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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecointe, 17 avril 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Lecointe qu'il avait été désigné comme expert par le tribunal de Vervins, mais qu'il n'a pu obtenir son acceptation en raison du départ de Lecointe pour Saint-Omer : Godin demande à Lecointe s'il peut compter sur lui en tant qu'expert dans l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin monsieur Curé, 21 avril 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Curé de lui de lui indiquer le nom d'ingénieurs qui pourraient intervenir en tant qu'experts dans l'affaire. Il indique à Curé qu'il lui expédiera une cheminée à La Fère à la première occasion qu'il trouvera.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin Louis Oudin-Leclère, 21 avril 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Oudin-Leclère de lui communiquer les noms des personnes proposées par Degon pour être experts dans l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 21 avril 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Godon de voir Deslauriers pour qu'il confirme accepter sa nomination en tant qu'expert par le tribunal de Vervins ; Godin informe Godon que trois nouveaux experts avaient été nommés par le tribunal, mais que deux d'entre eux, désigné par son adversaire [Degon] se sont désistés ; Godin demande à Godon de lui désigner des personnes susceptibles d'être experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 25 mai 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Oudin-Leclère de lui communiquer une copie des chefs sur lesquels les jugements du tribunal de Vervins appellent l'attention des experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 19 juin 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin déplore qu'après sa lenteur dans la désignation des experts, le tribunal [de Vervins] a fait le choix de Bouchez, homme incompétent en la matière, simple artisan, concurrent potentiel de Godin, au lieu de l'ingénieur des ponts et chaussées d'Avesnes. Godin rappelle à Oudin-Leclère sa demande du 25 mai 1847 relative aux points sur lesquels le tribunal attire l'attention des experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 27 juillet 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère qu'il a vu récemment Deslauriers et Lecointe, et que ce dernier n'a pu encore fixer le jour de sa venue à Guise ; il demande à Oudin-Leclère s'il faudra faire une nouvelle sommation aux experts et ce qu'il conviendrait de faire si Lecointe tarde encore à se rendre disponible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bouchez, 27 juillet 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Bouchez qu'il a vu récemment Lecointe et que ce dernier, qui est en train de fonder son établissement, n'a pu encore fixer le jour de sa venue à Guise, mais qu'il le fera prochainement ; Godin demande à Bouchez d'être disponible le jour fixé par Lecointe et regrette de n'avoir pu lui communiquer les explications préalables à l'expertise qu'il a remises à Deslauriers et Lecointe.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecointe, 6 août 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Lecointe que rien ne s'oppose, en ce qui le concerne, à ce que l'expertise ait lieu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélémy Godin, 14 août 1847
Godin envoie à son frère 50 F et lui communique le tarif approximatif des transports de marchandises à destination de plusieurs villes. Il l'informe que l'expertise [dans l'affaire de contrefaçon Degon] a eu lieu la veille, mais que le procès-verbal des experts n'est pas encore connu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Deslauriers, 21 août 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin adresse à Deslauriers deux exemplaires d'un mémoire dont l'un est destiné à Godon et l'autre aux experts dans l'affaire de contrefaçon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 21 août 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : par l'intermédiaire de Deslauriers, Godin adresse à Godon deux mémoires qu'il a rédigés et adressés aux experts et lui demande s'ils peuvent être présentés aux juges. Dans le post-scriptum, il semble demander à Godon ses honoraires dans « l'affaire des ponts-et-chaussées ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 30 août 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin écrit à nouveau à Godon après sa lettre du 21 août 1847 restée sans réponse ; il explique que sa prévention à l'égard d'un des experts [Bouchez] était fondée, qu'il se fait accompagner à Guise par un homme d'affaires du Cateau qui est favorable à Degon ; Godin demande à Godon d'examiner les mémoires que lui a transmis Deslauriers ; dans le post-scriptum, Godin demande s'il est possible que Deslauriers et Lecointe interrogent l'expert en question sur la raison de la présence avec lui de cet homme d'affaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Desnos-Gardissal, 3 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin envoie 4 F à Gardissal pour un abonnement au journal Le brevet d'invention dont il souhaite obtenir tous les numéros ; il explique à Gardissal qu'il a intenté un procès en contrefaçon et que l'expertise ordonnée ne lui paraît pas