FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 10 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin établit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire à partir de 1861, suite de l'historique présenté dans sa lettre à Groualle du 9 novembre 1869. Godin met en relation la séparation avec Esther-Lemaire et le renforcement de la concurrence. Godin s'emploie depuis cette époque à augmenter la production d'installations industrielles agrandies et il dépose de multiples brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 14 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin poursuit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire commencé dans ses lettres à Groualle des 9, 10 et 11 novembre 1869. Godin insiste sur la vivacité de la concurrence industrielle ; il cite dix entreprises rivalisant avec celle du Familistère, valorise son action après 1863 et signale l'importance des brevets et des modèles postérieurs à cette date. Il mentionne les appareils inodores, le torréfacteur, des poêles, des fourneaux de buanderie. Godin informe Groualle qu'Armand Grebel lui déposera ses brevets à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 10 juillet 1868
Sur l'affaire Coré. Godin envoie à Cantagrel le projet de compromis avec Coré et lui demande de le présenter à sa signature. Il demande en outre à Cantagrel de faire lever un brevet déposé par Boucher et Cie de Fumay pour la fabrication de boutons de porte émaillés, dans le cas où le brevet porterait sur l'émail. Dans le post-scriptum, il demande à Cantagrel de lui renvoyer « toutes les lettres Coré » pour qu'il puisse composer un dossier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 8 octobre 1868
Godin adresse à Cantagrel un pouvoir pour le représenter à l'assemblée des actionnaires du journal La Démocratie. Il lui demande de copier le brevet de Boucher et Cie pour savoir s'il n'est pas involontairement son contrefacteur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 3 mai 1872
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accuse réception de la lettre de Grebel du 2 mai 1872. Il décide d'attendre la décision du tribunal sur l'affaire Boucher et Cie. Il demande à Grebel de dresser la liste de tous ses brevets et certificats d'addition. Il l'invite à préciser l'état des brevets récents concernant les modèles de cuisinières, l'émaillage et le moulage mécanique, afin de ne pas prendre de retard dans les demandes, d'autant que le nombre de dessinateurs à l'usine est suffisant pour faire le travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 20 novembre 1872
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur l'expertise et l'évaluation de la valeur des usines en 1863 et en 1872.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 25 février 1873
Godin annonce à Tisserant qu'il a reçu sa lettre à Guise et qu'il repart le lendemain à Versailles. Il l'informe qu'il avertit Cresson de son intention de se trouver à Paris du samedi au lundi suivants. Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin répond à plusieurs questions de Tisserant sur les brevets pour l'émaillage de la fonte et l'usage fait par Boucher et Cie de l'application des émaux opaques par voie sèche, qu'il a le premier mis en œuvre. Godin précise que son brevet de 1852 avait pour objet la vitrification incolore de la fonte pour prévenir sa rouille et que son brevet de 1862 permet l'émaillage polychrome de la fonte pour donner aux appareils un caractère luxueux. Godin indique à Tisserant que les appareils présentés à la cour feront voir les résultats obtenus par les différents procédés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 10 mars 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que Boucher fait des démarches auprès de la Chambre syndicale de la quincaillerie pour obtenir un certificat attestant qu'il a été le premier à livrer au commerce des boutons de fonte émaillée, qu'il en a parlé à Charles Dietz-Monnin, son collègue à l'Assemblée nationale et président de cette chambre syndicale, qui lui a suggéré de faire à son tour une demande de certificat de manière à ce qu'il ne soit donné suite ni à l'une ni à l'autre. Godin soumet à Cresson le projet de demande de certificat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président de la Chambre syndicale de la quincaillerie, 12 mars 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe le président de la Chambre syndicale que Boucher et Cie a fait à la Chambre la demande d'un certificat relatif à des boutons de fonte émaillés qu'il veut utiliser dans un procès qui les oppose. Godin sollicite à son tour un certificat relatif à l'émaillage polychrome de la fonte depuis l'Exposition universelle de Londres en 1862, émaillage contrefait par Boucher et Cie. Godin demande à être entendu en même temps que Boucher et Cie par la Chambre syndicale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 25 mars 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Grebel qu'il sera à Guise le jeudi suivant et que Cresson lui a montré trois énormes mémoires de Boucher qu'il n'a pas lus. Godin discute des arguments de Boucher relatifs à l'antériorité de l'émaillage de la fonte par Rogeat ou par Barthélémy Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 avril 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin