Sur la vente de sa voiture à Marchand : Marie Moret ne veut pas débattre du prix et demande à son correspondant de fixer un prix définitif juste intégrant le parasol d'été qui équipe la voiture. Elle souhaite être fixée avant son départ pour le Midi.

Sur une discordance d'horaires des trains rapides quotidiens de Paris Nord à Vintimille dans l'Indicateur des chemins de fer : demande la feuille imprimée de la compagnie.

Marie Moret a reçu un exemplaire de la deuxième édition du Petit Temps du 30 octobre 1898, supplément du Temps, qu'elle possède déjà. Elle demande à nouveau la première édition du supplément, qui contient la relation de la visite de Luigi Luzzatti au Familistère.

Envoie à Émile Acker le bon à tirer de cartes de visite à tirer à 200 exemplaires, accompagné d'un chèque de 11,35 F.

Annonce l'envoi de trois chèques : de 14,50 F à La Ménagère à Paris ; de 11,35 F à Émile Acker à Paris ; de 11,90 F à Fortin et Cie à Paris.

Commande d'enveloppes à bulles, de serviettes indispensables, de blocs-notes et de cure-dents, et envoi d'un chèque de 11,90 F.

Envoi d'un chèque de 14,50 F pour règlement d'une facture du 3 novembre 1898.

Demande l'envoi de 2 000 F en billets de banque et de transférer 6 000 F à la banque Molines père et fils à Nîmes ; avertit Offroy et Cie qu'elle a demandé à la Société du Familistère de transférer 6 000 F sur son compte bancaire.

Avertit Molines père et fils qu'elle a demandé à la banque Offroy et Cie de transférer 6 000 F sur son compte bancaire chez eux.

Demande de transférer 6 000 F de son compte dans la Société du Familistère sur son compte bancaire chez Offroy et Cie.

Sur la vente de la voiture de Marie Moret à Marchand : demande à Marchand qu'on vienne lui remettre le lendemain matin les 350 F de la vente, ou qu'il remette la somme à madame Louis, chargée de lui délivrer la présente lettre.

Réponse à la lettre d'Isabelle Bogelot du 6 novembre 1898. Marie Moret pense comme sa correspondante que « la vie s'écoule avec une rapidité inquiétante tant qu'on se sent quelque chose à faire » ; aussi faut-il ne pas se distraire de sa tâche personnelle. Marie Moret explique qu'elle est sollicitée à chaque fois que le nom de Godin ou du Familistère paraît dans la presse avec un peu d'éclat, mais qu'elle a choisi de de ne pas disperser les moyens qu'elle a de servir l'évolution sociale.

Demande à Guillaumin et Cie de lui procurer un numéro récent de la Semaine littéraire et scientifique, qui contient un article d'Abel Chevalley sur la réforme des bibliothèques populaires, « Pour rebâtir », mentionné par le journal Le Temps du 5 novembre 1898.

Envoie un mandat postal de 3 F pour recevoir les numéros de l'année courante ou précédente du Journal des bibliothèques populaires, afin de connaître les bibliothèques populaires municipales ou communales qui conservent avec soin les périodiques.

La copie manuscrite reproduit le texte d'une carte postale de Marie Moret à Luigi Giudice remerciant ce dernier de lui avoir envoyé un numéro du journal Il Caffaro dans lequel est évoquée la visite de Luigi Luzzatti au Familistère. Le texte de la carte est suivi de la reproduction manuscrite de l'article du journal Il Caffaro des 6 et 7 novembre 1898 : le 5 novembre 1898, Luigi Luzzatti prononce un discours au Congrès des banques populaires et des syndicats agricoles d'Angoulême, dans lequel il relate ses visites au Familistère de Guise et à la papeterie coopérative Laroche-Joubert d'Angoulême.

Remercie Collarini pour sa lettre du 4 novembre 1898. Informe Collarini qu'elle envoie à Luzzatti à Padoue les numéros du Devoir mentionnés dans la lettre de Fabre du 27 octobre 1898 et dans la sienne du 29 octobre 1898.