favorable dans la mesure où l'un des experts est un concurrent potentiel ; Godin demande à Gardissal s'il peut lui offrir son concours dans cette affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que l'expertise a eu lieu le 16 août et que l'examen des produits de la manufacture Godin-Lemaire et de Degon a duré trois heures ; il explique que l'expert Bouchez a amené avec lui un homme d'affaires du Cateau favorable à Degon et que Bouchez, d'après un renseignement fourni par une personne descendue au même hôtel, désire l'échec de Godin ; Godin exprime sa crainte que les deux autres experts aient des préventions sur la part d'invention dans sa fabrication ; Godin indique que les experts sont repartis le jour même avec les pièces du procès et les mémoires qu'il avait rédigés ; il ajoute qu'il a rédigé un nouveau mémoire rejetant la proposition d'arrangement faite par Grain ; Godin demande à Godon s'il peut lui communiquer deux commentaires sur les lois des brevets ; il relève que Godon est venu à Guise sans le voir et lui confirme que l'affaire Degon réclame tous ses soins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 9 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin répond à une lettre de Godon qui lui signale une équivoque dans le mémoire rédigé pour l'expertise ; Godin assure que les experts ne sont pas des spéculateurs [sans doute l'objet de l'équivoque] et que les spéculateurs sont ceux qui soutiennent Degon ou les concurrents de la manufacture Godin-Lemaire ; Godin ne veut pas croire que Deslauriers a pu prendre comme une insulte le passage concerné de son mémoire, et il demande à Godon de connaître la pensée de Deslauriers à ce sujet ; à la suite d'une remarque de Godon, Godin expose la question de la propriété industrielle contre laquelle il existe beaucoup de préventions ; il défend vigoureusement le caractère novateur de sa production ; il reprend l'exemple de l'étrier utilisé par Charles Fourier [dans le Nouveau monde industriel et sociétaire], un objet si simple qu'on s'étonne qu'on ait mis si longtemps à l'inventer ; Godin montre de l'assurance : « J'ai fait quelque chose dans l'industrie et pour lequel je ne désire rien sinon le bénéfice qu'il doit m'en revenir, car de l'or, il en faut par le temps qui court, même aux hommes qui travaillent à l'instauration du règne de la vérité sur la terre. » ; Godin commente la proposition de Godon de rédiger un nouveau mémoire et lui demande s'il doit l'adresser à Deslauriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 24 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin adresse à Godon un nouveau mémoire « fait avec dégoût » sur ses prétentions de propriété industrielle ; il demande son avis à Godon et prie celui-ci d'en transmettre un exemplaire à Deslauriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Deslauriers, 24 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin adresse à Deslauriers un nouveau mémoire sur ses prétentions de propriété industrielle et lui demande d'en faire communication à Lecointe.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Oudin-Leclère, 4 octobre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin remercie Oudin-Leclère pour les deux ouvrages qu'il lui a prêtés ; il propose de lui envoyer une copie de ses mémoires qu'il n'a pu encore faire imprimer ; il signale à Oudin-Leclère qu'à l'occasion de l'expertise, Degon a montré aux experts des factures de Godin de 1843 sur lesquelles apparaissent des objets brevetés en 1844.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles, Godon, 16 octobre 1847
Godin demande à Godon de retirer pour lui à la Préfecture de l'Aisne un paquet contenant le certificat de son nouveau brevet et il désire savoir si sa demande de prorogation du brevet à 15 ans a été acceptée par le ministre. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godon a indiqué que Deslauriers s'occupe activement de l'expertise, mais Godin se plaint de la longueur incompréhensible de la procédure ; Godin a d'autant plus hâte de connaître l'issue de l'affaire qu'il a un nouveau brevet à déposer ; « Si l'on pouvait parvenir à nier mes droits au titre d'inventeur, il serait inutile pour moi de les réclamer davantage dans la partie où j'excelle. Je laisserais faire les fabricants d'allumettes, de cigares, de pipes, etc. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jules-Charles Godon, 2 novembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin répond à la lettre de Godon du 23 octobre 1847 et lui fait part de son incompréhension quant à la réserve de Godon à son égard. Sur l'expertise des produits de Godin et de Degon : Godin est persuadé qu'elle est de mauvaise foi ; un des experts aurait déclaré qu'il serait satisfait de voir Godin, qui fait 50 à 60 000 F de bénéfices par an, échouer dans ce procès, qu'il fera alors des poêles, que 20 000 F de dommages et intérêts seront alloués à Degon, et que le procès-verbal d'expertise sera rédigé pour empêcher Godin de faire appel ; Godin demande à Godon comment empêcher les conclusions de l'expertise et en obtenir une nouvelle. Le post-scriptum indique que Godin va communiquer à Godon les bulletins des souscripteurs de Laon à la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 novembre 1847
