Godin accuse réception d'un paiement de 200 F. Houlon lui ayant fait remarquer qu'il avait manqué la vente d'une cuisinière, Godin rétorque qu'il aurait pu en vendre bien d'autres s'il lui avait demandé des échantillons des nouveaux modèles dont il lui avait envoyé les lithographies. Godin adresse à Houlon une facture de 102 F pour la livraison d'une cuisinière ; il lui indique qu'il pourra consentir une remise si Houlon commande une certaine quantité de marchandises.

Godin dresse un état du compte de Houlon et émet un titre de recouvrement de 108 F pour paiement de diverses factures.

À propos du paiement de factures : Godin fait remarquer à Houlon que ses paiements ne respectent pas les échéances prévues, mais qu'il souhaite développer ses relations d'affaires avec lui et il lui annonce qu'il projette un voyage à Reims pour lui présenter les perfectionnements apportés aux cuisinières.

Godin envoie une facture de 366 F pour des marchandises expédiées, dont une cuisinière dotée des derniers perfectionnements.

Godin donne des précisions sur les dispositions d'une cuisinière à 3 fours pour la cuisson au grill.

Godin avise Houlon qu'il émet un mandat de 31,30 F en remplacement du précédent.

Godin reproche à Houlon de ne pas régler les traites qu'il lui envoie ; il maintient un mandat de 31,30 F et refuse le billet envoyé par Houlon.

Sur une créance impayée par Houlon, dont le compte est débiteur de 36,70 F.

Godin accuse réception de la lettre de Houlon contenant un versement de 53,80 F ; il lui signale qu'il doit encore 9,40 F pour les frais encourus. Godin fait à Houlon une proposition commerciale relative à la fourniture de 20 cuisinières pour la saison à venir.

Godin répond à une commande de 14 fourneaux de la part de Houlon : il lui annonce qu'il pourra lui expédier les appareils dès qu'il lui aura versé 9,40 F qui correspondent aux frais encourus à l'occasion d'une précédente affaire ; il l'avertit qu'il doit modifier ses conditions de vente en raison de la situation, qu'il vend uniquement au comptant avec une remise de 5 % sur le prix des appareils ; il demande à Houlon d'agréer les nouvelles conditions.

Après l'expédition de marchandises de la veille, le compte de Houlon est débiteur de 1 015,45 F. Godin fait des observations sur le prix des appareils et demande à Houlon quelle modalité de paiement il choisit pour régler sa créance.

Godin renvoie le billet envoyé par Houlon et l'avertit qu'il émet deux mandats, plus avantageux pour lui, d'un montant total de 1 064,60 F comprenant les frais de transport qui s'élèvent à 4 F les 100 kg, soit 49,15 F pour 1 220 kg. Il indique à Houlon que la prétendue cassure d'une pièce du poêle de 63 cm qu'il a reçu est en réalité une disposition nécessaire à son bon fonctionnement et que la mention d'Esquéhéries sur l'appareil s'explique car l'empreinte d'origine a longtemps été utilisée après le transfert des ateliers à Guise.

Godin accuse réception de paiements de la part de Houlon d'un montant total de 740 F. Il lui demande de préciser si les cuisinières de 60 et 69 cm qu'il demande doivent être livrées avec ou sans chaudière. Godin explique à Houlon qu'il n'a plus de cuisinière de 60 et 54 cm en magasin et qu'il livre désormais ces appareils à condition que la commande comprenne, pour une de ces cuisinières, trois autres cuisinières. Il l'incite à se fournir de cuisinières de 69 cm.

Godin retourne à Houlon un effet impayé sur Paris de 112,05 F, frais compris.

Godin signale à Houlon une erreur dans son dernier règlement : les factures s'élèvent à 607,50 F, Houlon a versé 565,95 F, il a droit à un escompte de 11,55 F, et son compte reste donc débiteur de 30 F. Il l'avertit qu'il va lui expédier les objets qu'il demande.

Au sujet d'une réclamation de Houlon : Houlon a opéré une retenue de 1,20 F pour un cendrier de cuisinière, que Godin ne comprend pas. Il accuse réception d'un versement de 384,15 F du 27 décembre 1849.

Expédition d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire et communication du prix des nouveaux modèles.

Réponse à une lettre de monsieur Houlon du 3 novembre 1845 : sur un accident de transport de poêles destinés à monsieur Houlon, survenu la nuit du 2 novembre 1845 sur la route de Guise à Leschelle (Aisne), à cause de travaux en cours d'exécution sur la route que les entrepreneurs n'avaient pas signalés : sept des onze poêles ont été brisés. Godin informe Houlon qu'il vient d'écrire au préfet et à l'ingénieur des ponts et chaussées en vue d'obtenir une indemnité. Godin indique à Houlon qu'il va lui envoyer les poêles en remplacement de ceux qui ont été brisés, ainsi que ceux demandés dans sa nouvelle commande, et lui remet une facture.

Godin en mauvaise santé « depuis longtemps ». Facturation et commande de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire.

État du compte de monsieur Houlon et recouvrement de créances.

Godin demande à Houlon des renseignements sur un monsieur Fournier résidant place du Parvis [à Reims] chez monsieur Cretelle, candidat à l'emploi de directeur commercial des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.