Remercie Sophie Quet pour sa lettre du 31 octobre 1898 et ses réflexions sur les nouvelles installations de l'appartement de Marie Moret [à Nîmes]. Demande à Sophie Quet de demander à Auguste Fabre de faire le compte des couverts en cuivre argentés usés et laissant apparaître le cuivre, et l'informe qu'elle compte les remplacer par des couverts en nickel qui se vendent à Paris, chers mais aussi beaux et bien plus hygiéniques. Marie Moret projette aussi de remplacer les pots et plats en terre les plus utilisés par Sophie Quet par des ustensiles en nickel : elle souhaite que Fabre lui en communique la description. Marie Moret prévoit aussi d'acheter un porte-monnaie en nickel pour Sophie Quet. Dans le post-scriptum, Marie Moret indique à Sophie Quet qu'elle pourra donner à qui elle voudra les ustensiles et plats en terre remplacés par les ustensiles en nickel.

Accuse réception des 2 000 F envoyés par la banque.

Marie Moret informe son correspondant qu'elle n'a plus qu'une seule voiture, la deuxième ayant été vendue le 8 novembre 1898 [à monsieur Marchand] : demande la modification de l'article 80 de sa feuille spéciale de contributions.

Réponse à la lettre de la banque du 9 novembre 1898 sur les droits de timbre des obligations suisses détenues par Marie Moret.

Envoie au Bureau de bienfaisance de Guise la somme de 100 F en son nom et aux noms de Flore Moret et d'Émilie Dallet.

Communique à Louis-Victor Colin un exemplaire du numéro du Devoir comprenant le compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère. Elle informe Colin qu'elle a demandé à l'imprimerie Chastanier de lui adresser directement l'épreuve de la brochure qu'elle doit réaliser pour la Société du Familistère avec ce compte rendu.

Adresse à Chastanier le bon à tirer de la 17e feuille des « Documents biographiques » et attire son attention sur la mise en page de la page 234.

Remercie son correspondant pour sa lettre du 11 novembre 1898 informant Marie Moret de l'inutilité de sa recherche [relative à l'indication de bibliothèques populaires dans le Journal des bibliothèques populaires]. Marie Moret demande s'il est possible que la Société Franklin lui communique les adresses de ses quelques bibliothèques dans le cas où elles collectionneraient les périodiques avec soin, et si une telle bibliothèque existe au siège de la société à Paris. Elle envoie de multiples exemplaires de plusieurs brochures, chargeant la Société Franklin de leur distribution.

Demande à Unzel de lui envoyer sans retard les articles qu'elle a commandés le 29 octobre 1898, car elle part dans le Midi à la fin de la semaine.

Du fait de mentions contradictoires dans L'Indicateur, Marie Moret demande à son correspondant si le rapide n° 7 s'arrête ou non à Tarascon.

Marie Moret projette de se rendre à Nîmes via Tarascon le 22 novembre 1898 par le train rapide n° 9 partant de la Gare du Nord à Paris à 7 h 44 du soir, mais en raison d'une discordance d'informations dans l'Indicateur des chemins de fer, elle demande si ce train s'arrête bien à Tarascon. Elle demande le prix du voyage de Paris à Tarascon ou Avignon pour trois personnes dans un même compartiment dans un wagon-lit réservé aux femmes.

Marie Moret demande le prix du voyage de Paris à Tarascon pour trois personnes dans un même compartiment dans un wagon-lit réservé aux femmes, dans le train rapide n° 9 partant de la gare du Nord à Paris le 22 novembre 1898 à 7 h 44 du soir.

Commande de récipients et ustensiles de cuisine en nickel pur, de poudre et de pommade spéciales à livrer à Nîmes, pour un montant de 73 F.

Demande à la Société du Familistère d'ajouter à la livraison qui doit être faite à Nîmes à monsieur Gardet un calorifère n° 146, que Louis-Victor Colin lui a présenté dans la salle d'exposition de l'usine du Familistère. Auguste Fabre a prévenu monsieur Gardet.

Ajoute plusieurs articles à sa commande du 15 novembre 1898 d'ustensiles en nickel pur : bourse en nickel et boîtes à poudre pour un montant de 27 F.

Accuse réception des articles commandés et envoie 0,20 F en timbres postaux en complément du paiement de la facture du 14 novembre 1898.