Godin répond à une lettre d'Oudin-Leclère. Il l'informe que Delabarre lui a appris qu'il reste 39 poêles sur les 70 saisis chez Degon : « Je vois avec la plus vive répugnance la tournure que prend cette affaire. ». Sur l'expertise des produits de Godin et de Degon : Godin pense que les experts sont de mauvaise foi et ont des préventions à l'égard des brevets d'invention ; il rapporte à Oudin-Leclère que l'expert du Cateau a déclaré récemment à Guise que Godin fait des bénéfices énormes de 50 000 F par an, qu'il voulait le voir échouer dans le procès et ensuite fabriquer des poêles comme lui, que 20 000 F de dommages et intérêts seront attribués à Degon, et que le procès-verbal de l'expertise sera rédigé pour l'empêcher de faire appel ; Godin considère que Lecointe et Deslauriers ne valent pas mieux que l'expert du Cateau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 novembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : après lui avoir fait grief de lui avoir consacré trop peu de temps lors de sa dernière visite, Godin communique à Oudin-Leclère le procès-verbal [de l'expertise des produits de Godin et Degon] : il demande à Oudin-Leclère s'il est possible d'enlever les modèles de Degon et de supprimer un gardien qui n'a servi à rien.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Oudin-Leclère, 11 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que les experts Deslauriers et Bouchez sont venus ce jour à Guise, mais l'absence de Lecointe les a empêchés de procéder à l'expertise. Godin demande à Oudin-Leclère de tout faire pour conclure rapidement l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Desnos-Gardissal, 11 décembre 1847
Godin envoie 4 F pour le renouvellement de son abonnement au journal Le Brevet d'invention. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Gardissal qu'une nouvelle expertise va être ordonnée ; il lui demande s'il connaît des personnes que le tribunal pourrait désigner en qualité d'experts et si lui-même souhaite être proposé. Il lui demande enfin de lui indiquer les meilleurs procédés de fabrication de briques, qu'on a pu évaluer à l'occasion de la construction des fortifications de Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 21 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Godon que les experts sont venus à Guise le samedi précédent, qu'il pensait qu'il serait donné lecture du procès-verbal de l'expertise le dimanche à deux heures à l'hôtel de la Couronne, mais qu'ils étaient déjà partis quand il est arrivé ; Godin craint que l'expertise soit conduite dans la précipitation ; Godin demande à Godon de transmettre à Deslauriers un brevet retiré de la préfecture pour le joindre au dossier que celui-ci lui renverra. Godin salue Glatigny « auquel je vois que le courage ne manque pas pour conduire la ville de Laon dans la voie du garantisme ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que les experts sont venus à Guise le samedi 18 décembre, qu'ils ont travaillé toute la nuit et le dimanche matin à rédiger leur rapport, qu'il est allé les voir le dimanche à deux heures de l'après-midi, mais qu'ils étaient déjà repartis avec toutes les pièces du dossier ; Godin indique à Oudin-Leclère qu'il a écrit à Godon ; il pense qu'après le rapport des experts, la contrefaçon de Degon sera établie et qu'il ne restera à ce dernier qu'à faire valoir la nullité ou la déchéance du brevet ; Godin remet à Oudin-Leclère une copie des déclarations de Degon aux experts et une note qu'il a rédigée à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Deslauriers, 29 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Deslauriers qu'il a demandé à Godon de lui transmettre son dernier brevet pour le joindre au dossier qu'il détient ; Godin évoque l'expertise du 18 décembre à Guise ; il communique à Deslauriers le relevé des déclarations de Degon en lui indiquant que ses mémoires précédents suffisent à y faire réponse ; il demande à Deslauriers si le tribunal recevra bientôt le rapport d'expertise dont il aurait aimé avoir communication à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jules-Charles Godon, 8 janvier 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Godon qu'il a écrit à Deslauriers pour savoir si le rapport d'expertise serait bientôt envoyé et qu'il n'a pas reçu de réponse ; il se plaint de la lenteur des experts et demande à Godon comment faire avancer l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Bocquillon, bibliothécaire du Conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Boquillon, bibliothécaire du conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 10 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Oudin-Leclère de lui renvoyer sans retard et par tous les moyens possibles ses brevets qui pourraient être conservés dans le but de lui nuire, pense-t-il.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin accuse réception des pièces envoyées par Oudin-Leclère et lui signale qu'il manque le premier mémoire qu'il avait rédigé à l'intention des experts. Il annonce qu'il part le lendemain pour Paris à la recherche d'un Chevalier, poêlier à Paris désigné par les experts ; il indique que le Michel Chevalier nommé par les experts n'existe pas, qu'il existe six Chevalier à Paris exerçant le métier de poêlier et qu'il devrait demander à chacun d'eux un certificat. Il lui communique son adresse à Paris : hôtel de Nantes et de Vendôme, 78, rue Neuve-des-Petits-Champs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 mars 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il était à Paris pendant les événements de février 1848, qu'il y est resté 15 jours mais n'a pu terminer son affaire ; les pièces [relatives à son procès] « étant entre les mains d'hommes qui ont pris une part active à la révolution », il ne croit pas pouvoir les récupérer prochainement ; Godin demande à Oudin-Leclère de gagner du temps et lui indique qu'il refuse de céder à la demande de Deslauriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pourrier, 27 mars 1848
