Devoir du 14 octobre 1883. Il lui signale qu'il lui a envoyé la veille Mutualité sociale, Mutualité nationale et le prochain numéro du journal Le Devoir.

Godin demande à Bernier s'il est capable d'appliquer les émaux sur la fonte autant que sur la tôle. Il lui annonce qu'il pourrait accepter ses services pour la représentation de la Société du Familistère, mais qu'il aurait besoin auparavant de renseignements sur lui.

Godin demande à Tisserant des explications au sujet d’une note de frais que lui a présentée le notaire Bernier, successeur de Gauchet. Il lui transmet les amitiés de Marie Moret.

Godin répond à la lettre du directeur de la Société anonyme du Courrier de l’Aisne du 16 janvier 1884 : il l’avertit qu’il ne veut pas céder une partie de ses actions dans la Société du Courrier de l’Aisne mais la totalité de ses 10 actions.

Godin répond à la lettre de Laval du 16 septembre 1884. Il lui annonce qu'il a suffisamment de sculpteurs. Il lui rappelle qu'il a autrefois renoncé à l’embaucher à cause de ses prétentions salariales, mais qu’il est prêt à voir la manière dont il travaille quand il se rendra à Paris.

Godin retourne à Modot un document que celui lui a communiqué. Il lui indique que les renseignements dont il dispose sur lui sont insuffisants et qu'il ne pourrait lui confier un emploi qu'après une période d'essai.

Godin demande à Gauchet le nom des clients de la Société du Familistère à Mons et d'indiquer ceux auxquels on peut faire confiance pour demander des renseignements.

Godin répond à la lettre de Vodoz du 29 mars 1884 : il l'informe que 600 exemplaires du journal Le Devoir coûteraient chez l'imprimeur 90 F.

Godin envoie à Laval un dessin de rinceau à sculpter sur bois de platane pour un montant de 120 F.

Godin commande 12 paires de manchettes de chemises.

Godin espère la visite de Foucart et de son fils pendant les fêtes de Pâques pour l'éclairer sur différentes questions. Il lui communique les horaires de train de Valenciennes à Guise en passant par Aulnoye et Saint-Quentin.

Godin envoie à La Chemiserie spéciale un mandat postal de 18,85 F en paiement d'une facture pour 12 paires de manchettes de chemises.

Godin annonce à Gagneur qu'il lui a envoyé une nouvelle formule d'adhésion à la Ligue de la paix internationale. Il l'informe qu'il va recevoir les épreuves de son article. Sur l'hypothèse d'une déposition de Godin devant une commission parlementaire.

Godin répond à la lettre de madame Mignerot du 5 avril 1884 en lui indiquant que la production de poulets à la vapeur par l'incubation artificielle est une fantaisie d'amateur ; il précise que si le procédé est employé avec succès en Égypte, c'est grâce au concours de la chaleur du soleil, et que les expériences de ce genre ont échouées à Guise.

Godin envoie à Pardoux la nouvelle formule d'adhésion à la Ligue de la paix internationale. Il lui signale que bonne note a été prise des indications de sa lettre du 31 mars 1884 et que Doyen, chargé de la comptabilité et de l'administration du journal Le Devoir, a répondu à sa carte du 28 février 1884.

Godin avertit Dezaux qu'il ne peut lui donner satisfaction en ce moment car il n'est pas possible d'enlever en ce moment les poissons des bassins du jardin du Familistère.

Godin donne à Legros des renseignements sur la manière d'organiser une coopérative de consommation pour une population ouvrière.

Godin informe Vodoz que l'imprimeur demande 75 F pour 400 exemplaires d'un numéro [du journal Le Devoir].

Godin confirme à Raoux qu'il a répondu le 10 février 1883 à sa lettre du 15 janvier 1883 et que le journal Le Devoir du 18 mars 1883 a mentionné son article du journal de Montreux. Il l'informe qu'il a commandé l'ouvrage sur la réforme alimentaire pour voir si le rédacteur du Devoir peut en tirer profit.