Envoi de douze pages des « Documents biographiques » à mettre en composition pour le prochain numéro du Devoir, qu'elle pourra corriger une fois arrivée à Nîmes, la semaine suivante.

Commande une paire de bottines d'hiver et de 12 paires de lacets plus solides que les lacets habituels, à livrer à Nîmes.

Envoie un chèque de 129,60 F en paiement du voyage de Paris à Avignon pour trois personnes dans un même compartiment dans un wagon-lit réservé aux femmes, dans le train rapide n° 9 partant de la gare du Nord à Paris le 22 novembre 1898 à 7 h 44 du soir.

Annonce l'envoi d'un chèque de 129,60 F à l'agence de Paris de la Compagnie internationale des wagons-lits et informe la banque qu'elle séjournera à Nîmes à partir du 22 novembre 1898.

Informe Gardet que la Société du Familistère a expédié le 12 novembre 1898 sa commande, qu'elle a fait expédier chez lui un calorifère n° 146 à livrer chez Auguste Fabre, ainsi que les accessoires de chauffage qu'il a reçus l'été dernier, et qu'elle viendra lui payer ces objets dès son arrivée à Nîmes. Transmet son meilleur souvenir à madame Gardet.

Informe Lachet qu'elle et sa famille arriveront à Nîmes le 23 novembre 1898 par le train arrivant de Tarascon à 9 h 21 du matin, et lui demande de mettre son camion à leur disposition pour transporter leurs malles jusqu'à leur appartement au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Remercie monsieur Plaisant et le colonel Laussedat des paroles que lui a communiquées Jules Pascaly. Informe Plaisant qu'elle lui envoie une collection complète du journal Le Devoir, journal hebdomadaire fondé par Jean-Baptiste André Godin en 1878 et transformé en publication mensuelle en 1889. Marie Moret décrit en détail la publication dans le journal des manuscrits de Godin et des documents biographiques du fondateur du Familistère. Elle exprime sa reconnaissance à Plaisant et Laussedat pour leur volonté de « donner l'asile sûr du Conservatoire  à tout ce qui se rattache à l'œuvre de J. Bte André Godin. » Marie Moret joint à son envoi plusieurs ouvrages de Godin ainsi que le livre de François Bernardot sur le Familistère.

Demande à la banque d'adresser le courrier et les cours de la bourse à Nîmes à partir du 22 novembre 1898.

Envoie 0,50 F en timbres postaux pour lui adresser le journal à Nîmes. La note manuscrite dresse une liste de périodiques auxquels, probablement, la même demande a été faite.

Sur le changement de domicile électoral de Buridant et la loi sur la presse : Fabre et Moret sont d'avis que Buridant devrait écrire au Procureur de la République pour savoir si une déclaration est nécessaire. Transmet ses salutations à mesdames Louis et Roger. Dans le post-scriptum, demande à Buridant de donner à Louis-Victor Colin cinq exemplaires du numéro de novembre 1898 du Devoir dès sa réception à Guise.

Envoie des manuscrits pour la composition du numéro de décembre 1898 du Devoir, demande d'envoyer à Pascaly l'épreuve de sa chronique parlementaire, et informe de son arrivée à Nîmes le 23 novembre 1898.

À la demande de Revel auprès de l'imprimeur Chastanier, Marie Moret envoie la brochure Les frontières de la physique par de Rochas, texte qu'elle a publié dans Le Devoir et qu'elle a ensuite fait tirer en brochure.

Demande à la banque de lui envoyer 2 000 F en billets de banque.

Annonce l'envoi d'un chèque de 33,35 F à Fumouze frères à Paris.

Envoie un chèque de 33,35 F et commande différents articles de soin et d'hygiène : pince à pansement, vaseline blanche, savons antiseptiques, camphre, savon de Raspail, mixture dessicative, brillantine Delabarre.

Confirme à la banque son arrivée à Nîmes et lui demande de l'informer de l'opération dont l'entretenait la lettre du 14 novembre 1898.

Envoie un chèque de 87,35 F en paiement d'une facture du 23 novembre 1898, et accuse réception des objets envoyés.

Accuse réception des 2 000 F envoyés par la banque et annonce l'envoi d'un chèque de 87,35 F à La Ménagère à Paris.