Sujets divers : chauffage de l'appartement d'Antoniadès ; Progrès médical pour Moschos ; École centrale des arts et manufactures ; sur Gaston Piou de Saint-Gilles et sa famille, un monsieur « H » [Haskier] en particulier ; sur les expériences de William Crookes faites à Paris sur l'état radiant de la matière : éther, quatrième état de la matière, correspondance avec les idées de Swedenborg.

Réponse à la lettre de Virginie Griess-Traut en date du 12 novembre 1891 : envoi du numéro d'octobre 1891 du journal Le Devoir ; don de livres au Cercle républicain de monsieur Séguin.

Don de livres.

Sur l'affûtage d'un rasoir de marque Vitry frères [Fernand Schwob successeur].

Commande d'articles d'hygiène mentionnés sur un bon de commande joint à la lettre : brillantine, savons antiseptiques, brosses à dents convexes et concaves.

Réponse à une lettre de madame Coussinet en date du 13 novembre 1891 : sur une jupe commandée à madame Coussinet.

Réception et paiement de deux volumes au prix de 7,60 F.

Envoi d'un rasoir à affûter.

Demande l'envoi des fantaisies de chapeau en plumes.

Choix d'une fantaisie en plumes parmi celles envoyées par madame Williams-Briol.

Envoi du numéro de septembre 1891 du journal Le Devoir contenant le compte-rendu du Congrès socialiste international de Bruxelles.

Sur les études d'ingénieur de Gaston Piou de Saint-Gilles et les recommandations de monsieur Haskier. Post-scriptum rédigé le 16 novembre 1891 : sur l'amitié de Gaston avec Antoniadès ; sur l'importance philosophique de la chimie.

Réponse à la carte postale de Le Soudier en date du 16 novembre 1891 : Marie Moret accepte le volume de de Rochas au prix de 12 à 15 F ; sur un ouvrage exposant les expériences faites par William Crookes à Paris en 1880 sur l'état radiant de la matière à la demande du professeur Wurtz et de l'amiral Mouchez. Elle signale à Le Soudier que le nom de Godin ne s'écrit pas « Gaudin » : « Mon mari a suffisamment illustré son nom pour que je tienne à n'y rien voir changer. »

Réponse à une lettre de Menetrivet en date du 16 novembre 1891 : Marie Moret n'est plus administratrice de la Société du Familistère ; elle était secrétaire de Godin et s'occupe aujourd'hui de la publication de ses œuvres et du journal Le Devoir ; don de livres.

Modification d'une commande de produits de soin et d'hygiène : remplacement de pommade brillantine par des flacons de brillantine Gœmmer ; ajout de vaseline blanche.

Contestation de l'augmentation du prix du chapeau commandé en raison du choix d'une fantaisie en plumes ; prescription touchant à la couleur des plumes.

Demande l'envoi de 2 000 F en billets de 100 F.

Réception des produits demandés et envoi d'un mandat postal de 16 F pour solde de la commande.

Réception de 2 000 F et annonce de l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly à Paris.

Renvoi des documents expédiés par Ménétrier : Marie Moret ne dispose pas de capitaux à investir ; ses ressources ne sont pas comparables à celles de Godin ; « vivant exclusivement dans mes livres et mes papiers – en dehors du monde auquel je ne me suis jamais mêlée – je ne connais personne à qui transmettre vos propositions ».

Envoi du numéro du journal Le Devoir comprenant le compte-rendu de l'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère ; en attente de la deuxième édition du livre de Bernardot sur le Familistère pour compléter l'envoi de livres précédent.

En attente de nouvelles de la part de Le Soudier ; commande du livre du docteur Goizet, La vie prolongée.

Envoi d'un chèque de 120,85 F pour paiement d'une jupe.

Annonce l'envoi d'un chèque de 120,85 F à madame Coussinet à Paris.

Demande la facture correspondant au chapeau reçu le 24 novembre 1891.

Sollicite une réponse à sa demande du 15 novembre 1891 de la part de Fernand Schwob.

Sur une proposition de Duflot transmise à Émilie Dallet : réponse négative de cette dernière.

Sujet divers : chauffage de l'appartement d'Antoniadès ; Paul Piou de Saint-Gilles et Moschos, étudiants en médecine ; expériences de William Crookes ; sur Gaston Piou de Saint-Gilles : Marie Moret est inquiète de le voir s'occuper d'affaires financières plutôt que de se consacrer à ses études et s'interroge sur l'intérêt de poursuivre sa correspondance avec lui.

