Sur l'ouverture des fenêtres et persiennes de la maison de Lesquielles-Saint-Germain, à ne pas oublier de fermer en cas d'orage.

Remercie Marie Dossogne de sa lettre du 13 août 1898 et lui souhaite une bonne fête en retour. La famille Moret-Dallet aux préparatifs de la fête de l'Enfance du Familistère, malgré la forte chaleur.

Sur demande de Fabre, Marie Moret adresse à monsieur Antonin les deux volumes de l'ouvrage de A. Vavasseur dont elle demande le retour une fois lu.

Sur la composition du prochain numéro de septembre 1898 du Devoir : Marie Moret a envoyé un télégramme à Pascaly, en vacances à Génolhac, au sujet de l'insertion d'une « Chronique [parlementaire] ». Envoie à l'imprimeur une partie des matières et rappelle l'envoi de l'épreuve et des manuscrits de la couverture de la brochure Les Frontières de la physique.

Envoie les matières pour la composition du prochain numéro de septembre 1898 du Devoir et le sommaire.

Demande à timbrer ses obligations de rente italienne 3 % et de lui envoyer le numéro de reçu du visa pour timbre et tous les détails du timbre français que porteront les titres pour être mentionnés au besoin dans un acte.

Propose à monsieur Antonin de garder le livre de Vavasseur qu'elle lui a prêté jusqu'à ce qu'il reçoive son propre exemplaire.

Passe commande d'une jupe similaire à celles précédemment commandées, dans la même étoffe loutre et noire, à réaliser selon les consignes de la note de confection jointe à la lettre. Elle leur enverra un chèque de 32 F en solde de la facture lors de la réception de la jupe.

Prévient l'imprimeur qu'elle n'a pas encore reçu de monsieur de Rochas d'Aiglun l'adresse pour l'expédition des 150 exemplaires de la brochure [Les Frontières de la physique]. Demande alors l'envoi à Guise du nombre d'exemplaires pouvant être contenus dans un colis-postal de 5 kg ; elle se chargera elle-même de l'envoi à Albert de Rochas d'Aiglun.

Demande la date de parution de l'ouvrage d'Albert de Rochas d'Aiglun L’Extériorisation de la sensibilité avec planches en chromolithographie.

Réponse à la lettre du 24 août 1898 d'Offroy, Guiard et Cie : Marie Moret a passé écritures conformes des frais de timbre et a bien pris note de la désignation de ce timbre. Annonce l'envoi d'un chèque de 32 F à Jaluzot et Cie (Le Printemps). Demande l'envoi de 2 000 F en billets de banque.

Envoie un chèque de 32 F pour solder la commande d'une jupe [passée le 25 août 1898].

Au sujet des nuisances sonores causées par des machines à percer le cuir d'un fabricant de chaussures au rez-de-chaussée de l'appartement de Marie Moret au 14, rue Bourdaloue à Nîmes : Marie Moret demande le prix de 12 tampons en caoutchouc à envoyer en colis postal à domicile.

Envoie un billet de 50 F pour les appointements de Sophie Quet du mois d'août 1898. Annonce joindre à cette lettre une lettre d'Émilie Dallet pour Sophie.

Retourne à la banque son bulletin de souscription à des obligations chemin de fer Jura-Simplon pour un montant de 20 000 F à prélever sur son compte.

Au sujet des nuisances sonores causées par des machines à percer le cuir d'un fabricant de chaussures au rez-de-chaussée de l'appartement de Marie Moret au 14, rue Bourdaloue à Nîmes : Marie Moret donne les dimensions des tampons en caoutchouc [dont elle a besoin pour les machines] et en demande le coût.

Accuse réception des 2 000 F demandés. En post-scriptum, demande si une telle lettre ne devrait pas porter un timbre de 0,10 F.

Marie Moret remercie la banque pour leur lettre du 31 août 1898 et renvoie la sienne du 30 août 1898 régularisée.