communique à Cresson une copie de la réponse qu'il a faite au mémoire de Boucher à la demande de Tisserant. Il le prie de faire ses observations à Tisserant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 10 mai 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin explique à Tisserant que les fabrications de Barbedienne et de Christofle n'ont rien à voir avec l'émaillage de la fonte et qu'il préfère donner au tribunal les noms de personnes versées dans l'industrie de la céramique, qui ne sont par ailleurs pas des concurrents : Brianchon, fabricant de porcelaines au 201 quai Valmy à Paris ; Mouzin, fabricant de faïences à Tergnier ; Loebnitz, fabricant de faïences au 4 rue de la Pierre-Levée à Paris ; Baury, fabricant de porcelaine de la maison Vion et Baury au 28 rue de Paradis-Poissonnière à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 mai 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'Aimé Girard et Ferdinand Barbedienne ont accepté d'être experts ; il regrette que l'expertise doive traîner en longueur car Girard et Barbedienne vont se rendre à l'Exposition universelle de Vienne. Il informe également Tisserant que Charles Dietz-Monnin n'accepte pas la fonction d'expert : Godin pense que les relations de Dietz-Monnin avec Viellard-Migeon, associé de Boucher et président d'une union des usines dont fait partie la maison Japy dont il est administrateur, lui interdisent d'être expert dans l'affaire. Godin demande à Tisserant s'il doit lui envoyer une nouvelle liste de chef d'industrie et lui indique que Dietz-Monnin a mentionné Guignet, répétiteur à l'École polytechnique, très compétent sur la question des émaux. Godin signale enfin que Ferdinand Barbedienne est très lié à monsieur Sénart et qu'il était déjà informé de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 14 juin 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin désire connaître les relations entre Boucher et Paris : ils auraient eu un procès après que Boucher ait demandé à Paris de lui monter l'émaillage sur fonte et qu'il ait finalement débauché Mandler pour ce faire. Godin suggère à Amédée Moret d'aller demander à Paris des éclaircissements sur ce point. Il lui demande d'envoyer à Guise dès que possible les émaux récupérés auprès de Guilbert et Martin. Il l'avertit qu'il a à Versailles un certificat d'addition à déposer. Godin prie Amédée Moret de demander à Guilbert et Martin quel fondant il faudrait ajouter à leurs émaux pour les rendre plus fusible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 11 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. En 26 points, Godin explique à Tisserant comment selon lui doit se dérouler l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 9 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accuse réception de la lettre de Tisserant du 9 juillet 1873 et il lui fait part de ses réflexions sur les opérations d'expertise à la lecture de l'arrêt de la cour de Nancy. Godin expose le raisonnement à tenir sur la question de la validité de son brevet de 1862 pour l'application par voie sèche d'émaux opaques tamisés sur la fonte rougie ; il présente les arguments en faveur de son brevet et ceux qui pourraient lui être opposés et les questions que devra résoudre l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 31 juillet 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise des biens de la communauté : les travaux des experts touchent à leur fin ; Esther Lemaire n'a pas donné signe de vie pendant les visites des experts à l'usine ; il a versé deux fois 1 500 F à ces derniers et Esther Lemaire devrait s'acquitter de la même somme. Il remet 3 000 F à Cresson. Godin s'étonne que Guignet n'ait rien reçu concernant l'expertise et juge que Mercier, l'avoué choisi par Tisserant qui est voisin de Cresson au 33 rue du Sentier, manque de vigilance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 novembre 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise des biens de la communauté : Esther Lemaire cherche les moyens de créer de nouveaux embarras alors que l'expertise touche à sa fin. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin envoie à Cresson des documents relatifs à l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 6 décembre 1873
Sur la demande d'augmentation de monsieur Crevon : Godin trouve justifiée par le renchérissement de la vie sa demande de 2 F par jour de voyage et de 1 F par ville visitée ; il demande à Denisart de faire de cette réclamation une règle commune à tous les voyageurs en titre des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur monsieur Carme : Godin souhaite être fixé sur son compte ; il veut que Delaruelle demande à un bon client son opinion sur Carme. Sur les voyages de Darras et de Crevon. Godin est favorable à confier la tournée de Grippon à monsieur Lassérée en attendant que Tisseron acquiert de l'expérience. Godin souhaite que Delaruelle demande à Guitard d'organiser ses tournées avec davantage de villes. Il explique à Denisart que les réponses à ses questions sur les boutons et les remises sont subordonnées aux résultats du procès avec Boucher et Cie. Godin l'informe qu'il va écrire à Mitelette et qu'il a reçu ses deux rapports sur l'inspection des écoles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 décembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur des expériences d'émaillage faites par les experts qui, pense Godin, ont été non concluantes malgré les échantillons qu'il leur a fournis et doivent être cause du retard du dépôt de leur rapport. Godin précise qu'un ami de l'Assemblée nationale n'a pu obtenir de renseignements sur l'expertise de la part de Guignet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 26 février 1874
