Godin avertit Ducrot-Copigneaux qu'il émet un mandat de 120 F pour être payé d'une cuisinière livrée le 5 janvier 1849.

Godin informe que le poêle demandé par Pottier-André ne peut être expédié car le modèle est en construction. Il précise que le poêle sera carré, doté des angles des cuisinières de 54 cm et qu'il vaudra environ 20 F.

Godin accuse réception du versement de 150 F par Laplace-Borgnet et lui annonce qu'il lui accordera une remise de 3 % au lieu de l'escompte ordinaire de 2 % pour une expédition prochaine de marchandises.

Godin envoie à Allez la facture d'une livraison de marchandises du 22 août 1849. Il lui demande de lui écrire pour savoir si les marchandises lui parviennent en bon état et s'il souhaite bénéficier de la même voie de transport en commandant immédiatement d'autres marchandises. Il l'avertit qu'il émet un mandat de 844 F à échéance du 22 septembre 1849, remise faite de 2 % d'escompte et compte non tenu de la remise de 10 % qui sera appliquée sur la totalité des factures. Il lui annonce l'expédition prochaine du reste de la commande.

Godin informe Veuve Viltard et fils qu'il dispose actuellement de cuisinières prêtes à être chargées, qu'il peut lui vendre aux mêmes conditions que celles de l'année précédente.

De retour de voyage, Godin répond à Duflot-Nicolle à propos de modifications demandées sur deux cuisinières à trois fours : il le prévient que ce modifications ne seront pas satisfaisantes ; il lui propose à la place d'acquérir deux cuisinières avec de nouvelles dispositions pour le réchaud à griller la viande qui éliminent presque toute fumée, qui coûtent 3 F de plus, soit 147 F chacune payée au comptant ou 156 F à terme. Il lui indique qu'il ne peut accorder la remise demandée par Duflot-Nicolle que pour des affaires plus importantes conclues entre eux à l'avenir.

Godin annonce à Guitard, marchand de fer qu'il a vu à Tours, qu'il lui a expédié des échantillons de marchandises et lui en remet la facture s'élevant à 482 F. Godin laisse le transport à la charge de Guitard, sauf dans le cas où il considérerait impossible la vente de la marchandise à sa réception, avant le 8 septembre 1849. Godin lui indique qu'en considération du coût du transport, il lui accorde une remise de 6 % sur les prix mentionnés sur la facture, à valoir sur les paiements faits au fur et à mesure de la vente des produits.

Godin annonce à Dumont qu'il vient d'expédier les échantillons de ses produits et qu'il n'a pas suivi les indications de sa lettre du 21 août quant au nombre des objets et au mode de transport. Craignant la lenteur du transport par bateau à partir de Paris, Godin a expédié la marchandise directement à Rouen par le chemin de fer au prix de 6,50 F les 100 kg à destination du bateau Lécuyer ou Roger. Il demande à Dumont le prix et la durée du transport par les bateaux de Paris, et lui indique que le coût du transport jusque Paris serait de 4 F les 100 kg. Godin lui indique également qu'il n'est pas opposé à ce que Dumont annonce qu'il est l'entrepositaire des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, bien qu'ils devraient dans ce cas établir une convention.

Godin regrette qu'une longue absence ne lui a pas permis de répondre plus tôt à la lettre de Mouton du 10 août 1849, qui laisse espérer le commencement de relations d'affaires. Il rassure Mouton en lui précisant que les produits Godin-Lemaire n'entrent pas en concurrence avec les articles de poêlerie qu'il évoque. Sur la remise de prix demandée par Mouton : Godin vend à tous ses clients au prix du tarif, mais est prêt à lui accorder une remise de 6 %. Il précise que les marchandises parviendront à Mouton dans un délai de 8 jours à raison de 8,50 F les 100 kg, qu'il préfère lui expédier directement les produits sans passer par Paris et qu'il ne fait pas payer de frais d'emballage. Godin remercie Mouton pour les renseignements communiqués.

Godin demande à Conin fils quel est le combustible en usage dans la région de Cholet et par quel mode de transport il convient de lui expédier des marchandises. Il indique qu'il peut facilement expédier jusqu'à Tours par chemin de fer. Godin promet de lui envoyer les échantillons demandés le 15 août 1849 dès réception de sa réponse.

Godin informe Langlois qu'il accepte sa proposition du 12 août relative à la vente d'appareils Godin-Lemaire ; il lui demande, avant de lui expédier des échantillons, quel est le combustible en usage dans la région de Dreux et quel mode économique de transport il peut adopter pour envoyer les marchandises à partir de Paris.