Demande l'envoi des catalogues de La Ménagère sur les miroirs grossissants, sur les filtres et sur les ustensiles de cuisine en nickel.

Correction du nom de Marie Moret inscrit par la banque sur sa souscription à l'emprunt Jura-Simplon noté « Madame veuve Marie Moret » : Moret est son nom de naissance, elle est la veuve de Jean-Baptiste André Godin.

Retourne les épreuves corrigées du prochain numéro du Devoir. Demande l'épreuve de la nouvelle feuille des « Documents biographiques », lorsque le tirage du numéro du Le Devoir sera fait. Marie Moret toujours sans nouvelles d'Albert de Rochas d'Aiglun : demande à l'imprimeur de mettre sous chemises bulle tout le tirage restant de la brochure [Les Frontières de la physique] et de lui envoyer [à Guise] 500 exemplaires de la brochure, peut-être en même temps que l'envoi du Devoir de septembre 1898. Les exemplaires restants à l'imprimerie comprendront les 150 destinés à Albert de Rochas d'Aiglun et une provision pour Marie Moret lorsqu'elle sera à Nîmes.

Réponse à la lettre du 31 août 1898 de Louis Bertrand. Marie Moret renvoie son correspondant à la lecture du Devoir d'avril 1898 pour répondre à ses questions sur la fondation de la succursale belge [de la Société du Familistère]. Envoie à Louis Bertrand l'ouvrage de Bernardot, le bilan de la Société du Familistère de l'année 1896-1897 (présent dans Le Devoir de novembre 1897) et l'Étude sociale n° 5.

Accuse réception des 108 exemplaires de la brochure de monsieur de Rochas d'Aiglun envoyés par colis postal. Constate la différence entre cette brochure et celles livrées par l'imprimerie veuve Laporte : elle est rognée et des tirets sont mis à la couverture. Marie Moret fournit l'exemple de 4 factures de la maison Laporte pour des brochures, dont le tarif était fixé à 27,50 F la feuille par mille exemplaires, couverture et brochage compris. Demande à Chastanier de compter ce travail au prix qui servira de base en cas de nouvelle édition de brochure. Prévient qu'elle mettra plus de temps à corriger les épreuves [du prochain numéro du Devoir] car elle est dans les préparatifs de la fête de l'Enfance, qui a lieu le surlendemain [4 septembre 1898].

Envoie trois exemplaires de la brochure Les Frontières de la physique et renouvelle sa demande concernant l'adresse d'expédition des 150 exemplaires de la brochure, à l'Agnelas ou Paris.

Envoie les épreuves corrigées du prochain numéro du Devoir plus rapidement que ce qu'elle avait annoncé précédemment [lettre du 2 septembre 1898].

Réponse à la lettre de Marie-Louise Gagneur du 1er septembre 1898 : Marie Moret lui envoie l'Étude sociale n° 5. Référence de Marie-Louise Gagneur à une brochure avec plan, peut-être Le Familistère de 1885 ou Solutions sociales dont Marie Moret envoie également un exemplaire. Rajoute à son envoi le livre de Bernardot dans lequel sa correspondante trouvera une vue à vol d'oiseau et un plan du Familistère ainsi que « la plus complète biographie de J. B. A. Godin parue à ce jour et la partie essentielle du testament de ce grand novateur. »

Souhaite un prompt rétablissement au fils d'Albert de Rochas d'Aiglun. Marie Moret ravie de savoir que les travaux de son correspondant seront publiés dans un nouvel organe [de presse]. Annonce prévenir l'imprimerie Chastanier de procéder à l'envoi [des 150 exemplaires de la brochure] à la gare de Voiron.