Sur une amélioration de la pompe Lecoq. Godin annonce à Grebel qu'il a un nouveau motif d'être dégoûté des brevets car l'expertise dans l'affaire Boucher et Cie ne lui est pas favorable ; il ne veut pas payer le brevet Lecoq un prix excessif. Sur les conditions de distribution des pompes Lecoq : Godin demande à Grebel de s'entendre avec Antoine Pernin et avec Lecoq.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 1er avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Tisserant que la contre-expertise est acceptée par Barral, de Luynes et Péligot, et que Barral est déjà venu faire des expériences d'émaillage à Guise et a conclu que la description de son brevet était suffisante. Godin informe Tisserant que les trois experts viendront à Guise mardi 7 avril 1874 pour procéder à de nouvelles expériences, et que Cresson devrait les accompagner. Godin lui demande s'il veut se joindre à eux. Il l'avertit que Cresson a pensé faire sommation à Boucher et aux trois premiers experts d'assister aux expériences. Sur le caractère de nouveauté du procédé d'émaillage des émaux opaques sur la fonte, contesté de façon incompréhensible par les premiers experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Ernest Guignet, 6 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin indique à Guignet qu'il a été surpris des conclusions du rapport d'expertise ordonné par la cour de Nancy dans l'affaire de contrefaçon entre Boucher et lui. Il l'invite à assister aux expériences que Barral, de Luynes et Pélogot réaliseront le vendredi suivant dans l'usine de Guise pour démontrer qu'il n'y a aucun secret dans l'émaillage qu'il pratique. Il l'assure qu'il a été induit en erreur par des essais mal dirigés. Godin lui explique qu'il est indispensable qu'il fasse appel à des hommes de science ne cherchant que le vrai, dans la mesure où il est accusé d'avoir caché la vérité dans ses brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 20 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Barral que tout est prêt pour le recevoir le vendredi suivant. Sur des expériences à faire avec de l'émail noir : il lui explique que c'est en 1863 et 1864 qu'il a appliqué l'émail opacifié par les oxydes de fer, de manganèse, de cuivre et de cobalt, et qu'à cette époque-là l'émail noir n'avait jamais été appliqué sur la fonte et qu'il était surtout connu dans la bijouterie pour imiter le jais. Il lui indique qu'en réduisant en poudre cette imitation de jais et en la saupoudrant sur la fonte froide, comme indiqué dans le Dictionnaire des arts et manufactures, on n'obtient rien de bon, mais qu'on peut s'en servir à émailler la fonte rougie en y ajoutant un peu de litharge ou de borax. Il l'invite à acheter du noir de jais pour faire des expériences qui conforteraient son brevet. Godin signale à Barral que Boucher presse la cour de Nancy et il lui demande d'être prêt pour le 7 mai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur l'expertise. Godin est désappointé : après que Tisserant lui ait assuré à Versailles que les experts recevraient ses pièces avant le 21 juillet, il a appris d'eux vendredi qu'ils n'avaient reçu que les pièces de Boucher. Le notaire Mercier lui a appris que les experts n'avaient rien reçu : l'un d'entre eux n'avait pas prêté serment car il se trouvait encore à Vienne. Sur la présentation des produits de la manufacture à Guise ou à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 4 août 1873
Sur les Fonderies et manufacture Godin-Lemaire : sur une proposition de siphons par Faure ; sur la vente de boutons et sur une remise de fin d'année. À propos de livres : Godin souhaite obtenir de bons ouvrages concernant la mairie et exprime qu'il est satisfait du livre envoyé par Amédée Moret édité en 1866 ; il recommande que les volumes de l'ouvrage de 16 volumes et de celui de 7 volumes soient de même format et que tous les volumes soient imprimés sur un même papier. Sur l'affaire Boucher et Cie : dans le post-scriptum, Godin demande à Amédée Moret de trouver un magasin d'une dizaine de mètres de longueur pour y exposer des produits émaillés dans le cadre de l'expertise de la contrefaçon Boucher.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 7 Août 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur une citation de monsieur Perpigna relative aux brevets d'invention, reproduite par Tisserant dans un document. Sur la fusibilité de l'émail et son application [à la fonte]. Sur la différence des brevets Durand-Morimbau et Boucher avec ses procédés. Sur les appareils à présenter à Paris. « La question de description suffisante est le seul point de débat. ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 10 septembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin pense que le principal argument de Boucher et Cie est celui de la description incomplète des émaux servant à l'application des émaux opaques. Godin justifie la nature de son brevet, examine l'argumentaire que pourrait développer Boucher et Cie et lui oppose le sien qui fait valoir que la question de l'émail relève de l'émailleur et qu'on peut utiliser son procédé avec n'importe quel émail qui soit suffisamment fusible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 18 septembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant que les objets à soumettre aux experts sont en cours d'installation à Paris dans une salle des Magasins réunis. Il espère que Tisserant a fait à Boucher et Cie les sommations pour qu'il y expose les produits dont il prétend l'antériorité. Il demande à Tisserant s'il a envoyé ses notes aux experts et lui annonce qu'il joint 1 000 F à sa lettre. Sur des réponses à faire aux questions posées par la cour aux experts. Il lui demande s'il pourra le rencontrer avant la réunion des experts prévue le lundi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 octobre 1873
Godin autorise Eugène André à agir au mieux dans les intérêts de la maison pour le voyage en Allemagne, mais avec prudence. Sur les droits de douane. Sur l'affaire Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 25 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin avertit Barral que sa voiture sera à sa disposition et à celle des experts le lendemain à la gare de Saint-Quentin. Il l'informe que Boucher et Cie lui ont signifié que les plaidoiries auront lieu le 7 mai 1874. Godin demande à Barral s'il ne veut pas profiter de sa venue à Guise pour faire des expériences sur des émaux noirs. Il lui signale qu'il a fait venir de Paris du verre noir à l'imitation du jais pour bijoux taillés qui donne de parfaits résultats dans l'émaillage si on le rend suffisamment fusible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 6 mai 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin retourne à Barral la 2e épreuve du rapport de contre-expertise. Il lui demande de s'entendre avec Cresson pour arrêter le nombre d'exemplaires nécessaires pour la cour et lui indique que lui-même veut en conserver dix exemplaires. Barral souhaite diffuser le rapport le plus tard possible : Godin se demande si Boucher et Cie ne réussira pas à se procurer un exemplaire avant qu'il soit adressé à la cour.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 25 mai 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin informe Barral qu'il se trouvera mercredi matin chez lui pour lui communiquer les prix de revient [d'un émail] ; il lui signale qu'Alphonse Grebel lui a écrit au sujet des antériorités de Klarck et Henrich citées par Boucher et Cie dans leur brochure ; il précise que Klarck a exposé en 1855 des ustensiles de cuisine en tôle émaillée et Henrich des ustensiles de cuisine en fonte émaillée, et il fait observer qu'il ne s'agit donc pas d'antériorités.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 15 juin 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin rend compte à Barral de l'audience du procès et des conclusions du ministère public qui est partisan de l'insuffisance de la description des émaux dans le brevet de Godin et qui a déclaré que les experts de la contre-expertise étaient sous l'influence de celui-ci.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 25 juin 1874
Godin informe Alphonse Grebel qu'il a écrit à son fils Émile pour répondre aux questions d'industrie posées par sa lettre du 22 juin 1874. Sur l'affaire Boucher et Cie : il lui demande de ne pas hésiter à lui dire s'il n'y a eu dans les débats du procès devant la cour de Nancy des atteintes graves portées à sa réputation par Boucher et Cie ; il lui demande également les motifs des incidents survenus entre les avocats.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas-Émile de Sobirats, 2 juillet 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin demande à de Sobirats de lui renvoyer à Versailles, au 28, rue des Réservoirs, le dossier de l'affaire Boucher et Cie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 14 août 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin indique à Tisserant qu'il ne croit pas que le jugement de la cour d'appel de Nancy puisse donner matière à cassation ; il l'informe que Boucher commence à lui faire un procès pour des boutons. Godin ajoute qu'au moment où il prend des vacances de député l'administration lui fait procès sur procès au sujet du Familistère et qu'il en est malade.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe Cresson qu'il ira lui-même à Vervins le 26 août 1874 pour défendre la cause de ses écoles, mais qu'une classe est déjà fermée par arrêté préfectoral ; il lui adresse un article de journal à ce sujet. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin informe Cresson que Boucher a fait une saisie descriptive à l'usine de Guise pour son brevet de boutons, alors qu'il ne lui a pas encore envoyé l'arrêt de la cour de Nancy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 16 août 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin demande à Tisserant pour quoi Boucher ne lui envoie pas l'arrêt de la cour [d'appel de Nancy] ; Godin se demande si le procès qu'il lui intente au sujet des boutons, qu'il juge téméraire, est une intimidation, ou bien s'il est grisé par le succès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 5 octobre 1874