À propos du paiement d'une créance par Losset : le notaire Poudavigne a écrit le 10 juillet à Godin de différer ses poursuites contre Losset ; il n'a pas reçu d'avis depuis et demande à Poudavigne s'il y a une chance d'obtenir quelque chose en lançant maintenant des poursuites.

Godin répond à Letrillart qui a écrit le 18 août pour annuler une commande : Godin s'étonne que Letrillart ait laissé s'écouler quatre mois avant de faire sa demande ; il indique que les marchandises sont prêtes pour le chargement ; Godin comprendrait que le calme des affaires amenât Letrillart à réduire sa commande de 23 articles à 3 ou 4 appareils mais non à une annulation complète, qui pourrait lui laisser penser que Letrillart souhaite s'adresser à une autre maison.

Godin informe Cheyere qu'il lui expédie la cuisinière que ce dernier a demandée et qu'il a ajouté à l'envoi cinq autres appareils qu'il pourra faire connaître, mais dont il ne devra le paiement que s'il désire les prendre à son compte ou s'il parvient à les vendre. Il lui signale que s'il souhaite prendre la totalité de la marchandise à son compte, il lui accordera une remise de 4 % pour un paiement au comptant ou de 2 % pour un règlement à terme.

Godin accuse réception d'un effet de 137,95 F sur Laon et informe Veuve Brion-Bécasseau et fils que les deux cuisinières demandées n'ont pu être chargées, mais qu'elles partiront au prochain départ du voiturier. Il indique qu'à l'approche de la saison des ventes, il ne peut accorder une remise particulière pour ces seuls appareils, mais qu'il consentira à une remise de 3  % pour le paiement au comptant d'une prochaine commande.

Godin répond à la demande de Mouton le 3 septembre 1849 d'une remise de prix plus importante que celle accordée : il serait facile d'accorder une remise plus importante en élevant ses prix de 10 ou 15 %, aussi la remise proposée de 6 % doit-elle être considérée comme une faveur ; Godin consent toutefois, pour faciliter le commencement de leurs relations d'affaires, à ajouter à la commande de Mouton une cuisinière qu'il ne paiera qu'après l'avoir vendue. Godin ajoute que Mouton pourra régler les factures deux mois après la date d'expédition et il précise que le transport jusqu'à Paris coûte 4 F les 100 kg.

Godin informe Harlaut qu'il a expédié le 1er septembre la cuisinière commandée par le frère de ce dernier et qu'elle doit se trouver désormais chez Baptiste Latierre au Chauffour. Godin exprime le souhait que cette cuisinière soit l'occasion de commencer des relations d'affaires entre eux.

Godin informe Camus qu'il lui a expédié le 1er septembre les échantillons qu'il a voulu obtenir en dépôt. Il lui remet la facture correspondante d'un montant de 428 F, et lui signale que des prospectus se trouvent dans l'emballage de l'envoi.

Godin informe Jouvellier-Saintoin qu'il lui a expédié le 1er septembre les échantillons qu'il a voulu obtenir en dépôt à la condition de rembourser le transport retour d'un coût de 30,25 F dans le cas où il n'en ferait pas la vente.

Godin remet à Hubert-Berteau la facture des échantillons qu'il lui a expédiés suivant les conditions convenues entre eux. Il espère qu'il encouragera l'essai de ces fourneaux et qu'il recevra prochainement une commande de sa part.

Godin rappelle à Hulin et Remy qu'ils lui ont demandé le 3 juin 1849 des renseignements sur ses cuisinières et qu'il leur a envoyé en juillet le tarif et des dessins [lithographies] de ses produits. Il n'a reçu de leur part aucune demande d'échantillons. La saison des ventes approchant, Godin les sollicite à nouveau pour commencer avec eux des relations d'affaires. Il précise que ses appareils sont entièrement en fonte de fer polie, et d'aussi bonne qualité que les appareils fabriqués en tôle de fer.

Après avoir reçu un effet impayé sur Mouton à valoir sur la créance Susse le 12 mars 1849, Godin demande à Carpentier d'obtenir par toutes voies de droit le paiement de 147,77 F plus les intérêts et frais qui lui sont dus. Dans le post-scriptum, il demande des renseignements sur la situation et la solvabilité de Lhomme, marchand à Roye.

