FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Joseph-François-Marie Pouliquen, 19 février 1874
Marie Moret remercie Pouliquen pour des partitions de musique qu'il voudra bien envoyer. Elle explique que la collection de partitions du Familistère est minime et qu'y est suivie la méthode Wilhem, faute de professeurs pour la méthode Chevé, et ajoute que les écoles bénéficient du talent de certains employés de l'usine. Elle remercie Pouliquen pour son envoi des chants d'Eugène Nus qui ont été mis en usage dans les écoles. Elle lui demande de faire l'envoi des morceaux de musique à Émile Godin à Guise : « c'est lui qui en l'absence de son père et en la mienne se charge de l'inspection générale des écoles ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Massoulard, 10 juin 1876
Godin remercie Veyrac pour ses lettres des 30 avril et 4 mai 1876. Godin assure Veyrac qu'il recevra avec plaisir ses communications sur les faits sociaux et les expériences sociales aux États-Unis, en particulier sur les difficultés endurées par la colonie icarienne de Nauvoo. Godin fait observer à Veyrac qu'il exprime sa préférence pour le communisme dans sa dernière lettre et il fait un long développement à ce sujet et sur le respect des lois naturelles qui s'imposent à la vie humaine. Il répond à Veyrac sur le sens du Familistère : il le renvoie à Solutions sociales et lui explique les objectifs du Familistère ; « À coup sûr, je n'ai pas fait une pépinière de perfectionnistes comme vous l'espérez. » Il ajoute que le Familistère parvient à se maintenir parce qu'on y respecte les lois, les usages et les préjugés régnants. Sur l'égalité salariale entre tous les membres de la société : Godin pense que cette égalité est contraire aux lois naturelles et que pour bien étudier les questions sociales, il faut commencer par étudier la nature humaine. Sur la répartition proportionnelle aux mérites de l'activité individuelle et sur l'intérêt du capital. Les théories sociales et les besoins naturels de l'homme. Sur Oneida : Godin demande à Veyrac s'il peut être son interprète auprès de Wayland Smith et s'il peut lui confier la lettre jointe à son intention ; sur la réforme du mariage et de la famille, le plus difficile et le plus important problème social ; doctrines bibliques et mystiques mélangées aux théories socialistes nées en France. Sur le Bulletin du mouvement social, auquel on s'abonne auprès d'Eugène Nus au 3, rue Hautefeuille à Paris, et sur un Bulletin des sociétés coopératives. Godin demande à Veyrac s'il connaît le journal Woodhull and Clafin's weekly publié à New York par une femme sympathique au Familistère, dont les idées sur le libre amour, sur l'extinction de la maladie et de la mort lui semblent inspirées par le spiritisme. Godin signale qu'il ne connaît pas le livre de Nordhoff, Communities societies of the United States, mais qu'il possède La nouvelle Amérique d'Hepworth Dixon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Fauvety qu'il est disposé à transformer le journal Le Devoir en revue et en revue sociale et religieuse sous le titre qu'il lui indique. Il affirme que l'époque attend des solutions sociales et religieuses. Il lui demande de le mettre en rapport avec les quatre ou cinq « amis de la foi et des œuvres » dont il lui a parlé pour être collaborateurs de la revue. Godin pense qu'il s'agit d'élever l'action sociale au sentiment religieux et de traduire la pensée religieuse en action sociale. Sur un projet d'association proposé par Fauvety entre Godin et les rédacteurs du journal. Sur la direction de la revue. Il demande à Fauvety si Nus peut collaborer à la revue. Il souhaite que le journal annonce rapidement l'apparition de la revue avec le nom des rédacteurs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin assure Fauvety que l'article de Pompéry sur le livre d'Eugène Nus n'empêche pas son propre article. Il lui signale qu'il a reçu la visite de Nus, qui lui promet son concours pour le journal qui succédera au Devoir. Il avoue n'avoir pas arrêté sa décision pour la transformation du journal en revue mensuelle et prend l'exemple de la revue hebdomadaire [The Cooperative News] qui soutient le mouvement coopératif en Angleterre. Il l'informe qu'il s'est entendu avec Nus, venu au Familistère et favorable à une revue mensuelle, d'appeler Revue des réformes sociales, l'organe successeur du Devoir, étant entendu que la réforme sociale inclut la réforme religieuse. Sur la publicité à donner à la nouvelle revue et à la liste de ses collaborateurs/trices.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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À propos de l'ouvrage Mutualité sociale. Godin exprime à Fauvety sa crainte que la presse garde le silence sur son livre et les questions sociales sérieuses. Il espère le concours de ses amis ; il signale qu'il va prévenir Nus de la mise en vente du livre et qu'il n'a plus à redouter l'utilisation du livre dans le procès contre son fils. Fauvety propose à Godin un rédacteur du journal Le Devoir qui ne connaît pas les questions sociales mais pourrait faire des conférences au Familistère : Godin doute de la capacité de celui-ci à faire des conférences de façon simple et claire sur l'association à la population du Familistère. Il regrette que la santé de Fauvety ne l'autorise pas à un concours régulier au journal.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Rappelle à Albert de Rochas d'Aiglun que Le Devoir a consacré en 1896 un article à son ouvrage L’Extériorisation de la motricité. Au sujet des études de l'auteur, que Marie Moret relie aux études sociales rédigées il y a cinquante ans par des swedenborgiens comme Parke Godwin ou William Henry Channing, dont elle traite dans les « Documents pour une biographie complète » de J.-B. A. Godin. Elle demande la reproduction dans Le Devoir de l'article d'Albert de Rochas d'Aiglun « Les frontières de la physique » paru dans la Revue spirite. Pour justifier sa demande, elle explique que Le Devoir a peu d'abonnés et qu'il est surtout distribué en service gracieux dans les bibliothèques ; elle propose de le servir à la bibliothèque de l'École Polytechnique. Annonce l'envoi des numéros de mai et de juin 1898 du Devoir, qui présentent le mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1852. Sur Eugène Nus, ami d'Albert de Rochas d'Aiglun et de Godin.
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