Marie Moret absorbée par Le Devoir. Sur la correspondance de Marie Moret et Gaston Piou de Saint-Gilles, et les projets d'affaires de ce dernier, réprouvés par Marie Moret : « Vous m'écrivez que vous n'aimez pas à faire ce que je désapprouve mais vous êtes résolu à le faire quand même. Soit. Puissiez-vous n'avoir pas à le regretter ! N'étaient les bons sentiments qui, malgré cela, rayonnent de votre lettre, je vous laisserais sans un mot de plus suivre votre vie. » Sur les études à l'École centrale des arts et manufactures : exemption de droits pour les élèves méritants sans ressources financières suffisantes. Études par Marie Moret des livres de Wurtz et Jouffret. Visite du Familistère par Frederick Bajer, compatriote de Gaston, au retour du Congrès de la Paix de Rome, repoussée à plus tard. Post-scriptum daté du 26 novembre 1891 : sur les études de Gaston à l'École centrale des arts et manufactures ; sur les travaux du chimiste Marcellin Berthelot.

Changement d'adresse de Neale pour l'expédition du journal Le Devoir.

Don de livres à la demande de Jules Pascaly.

Informe son correspondant que la publication du texte sur Laviron dans le journal Le Devoir est repoussée au numéro de décembre 1891.

Envoi d'un récépissé de la banque Frances del Rio de la Plata envoyé par Francisco Albarracín, à échanger contre un mandat postal de 25 F.

Réponse à une lettre d'Antoniadès datée des 13 et 24 décembre 1891 : sur les études de Gaston Piou de Saint-Gilles.

Réponse à une carte postale de Le Soudier du 27 novembre : à propos du livre Les forces non définies de de Rochas et du compte-rendu des expériences de William Crookes sur l'état radiant de la matière ; incertitude sur les informations communiquées par Le Soudier.

Paiement de 85 centimes en timbres postaux pour affûtage d'un rasoir.

Commande de quatre piles Leclanché et envoi d'un chèque d'une valeur de 10 F.

Annonce l'envoi de chèques : de 65,85 F à madame Williams-Briol à Paris; de 10 F à monsieur Michel, électricien à Paris. Annulation d'un chèque à cause d'un accident.

Envoi d'un chèque de 65,85 F en paiement d'une facture du 28 novembre 1891.

Réception du livre de Myrick, How to cooperate, adressé à Godin ; envoi à la demande de Myrick de Mutualité sociale de Godin, et de Solutions sociales du même Godin au lieu de la brochure de Raoux sur le Familistère ; communique les références de la traduction anglaise de Solutions sociales ; don de brochures sur le Familistère ; impossibilité de joindre à l'envoi le livre de Bernardot sur le Familistère, épuisé et en cours de réédition.

Échange du journal Le Devoir avec le Le Lotus bleu : retourne à son correspondant un des deux numéros du Lotus bleu qui lui est adressé.

Commande de 500 feuilles de papier à lettres à en-tête.

Réception de la lettre de Francisco Albarracín contenant un chèque de 25 F pour son réabonnement au journal Le Devoir et l'acquisition de deux livres de Godin, Le Gouvernement et Solutions sociales. Don de Mutualité sociale de Godin. Sur le désir d'Albarracín d'habiter au Familistère : seules sont admises les personnes travaillant dans les services du Familistère et les ateliers de l'usine ; les emplois sont réservés aux membres des familles liées à l'Association du Familistère.

Réponse à une lettre d'Édouard de Boyve en date du 30 novembre 1891 : s'adresser directement à Dequenne et non à Bernardot pour le sujet en question ; Marie Moret n'est pas en mesure de satisfaire la demande de de Boyve en ce qui la concerne [une contribution à un livre ou un journal ?] : « Quant à ce qui me concerne, précisément parce que je porte le nom d'un homme dont toutes les paroles ont un mérite hors ligne, je ne puis ni ne veux mettre ce nom au bas de pensées insignifiantes ou rebattues. Or, je n'enfante pas les idées comme mon mari, et suis réclamée par des soins qui m'ont fait laisser là des études qui, seules, eussent pu me mettre, peut-être, en état de répondre à votre désir. »

Réception du mandat de 25 F correspondant au récépissé bancaire de Francisco Albarracín.

Réponse à la lettre de Le Soudier en date du 30 novembre 1891 : Le Soudier en recherche des deux ouvrages commandés par Marie Moret ; envoi d'un mandat de 3,95 F.

Don de livres à la demande de François Bernardot, qui a rencontré Léon Spies au congrès international de la paix à Rome.

Réception du livre de Wurtz, La théorie atomique et commande de deux ouvrages du physicien Balfour Stewart.

Demande de prix pour l'impression de 100 cartes de visite.

Sujets divers : chauffage de l'appartement d'Antoniadès ; le mot amour selon Marie Moret ; Gaston Piou de Saint-Gilles, ses études et l'affaire de Tunisie ; récit d'une soirée d'Antoniadès chez la famille Faucher ; intensité des études d'Antoniadès en deuxième année de l'École centrale des arts et manufactures : le temps manque pour suivre les cours de science sociale ; études de Moschos ; le hautbois dont joue Antoniadès ; conversation de Marie Moret avec « un des rares penseurs de la région » à propos d'un livre.