Godin annonce à Barral qu'il ne voit pas quelle tâche il pourrait lui confier en échange du service proposé. Il lui explique que les travaux d'émaillage ont besoin d'expériences pratiques à suivre pour obtenir un résultat et qu'il vient d'engager un contremaître, chimiste lui-même. Sur l'affaire Boucher et Cie. Il l'informe que Boucher et Cie lui intentent un nouveau procès pour des boutons : « Il veut faire de moi un contrefacteur avec mes propres inventions après m'avoir pillé lui-même [...] Mais enfin, je suis obligé de me défendre et j'ai bien hâte de sortir de ces malheureux procès dans lesquels j'engloutis des sommes considérables sans utilité réelle ». Godin laisse entendre à Barral que son intervention pourrait être utile dans cette nouvelle affaire. Il ajoute que son pourvoi en cassation [dans l'affaire précédente] va être formé par monsieur Bozérian.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 18 octobre 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur un brevet pour la fabrication de boutons, dont le dépôt est souhaité par Guillaume Ernest Cresson. Il demande à Grebel si Péligot est la bonne personne pour établir un rapport dans le procès Boucher.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1874
Godin communique à son fils Émile une lettre de David Tisseron sur le tarif de la manufacture. Sur une remise fixe de 10 %. Sur un tarif spécial à faire sur les boutons et les articles de quincaillerie et d'émaillage pour faire une concurrence sérieuse à Boucher et Cie. Sur l'itinéraire de Tisseron et des voyageurs : Godin recommande à son fils et à Eugène André de se mettre en garde contre la rivalité des voyageurs entre eux et d'éviter de les laisser discuter des itinéraires ; Godin souhaite qu'Eugène André et Delaruelle arrêtent les itinéraires avant la venue des voyageurs à l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 22 juillet 1875
Godin informe Eugène André qu'il congédie Colombet et lui demande de surveiller les opérations de comptabilité. Il lui explique que la rupture est due à ce que Colombet pense qu'il n'y a que des flatteurs et des espions autour de lui et qu'il est l'objet de mauvais rapports. Godin indique à André qu'il n'est pas d'accord avec l'engagement de 5 ans que lui propose un sculpteur. Sur des boutons et Boucher et Cie. Sur un vide-poche envoyé de Paris et sur un chandelier à fabriquer à l'usine de Guise. Il demande à Eugène André de voir s'il y a dans l'atelier de montage des ouvriers manquant d'ouvrage et d'autres qui seraient favorisés. Dans le post-scriptum, il l'avertit que la lettre lui sera remise par Émile Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 26 septembre 1875
Godin demande à Alphonse Grebel d'écrire à de Sobirats qu'il agisse au mieux de ses intérêts. Il ne veut pas payer à Boucher et Cie ce qu'il ne lui doit pas, mais ne veut pas un procès pour autant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 7 janvier 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que l'affaire avec Boucher et Cie se complique d'une nouvelle contrefaçon : ces derniers ont contrefait un brevet déposé par Godin deux ans auparavant relatif à la protection des émaux de couleur par un émail transparent. Godin ne voit pas comment une transaction est dès lors possible, d'autant que Boucher et Cie lui a aussi intenté un procès pour avoir contrefait ses boutons.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 16 janvier 1876
Sur l'affaire Bouchet et Cie : l'expert Hachet refuse de restituer les documents confiés pour l'expertise. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Selon Godin la mort de Cottenest ne rend pas possible un arrangement avec Esther Lemaire : « [La] mort de cet homme ne peut donner à Made Godin les sentiments qu'elle n'a pas, elle est inaccessible à la voix de la raison et son cœur est étranger à toute affection pour son fils qu'elle a poursuivi de sa haine, peut-être plus que moi-même, dans la guerre qu'elle m'a faite ; son seul objectif est de nous créer des embarras. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 27 février 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Cresson que Bozérian va faire copier l'arrêt de la cour et le faire signifier à Boucher à Cie. Sur le procès en contrefaçon intenté à Godin par Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 8 avril 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Ganault que sa lettre à Gauchet a déterminé Esther Lemaire à lui faire signifier le jugement de Vervins. Il souhaite voir Ganault à Guise pour parler de cette affaire et de l'affaire Boucher et Cie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 11 avril 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin renouvelle son désir de parler avec Ganault à Guise sans attendre la session du conseil général de l'Aisne. Il lui transmet des pièces du procès. Il voudrait savoir comment tirer partir du procès en contrefaçon que lui a intenté Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 14 avril 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Alphonse Delpech qu'une affaire avec Boucher et Cie de Fumay a été renvoyée devant la Cour d'Amiens par la Cour de cassation. Il demande à Delpech de se constituer.

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