Ne voulant pas manquer la visite de la famille Prudhommeaux au Familistère, prévue la deuxième quinzaine de septembre 1898, Marie Moret prévient son correspondant du voyage imminent de la famille Moret-Dallet en Belgique pour aller faire des vues du Familistère de Laeken-lez-Bruxelles. Marie Moret prévoit d'être de retour le 15 septembre 1898 mais son séjour en Belgique pourrait être prolongé de quelques jours s'il apparaissait nécessaire, après développement des clichés, de faire de nouvelles photographies. Demande à son correspondant son adresse de séjour dans l'Aisne afin qu'elle puisse l'informer de sa date de retour. Jules Prudhommeaux partant au Portugal, elle lui souhaite un bon voyage.

Fait part de la réponse d'Albert de Rochas d'Aiglun sur l'expédition des 150 exemplaires de la brochure Les Frontières de la physique, à adresser en gare de Voiron (Isère). L'envoi est à faire sur son compte et une lettre doit être envoyée à Albert de Rochas d'Aiglun pour l'en informer. En post-scriptum, informe l'imprimeur de son voyage « d'une huitaine de jours » en Belgique et que les épreuves de la feuille 16 des « Documents biographiques » lui seront transférées. Prévient de l'envoi des matières du Devoir d'octobre 1898 à son retour.

Accuse réception [du livre] de Vavasseur qu'elle avait prêté à monsieur Antonin. Écrit à la hâte car elle prépare son voyage de 10 à 12 jours à Laeken-lez-Bruxelles où Marie-Jeanne Dallet prendra des vues du Familistère. Demande à monsieur Antonin de ne plus lui envoyer de raisins, son « intention nous les fait recevoir et goûter en esprit. »

Marie Moret remercie monsieur Antonin pour l'envoi de raisins parmi lesquels se trouvaient des grains allongés.

Marie Moret souhaite se rendre au Grand Hôtel dans 3 ou 4 jours et réserver 3 chambres communicantes dans le quartier de l'hôtel le plus tranquille, donnant sur la rue Guétry, au 2e ou 3e étage. Leur arrivée étant prévue à 6 h du soir, demande à ce que l'on serve un menu pour 4 personnes dans la plus grande chambre (2 part seulement le soir) : potage gras à la semoule, demi-poulet rôti ou autre volaille équivalente, pommes de terre sautées, fromage de Neufchâtel, camembert ou brie. Demande confirmation de la réservation des chambres désirées une fois qu'elle aura fixé la date d'arrivée par télégramme. Demande si l'hôtel dispose d'un laboratoire de développement de vues photographiques pour les visiteurs.

Retourne l'épreuve corrigée de la feuille 16è [des « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin » parue dans Devoir de septembre 1898] pourvue du bon à tirer après corrections.

Demande l'envoi de la facture des 12 tampons en caoutchouc comprenant l'envoi en colis postal au 14, rue Bourdaloue à Nîmes, au nom de Sophie Quet.

Arrivée le 10 septembre en Belgique, la famille Moret-Dallet a pu prendre des vues photographiques du Familistère de Laeken hier [11 septembre 1898] lors de la fête de l'Enfance mais la pluie empêche toute prise de vues aujourd'hui [12 septembre 1898]. Espère terminer cette tâche au plus vite pour être de retour au Familistère [de Guise] samedi prochain 17 [septembre 1898] vers 9 h du matin, et rencontrer la famille Prudhommeaux.

Réponse à la lettre de Marie-Louise Gagneur du 11 septembre 1898 : Marie Moret enverra à sa correspondante 4 ou 5 exemplaires de la brochure Études sociales n° 5. Pense avoir reçu la brochure Solution pacifique de la question sociale mentionnée par madame Gagneur et annoncée dans la rubrique « Ouvrages reçus » du Devoir mais ne l'a pas encore lue. Explique à sa correspondante que le reste de sa vie est consacré à la publication du journal Le Devoir dans lequel paraissent les « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin ».

Envoi d'une première enveloppe à Sophie Quet pour qu'elle dise à Marie Moret si Fabre est de retour à Nîmes. Si oui, demande à Sophie de donner à Fabre des nouvelles de la famille Moret-Dallet. Envoie une deuxième enveloppe pour que Sophie puisse l'informer de la réception du paquet de Hutchinson et Cie.