Godin informe Pourrier qu'il a reçu de la part de Pillot une invitation à se rendre dans l'étude de ce dernier à propos de la créance due par monsieur Bourges de Cartignies, et lui demande de le représenter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pourrier, 16 avril 1848
Sur le recouvrement de la créance de monsieur Bourges : Godin répond à Pourrier qui lui demande un pouvoir pour donner quittance et main levée de sa créance en lui précisant ce qu'il désire obtenir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 25 avril 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Barral qu'il a attendu que soient passées les élections pour lui annoncer qu'il souhaite, en raison de l'absence de numéraire, pouvoir récupérer les fonds ayant servi au cautionnement du procès, dont Barral détient les pièces ; il lui précise qu'il pourra recevoir de l'aide auprès de monsieur Minich, rue de la Roquette à Paris, dont le nom a été cité au cours de l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, 5 mai 1848
Godin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Sauzet de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pourrier, 12 mai 1848
Godin demande à Pourrier d'inviter Moucheron, charpentier à Marbaix, de lui verser sous huit jours la somme de 21,75 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 3 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Minich, après l'avoir vu, de s'entendre avec Barral, qui réside au 2, rue Cassette à Paris ; Godin comprend que ce dernier n'a pu s'occuper de l'affaire à cause de la révolution, mais il signale que tout nouveau retard lui serait très préjudiciable ; Godin presse Minich de prendre rendez-vous avec Barral ; il lui rappelle que l'expertise a indiqué que les produits de Minich sont comparables aux siens sur le plan de la distribution intérieure et que Chevalier fait des portes à rôtir semblables aux siennes ; Godin souhaite rétablir la vérité à cet égard ; il précise que Chevalier, établi dans le faubourg Saint-Antoine, est un fabricant actif depuis peu de temps ; il demande enfin à Minich s'il a pu se faire une idée de la nouveauté des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 3 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Barral qu'il vient d'écrire à Minich pour qu'il s'entende avec lui pour s'occuper de son affaire, malgré ses occupations causées par les événements.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pourrier, 14 juin 1848
Godin demande à l'huissier Pourrier d'intervenir pour que Delleaux, quincaillier à Cartignies, lui paie la somme de 269,85 F qu'il lui doit pour des marchandises fournies l'hiver dernier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Azambre, 14 juin 1848
Godin demande à l'huissier Azambre d'intervenir pour que Fiévet-Grain lui paie la somme de 373,35 F qu'il lui doit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Grouselle, 14 juin 1848
Godin demande à Grouselle d'obliger Émond à payer ce qu'il doit. Il l'informe qu'il a reçu 42,50 F de la veuve Voisin et 49 F de Brancourt. Il lui demande de prévenir madame Ane-Cronier qu'elle doit payer 108,65 F avant la fin du mois de juin, et lui indique qu'il se tiendra pour payé avec Bocquillon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Viltart, 17 juin 1848
Godin retourne à Viltart le règlement que lui avait adressé Lobbez, et lui demande de régler l'affaire en le déchargeant des frais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 18 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère qu'il a obtenu les déclarations des personnes citées dans le rapport d'expertise ; il lui rappelle que les pièces de son procès sont restées à Paris à cause de la révolution, qu'il a demandé vainement qu'on lui renvoie et qu'il ne pourra se rendre à Paris qu'au début de juillet pour rentrer le 14 de ce mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Viltart, 21 juin 1848
Sur la procédure de recouvrement de la créance de Lobbez.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il paiera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 22 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin n'a pas reçu de réponse de Minich à sa lettre du 3 juin 1848, il est pressé par les experts de payer les frais d'expertise et ne peut plus attendre un instant ; il informe Minich qu'il écrit à Barral pour que celui-ci lui renvoie les pièces de son procès ; il demande à Minich de lui envoyer une déclaration d'après le modèle qu'il joint à sa lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il payera « à la prochaine réunion du congrès ».
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