FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 17 résultats dans 19393 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brunois, 13 janvier 1868
Godin souhaite obtenir de Brunois des renseignements sur monsieur Poëtte, ancien professeur de son institution. Il explique qu'il a besoin d'un instituteur capable d'appliquer les méthodes nouvelles d'éducation et bienveillant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Calisti, 3 février 1868
Calisty a informé Godin qu'Hincellin a été nommé instituteur adjoint au Nouvion. Godin apprend à Calisti qu'Hincellin a refusé cette nomination pour des motifs qu'il lui expliquera. Godin demande à Calisti si Hincellin est libre de partir, car Poëtte doit prochainement arriver.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Calisti, 4 avril 1868
À la suite de la visite effectuée par Calisti aux écoles du Familistère, Godin rend compte à ce dernier des résultats obtenus par les maîtres du Familistère, Marchand et Poëtte, dans l'éducation des adultes : en deux hivers, des hommes illettrés, dont des contremaîtres de l'usine, ont appris à lire, à écrire et à compter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 25 janvier 1873
Sur la régularisation des écoles du Familistère en écoles libres : Godin adresse la demande au préfet de la part de Poëtte, chef des écoles du Familistère.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 29 novembre 1873
Sur l'inspection des écoles que Marie Moret a évoquée auprès de Quaintenne : les professeurs réclament l'inspection pour établir le savoir actuel des enfants dans les facultés essentielles. Godin communique à Quaintenne le modèle de rapport qu'il doit remplir après sa visite dans les classes de monsieur Poëtte et de madame Paquerot ; il recommande à Quaintenne de ne faire aucune remarque aux enseignants mais de lui réserver ses observations dans le rapport qui lui est personnellement destiné. Il lui signale que Denisart et Tressens sont chargés d'une mission spéciale comparable à la sienne, et il lui demande de s'entendre avec eux pour la visite de la section des garçons et de celle des demoiselles de la 1re classe. Il précise qu'il a la possibilité de consulter les rapports hebdomadaires des classes qui sont déposés à l'économat et dans lesquels sont indiqués les élèves les plus fort·es et les plus faibles dans chaque faculté. Godin ajoute qu'il a renoncé à demander à Grebel d'inspecter le dessin en raison du peu de savoir des élèves en la matière : il demande à Quaintenne de lui parler de cette question, en particulier l'usage des tables pour dessiner debout dont il est question dans une lettre de Marie Moret à monsieur Poëtte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 5 mars 1874
Godin demande à Quaintenne d'effectuer à nouveau une inspection dans les classes de monsieur Poëtte et de madame Paquerot.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'inspecteur d'Académie, 11 mars 1874
Godin a reçu la lettre que Brétignère, inspecteur d'Académie, a envoyée à monsieur Poëtte. Il proteste contre les calomnies dont les écoles du Familistère sont victimes : « Les enfants des écoles que j'ai fondées ont toujours reçu avec soin l'instruction morale et religieuse, de manière à satisfaire suivant moi aux obligations de la loi et au respect de la liberté de conscience. » Godin pensait qu'il ne devait faire qu'un enseignement religieux préparatoire qui serait complété à l'église par le curé, mais puisque l'autorité en décide autrement, il demande à l'inspecteur de lui indiquer comment le curé doit faire l'enseignement religieux dans ses écoles. Il souhaite que ces instructions lui soient adressées plutôt qu'à monsieur Poëtte. Il précise qu'il a dépensé 100 000 F à la fondation des écoles et qu'il dépense chaque année 20 000 F pour l'éducation et l'instruction des enfants

