FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 12 septembre 1894
Marie Moret compatit à la douleur de Lucy Latter dont « l'ami qui était comme un second père » pour elle est décédé. Sur son intérêt pour le voyage de Lucy en Allemagne et son ravissement quant à la bonne appréciation des méthodes et travaux de Lucy à l'Exposition éducationnelle de Londres. La remercie pour les nouvelles de la famille Pagliardini et espère que Le Devoir arrive bien à Londres. Dans le numéro d'octobre, article sur la Fête de l'Enfance et dans celui de novembre le compte-rendu annuel des opérations de la Société du Familistère. Sur les choses qui suivent leur cours au Familistère, sa sœur et sa nièce qui travaillent pour les écoles et elle-même qui travaille au Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 16 octobre 1887
Marie Moret répond tardivement à Lucy Latter en raison de travaux absorbants. Elle la renvoie au numéro du 2 octobre 1887 du Devoir, qu'elle peut lire chez Pagliardini, pour lui donner des nouvelles du Familistère. Elle ajoute que sa santé et celle de Godin sont bonnes. Elle la remercie de lui avoir donné d'intéressants détails sur ses travaux d'éducation à Londres. Elle transmet ses compliments à la famille Pagliardini.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Lucy Latter pour sa lettre du 9 août 1899 à laquelle elle répond avec retard, tout son temps et sa santé étant consacrés à l'écriture des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin ». Elle donne des nouvelles d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet en villégiature [à Corbeil-Essonnes] pendant les vacances des écoles. Sur le décès du « dernier membre du cher trio des Pagliardini ». Marie Moret est heureuse que sa correspondante vive parmi de bons amis et de son dévouement pour le bien d'autrui. Elle lui souhaite de trouver un poste dans l'enseignement en rapport avec ses forces et ses capacités. Lucy R. Latter maitrisant bien le français, Marie Moret lui envoie le numéro d'août 1899 du Devoir et attire son attention sur les « Documents biographiques », dont les enseignements sociaux de première valeur justifient le placement du journal dans des bibliothèques publiques en France et à l'étranger « pour les lecteurs de l'avenir. » Elle demande à sa correspondante si celle-ci connait des bibliothèques à Londres qui pourraient garder avec soin, relier et collectionner pour l'avenir les collections du Devoir, et auxquelles elle offrirait de servir le journal gratuitement.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Adresse ses vœux pour la nouvelle année et aussi à la famille Pagliardini. Est très atteinte par le décès de son mari, la diminution de ses ressources et la perte de ses appartements servant à recevoir leurs amis. Continue à soutenir Le Devoir et les manuscrits de son mari.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 21 mars 1887
Marie Moret informe Pagliardini qu'elle lui a envoyé une carte pour adresser ses vœux pour la nouvelle année. Elle lui indique avoir repris ses expressions pour évoquer la perte subie par la cause des femmes après la mort de Mesdames Jeannette Wilkinson et [Emma] Paterson dans le numéro du 16 janvier 1887 du Devoir, qui annonce par ailleurs le livre de Remo. Elle lui signale que la propagande des ouvrages de Godin à Londres n'est pas satisfaisante : la maison Sampson Low leur a retourné les ouvrages qu'elle avait en dépôt au moment où Greening et Acland la démarchaient pour qu'elle soutienne l'édition anglaise du livre Le gouvernement traduit au cours de l'hiver par Gronlund, auteur de The Cooperative Commonwealth. Elle espère que Sonnenschein et Cie, Paternoster Square, pourra se charger de cette édition et lui rappelle que est publié en anglais depuis plusieurs mois chez John Lovell Company à New York. Elle demande des nouvelles de la famille de Pagliardini et de Lucy Latter et leur transmet les amitiés d'elle-même et de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 27 juillet 1887
Marie Moret remercie Pagliardini pour sa lettre du 21 juillet 1887. Elle souhaite que sa réponse lui parvienne avant son départ pour la campagne. Elle lui signale que la famille Godin-Dallet se trouve en villégiature à Lesquielles dans la petite villa que Pagliardini et Lucy Latter ont vue en construction et qui est désormais achevée et meublée. Elle remercie Pagliardini pour la lettre du 11 avril 1887 écrite par lui et Lucy Latter, qui contenait un portrait de Verdi ressemblant à Godin. À la suite de sa lettre du 11 mars 1887 à Pagliardini, elle l'informe de l'édition et de la diffusion des œuvres de Godin en Angleterre : John Lovell et Cie a édité à New York la traduction en anglais par Marie Howland de Solutions sociales et en a envoyé des exemplaires chez Trübner et Cie, 57 Ludgate Hill à Londres ; la maison Sonnenschein ne veut pas éditer la traduction anglaise du volume Le gouvernement... mais une simple étude sur le Familistère à sa place ; Godin a refusé l'offre de Sonnenschein, pensant que Trübner et Cie pourrait peut-être éditer Le gouvernement... en anglais. Sur la lettre de Pagliardini du 21 juillet 1887 : elle le remercie pour les détails qu'il donne sur le mouvement des idées ; elle lui signale que Le Devoir a annoncé le livre de Remo. Elle transmet ses compliments à Lucy Latter et aux sœurs de Pagliardini et souhaite un prompt rétablissement à mademoiselle Charlotte de la part de la famille Godin-Dallet.
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