Godin accepte la proposition de Guitard d'installer à son usage une cuisinière qu'il lui a envoyée parce que c'est le meilleur moyen de montrer « que le mérite de mes fourneaux n'est pas seulement dans l'apparence ». Godin précise que Guitard n'a pas à craindre un accident causé par une chaleur vive ou un refroidissement rapide, et que tous les ustensiles ordinaires de cuisines peuvent être utilisés sur ses meubles. Godin confirme sa lettre du 30 août 1849 dans laquelle il indique à Guitard que les marchandises lui ont été expédiées à titre de dépôt, mais qu'il ne peut prétendre à d'autres frais que les débours réels qu'il aura faits.

Godin avise Mariscal qu'il émet un mandat à vue de 327 F, compte tenu d'une remise de 6 F sur le prix de la cuisinière livrée et 14 F pour prompt paiement.

Godin rappelle à Pillez frères qu'il leur avait expédié en octobre 1842 quelques échantillons de ses produits, dont il leur est resté un poêle de 64 F invendu. Godin leur explique qu'il a depuis perfectionné et multiplié ses modèles ; il leur propose de renouveler l'essai de la vente de ses marchandises. Il leur demande de lui indiquer de quels modèles ils souhaiteraient obtenir des échantillons, d'après le tarif et les dessins qu'il leur a envoyés au cours de l'été dernier.

Godin demande à Cour, qui lui en a fait la proposition, de confier à Glatigny le paquet qui lui est destiné. Il adresse à Cour le bordereau des lettres de voiture et de billets à timbrer et joint 100 F pour couvrir les frais.

Godin répond à Raynard-Hannier qui sollicite l'envoi d'échantillons de marchandises en lui demandant de déclarer son intention de payer au comptant, condition préalable à une expédition pour une première affaire conclue entre eux.

Godin accuse réception du billet de 205, 45 F envoyé par Damaye. Il lui accorde une remise de 3 % sur le prix des marchandises achetées et lui explique qu'il ne peut concéder une remise de 4 % dans la mesure où Damaye ne règle pas entièrement les factures.

Godin remet à Desfontaines une facture de 68 F pour la cuisinière commandée. Il lui indique qu'il est étranger aux opérations de la maison Allez et que c'est avec elle qu'il faut débattre des remises. Il lui explique qu'il ne peut consentir une remise pour un seul modèle mais est prêt à lui en accorder une à l'occasion d'une commande de quelque importance, et fait valoir que le succès de la vente de ses cuisinières à Arras ne permet pas de douter qu'elles seront appréciées à Douai.

Godin demande à Depret-Béghin quelle est la plus grande dimension de meule anglaise qu'ils peuvent lui expédier et quel est le prix de ces meules. Godin souhaite connaître le prix du transport et du magasinage à Saint-Quentin qui était très élevé pour les meules expédiées en 1847.

Godin demande à Jahiet et Cie, dépositaire des fers de Saint-Maur et Châtillon, de lui communiquer les prix des fers ronds laminés de Châtillon de première qualité jusqu'à 9 mm et lui indiquer de quelles qualités sont leurs fers. Il ajoute qu'il paiera au comptant.

Godin remet la facture de 1 019, 15 F pour son expédition du 9 septembre 1849. Il précise qu'il laisse en circulation son mandat de 844 F à échéance du 22 septembre et appliquera la remise à sa facture du 9 septembre 1849. Il avise Allez fils qu'il émet un mandat de 811,42 F, compte tenu d'une remise de 12 % sur la facture du 9 septembre 1849 et d'une remise de 10 % sur une facture du 22 août 1849. Il communique les actes d'état-civil de Guise et les noms des héritières d'un défunt, demandés par Allez fils.

Godin commande à Depret-Béghin quatre meules de 8 pieds anglais au prix de 63 F, identique à celui des meules livrées [en 1847].

Godin informe Pauris et Malherbe qu'il a expédié la cuisinière demandée le 18 août 1849, et que le voiturier Olivier l'aura déposé à son auberge à Hirson.

Godin informe Moinet-Courboin que ce dernier doit payer au comptant pour une première commande.

Godin informe Janot qu'au mois de septembre, il ne peut consentir à d'autres conditions que celles portées sur son tarif.

Godin informe Langlois qu'il a apporté des changements à l'expédition souhaitée par celui-ci. Il lui signale que les foyers des cuisinières 90 cm, 69 cm et 60 cm sont interchangeables.