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe le préfet que par suite des procès qu'il a intenté aux institutrices du Familistère, que l'administration les avait reconnues parfaitement en règle en 1873, celles-ci se trouvent dans une position fausse et irrégulière qu'il veut voir cesser. Il rappelle que les élèves du Familistère avaient été divisés en 6 classes, garçons et filles mélangés, dans la déclaration d'ouverture des écoles, et que les soins, l'enseignement et le choix des professeurs adjoints pouvaient être faits suivant les besoins de chaque âge de l'enfance. Il explique que l'administration a voulu que les garçons de 8 à 12 ans soient réunis dans une même classe sous la direction de monsieur Poëtte et que les filles de 8 à 12 ans le soient de leur côté sous la direction de madame Paquerot. Godin indique qu'il ne sait quel parti prendre pour les quatre classes inférieures afin d'éviter un procès. Il lui demande s'il peut continuer à faire l'éducation de la basse-enfance sous la déclaration de madame Dirson avec l'aide de dames adjointes. « J'ai cherché par voie d'initiative individuelle les moyens de concourir au progrès de l'enseignement et de l'instruction des classes ouvrières en appliquant et en perfectionnant les meilleures méthodes qui existent en Europe. J'éprouve aujourd'hui le besoin de savoir dans quelle mesure je pourrais continuer cette œuvre dans mon établissement. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 mai 1875
Émile a informé Godin que Rosalie Morel, l'amie d'Édouard de Pompéry, va arriver à Guise le 5 ou le 6 mai. Il l'informe qu'elle vient visiter le Familistère dans tous ses détails, en particulier les écoles, mais qu'il ne sera pas de retour à temps pour l'accompagner en raison des sondages. Il lui demande de l'aider dans sa visite et de rappeler aux professeurs les recommandations qui lui ont été faites pour lui montrer ce qui pouvait l'intéresser. Il le prie enfin de remettre une lettre jointe à François Dequenne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 juillet 1875
Godin fait répondre aux musiciens du Familistère qu'il est hors de question de reporter une fête du Familistère à cause d'une fête se déroulant à l'extérieur. Godin accorde l'augmentation de 10 F par mois demandée par Poëtte à condition qu'il paie le loyer de l'appartement qu'il demande. Il souhaite qu'Émile augmente de 5 F les appointements de madame Dirson au bambinat. Il lui demande de ne pas distribuer les brochures La France électorale et de se concerter avec Eugène André et Colombet pour savoir si le nombre d'employés dans les bureaux est suffisant. Il lui retourne un reçu de Wateau sur lequel manque un timbre. Sur un versement de Cantagrel à la Caisse commerciale. Il le prévient qu'il va recevoir des livres de la Librairie Armand Le Chevalier. Le post-scriptum est relatif à l'emploi par Eugène André du jeune Lefèvre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 juillet 1875
Godin autorise son fils Émile à régler la maison Piat. Sur la pompe à incendie de Laeken : Godin demande qu'on se renseigne sur un achat en Belgique. Il souhaite qu'on prenne d'autres employés que Noirot et Dupont qui ne lui inspirent pas confiance. Sur un livre rouge sur lequel se trouve la répartition des employés. Sur un oubli dans la comptabilité, souhaité par Godin. Godin accuse réception des journaux et imprimés envoyés par Kate Stanton. Il autorise son fils à signaler à Poëtte qu'il doit y avoir plus d'exactitude dans la rentrée des classes. Sur l'envoi de livres par la Librairie Armand Le Chevalier : Godin demande quels livres sont incomplets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 30 août 1875
Le préfet de l'Aisne a indiqué à Godin lors de la dernière session du conseil général qu'il n'était pour rien dans la transformation des écoles mixtes du Familistère en écoles séparées de garçons et de filles. Godin demande au préfet de constituer les écoles du Familistère en école libre sous la direction d'Alexandre Onésime Poëtte assisté d'adjoints ou d'adjointes pour chaque division de l'enfance, et que les écoles sont ainsi une seule institution. Godin explique qu'en raison de la division des âges dans les écoles, la mixité permet de placer les enfants du même âge sous la direction d'une même personne « souvent prise parmi les mères de famille les plus recommandables de la population », et qu'ainsi la surveillance ne fait pas défaut et les leçons sont les mêmes pour chaque classe. Godin ajoute qu'il a d'autant plus besoin de trouver une solution à la situation que madame Paquerot, qui avait fait la déclaration pour l'école des filles, est partie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 29 octobre 1875
Godin fait remarquer au préfet que la décision du conseil départemental de l'instruction publique ne change rien à la situation des écoles du Familistère, bien que le préfet lui ait laissé espérer, lors de la dernière session du conseil général de l'Aisne, qu'il était disposé à le laisser librement organiser ses écoles. Il rappelle au préfet que ce dernier avait rédigé une note pour lui servir de modèle à sa demande au Conseil départemental de l'instruction publique ; Godin reproduit le texte de la note du préfet sur l'autorisation d'ouverture d'une école mixte dirigée par monsieur Poëtte comprenant des classes mixtes en dérogation à la loi. Godin constate que la décision du Conseil départemental ne donne pas satisfaction à cette demande. Godin prévient le préfet qu'il renouvelle sa demande et qu'il vient de faire remplir les formalités exigées par la loi pour l'entrée d'un nouveau chef d'institution des écoles du Familistère. Il signale enfin que la décision du conseil départemental l'obligerait à construire une 7e salle pour les classes supérieures qui accueilleraient seulement 20 à 25 enfants.

Auteur : Inconnu
Questionnaires sur les responsables des écoles du Familistère
Le folio présente deux séries de réponses à un questionnaire sur le chef d'institution et l'institutrice responsables des classes des écoles du Familistère : « Réponses à faire par M. Poëtte aux 10 questions posées » et « Réponses à faire par Mme Dirson aux 10 questions posées ». Une note précise les réponses à donner pour Mme Paquerot.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0041.T.37r.jpg
Godin indique à Émile qu'il aurait dû retourner une lettre sur des biberons à Besnard et non à lui, qui n'a pas le temps de faire des courses à Paris. Sur une lettre de Duverry. Sur les maux d'estomac d'Émile : il lui conseille de faire attention à son régime alimentaire et de suspendre ses expériences en fabrication de liqueurs. Il lui signale que le nécessaire a été fait auprès de Poëtte au sujet de Marchand. Il lui explique qu'il souffre de rhumatisme et que Marie Moret a pris la plume à sa place. Dans le post-scriptum, il lui demande de s'entendre avec Azambre pour monter un torréfacteur chez lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0094.T.90r.jpg
Godin rappelle à Ferdinand Jonette qu'il a fondé des écoles à Guise et il l'informe que son prédécesseur Calisti lui avait facilité le choix des maîtres. Il lui demande s'il peut lui indiquer un jeune homme en remplacement d'un maître, qui serait placé sous la direction de Poëtte, choisi lui aussi par Calisti. Il lui signale que l'enseignement dans les écoles du Familistère est étendu « et qu'il embrasse toutes les notions propres à diriger les élèves dans la connaissance pratique des choses usuelles de l'industrie auxquelles ils sont appelés à prendre part. »

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0141.T.137r.jpg
Godin remercie Jonette de l'aider à trouver un instituteur. Il lui décrit ses missions, sous la direction de Poëtte, et les conditions de l'emploi rémunéré 1 000 à 1 200 F par an et davantage en fonction de l'expérience du candidat.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2