Marie Moret signale une nouvelle fois qu'il y a erreur sur le destinataire de la Revue libérale, reçue au bureau du Devoir : aucun monsieur Sarrazin n'est attaché au Devoir.

Accuse réception de la lettre et de la facture d'Hutchinson et Cie du 15 septembre 1898 et envoie un chèque de 41,70 F pour solder cette facture.

Annonce l'envoi d'un chèque de 41,70 F à Hutchinson et Cie.

Accuse réception de la lettre de la banque du 16 septembre 1898, du pli recommandé contenant les certificats de dépôt de ses 18 obligations 3,5 % Jura-Simplon et de sa lettre du 12 septembre 1898 dont elle a passé écritures conformes.

Réponse à la carte postale de Marie-Louise Gagneur trouvée à son retour de Bruxelles : Marie Moret envoie à sa correspondante 5 exemplaires de la brochure Associations ouvrières, un exemplaire de Solutions sociales et un exemplaire du Familistère de Guise de Bernardot. Précise que ce dernier livre est la propriété de la Société du Familistère, qu'il faut donc se rapprocher de monsieur Colin pour obtenir d'autres exemplaires ou des renseignements généraux quelconques ou des informations sur les visites. La remercie pour son mot sur Albert de Rochas d'Aiglun.

Au sujet d'un article lu dans Le Rentier auquel Marie Moret est abonnée concernant le droit de timbre sur les titres étrangers. Sur les valeurs qui n'ont pas de marché en France : demande s'il est possible d'acquitter le droit en timbrant le certificat de dépôt. Pose des questions sur le timbre des certificats de dépôt mentionnés dans des actes notariés et sur les éventuels ennuis pour les héritiers des détenteurs de ces certificats.

Demande plusieurs renseignements concernant divers produits de La Ménagère : la hauteur et le diamètre d'une boîte à pommade, d'une boite (dite à poudre de riz), le diamètre d'une boite à savon ronde et la différence entre une glace espagnolette simple et une double. Explique avoir besoin d'un miroir grossissant avec une pince et une vis solides à l'usage, contrairement à celles que La Ménagère lui avait fourni il y a quelques années. Demande le prix pour obtenir quelque chose d'irréprochable.

Envoi des matières pour le prochain numéro d'octobre 1898 du Devoir. Demande la confirmation de l'envoi [des brochures] à Albert de Rochas d'Aiglun.

Annonce l'envoi, en pli chargé de 2 600 F, de ses certificats de dépôt Suez 3 % 1ère et 2ème séries, pour encaissement des arrérages par la banque. Demande le coût du renouvellement ou de la fusion de certains de ces certificats qui commencent à s'abîmer.

Annonce l'envoi de deux brochures Les Sky scratchers et La concurrence asiatique, qu'elle envoie aussi au bourgmestre de Schaerbeeck. Précise que la 1ère traite des maisons unitaires et que la 2ème est d'un « intérêt général et pressant ». Rappelle qu'elle espère recevoir prochainement le résumé du discours de Charles Dequenne et celui du bourgmestre, donnés lors de la Fête de l'Enfance [au Familistère de Laeken].

Prie instamment Venet de ne pas ouvrir les persiennes [de la maison de Lesquielles-Saint-Germain] pour protéger les fenêtres.

Envoi des matières pour le prochain numéro d'octobre 1898 du Devoir. Demande 2 000 exemplaires de chacun des deux spécimens d'étiquettes pour expédition du journal qu'elle joint à la lettre, à envoyer avec Le Devoir d'octobre.

Réponse à la lettre d'Alfred Neymarck du 20 septembre 1898. Marie Moret n'est pas d'accord avec son correspondant au sujet de l'examen des certificats de dépôt de valeurs étrangères en cas de succession : pour elle, l'examen touche aux timbres de ces valeurs et pas seulement aux titres. En effet, les certificats ne mentionnent pas l'acquittement du droit de timbre des valeurs étrangères.