Godin remet à Allez fils une facture de 1 043 F pour une expédition de marchandises, montant dont il déduit une remise de 12 %, soit 125,16 F ; il émet pour le solde un mandat de 917,84 F à échéance du 17 octobre 1849. Il signale qu'il a expédié des cuisinières de 90 cm à 5 tampons sans réchaud au prix de 90 F au lieu de cuisinières à table carrée.

Godin remet à Lobbez une facture de 42 F pour la livraison de pièces de fonte. Il informe Lobbez qu'il ne peut consentir à lui vendre des produits que dans le cas d'un paiement au comptant.

Godin accuse réception du numéro 11 du Bulletin phalanstérien contenant un appel de Victor Considerant ; il promet de verser 1 000 F au bénéfice des sociétés créées en 1840 et 1843 [pour la propagation et la réalisation de la théorie de Fourier et la publication de la Démocratie pacifique], comprenant les 500 F prêtés en 1848 à La Démocratie pacifique ; il envoie 100 F à titre d'avance. Godin explique qu'il croit à un découragement général parmi les phalanstériens. Il constate que les circulaires et les appels du Bulletin sont devenus une habitude et n'éveillent plus l'attention des destinataires. Il livre un conseil aux dirigeants de l'École pour exciter l'intérêt des phalanstériens et les presser à la générosité envers l'École : « Élevez les cœurs au diapason de l'unitéisme. Pour cela, faites lithographier immédiatement une nouvelle circulaire dans laquelle vous ferez ressortir les chances probables de l'appel européen, les avantages qui en résulteront, l'espoir d'une réalisation prochaine dont dépendent notre salut et le salut de l'humanité. Demandez formellement l'accusé de réception de l'appel de Considérant (sic) et la détermination de chacun. » Godin joint à sa lettre une note relative à son compte de librairie et aux abonnements, par laquelle il renouvelle son abonnement à La Démocratie pacifique et à La Phalange et celui de Poupart de Lesquielles-Saint-Germain à La Démocratie pacifique.

Godin demande a reçu une commande de 7 poêles de cuisine de la part de Nottellet, avec lequel il n'est pas en affaires : il lui demande de payer les marchandises au comptant.

Godin demande à Depret-Béghin de lui envoyer les meules au prix de 68 F en regrettant l'augmentation du prix par rapport à sa dernière commande.

Godin établit le débit du compte de Damaye 8,45 F après les différentes remises de celui-ci d'un montant de 574,55 F. Godin indique à Damaye qu'il ne lui accordera à l'avenir qu'une remise de 2 % sur le prix des appareils, « mais je peux vous être plus utile d'une autre manière ». Il l'informe enfin que les cuisinières de 60 cm et 54 cm lui seront vendues à un prix supérieur de 5 F si la commande ne comprend pas aussi un nombre trois fois plus grand d'autres cuisinières.

[Godin informe son correspondant que les cuisinières de 60 cm et 54 cm lui seront vendues à un prix supérieur de 5 F si la commande ne comprend pas aussi un nombre trois fois plus grand d'autres cuisinières.]

[Godin informe son correspondant que les cuisinières de 60 cm et 54 cm lui seront vendues à un prix supérieur de 5 F si la commande ne comprend pas aussi un nombre trois fois plus grand d'autres cuisinières.]

[Godin informe son correspondant que les cuisinières de 60 cm et 54 cm lui seront vendues à un prix supérieur de 5 F si la commande ne comprend pas aussi un nombre trois fois plus grand d'autres cuisinières.]

[Godin informe son correspondant que les cuisinières de 60 cm et 54 cm lui seront vendues à un prix supérieur de 5 F si la commande ne comprend pas aussi un nombre trois fois plus grand d'autres cuisinières.]

Godin avertit Blasseau-Demarez, marchand de fer, qu'il lui expédie par voiture au prix de 7,25 F plutôt qu'en bateau trois échantillons de marchandises. Il l'informe qu'il a ajouté une cuisinière de 60 cm avec chaudière aux deux échantillons commandés, qu'il pourra payer après l'avoir vendue, pour qu'il puisse apprécier pleinement la fabrication de la manufacture Godin-Lemaire.

Godin accuse réception d'un effet de 169,20 F à échéance du 30 septembre 148949 sur Hénin-Liétard : il lui retourne un effet protesté sur Vervins de 107,90 F et lui annonce qu'il lui envoie les objets demandés.

Godin commande une série de tôles à Pauris et Malherbe et demande à être livré dans 15 jours. Il signale qu'il n'a pas été satisfait de la dernière livraison car les bords des feuilles étaient fondus, elles excédaient le poids et la tôle n'était pas de bonne qualité.