Sur le réabonnement au journal Le Devoir de Léon Philippe pour lequel Marie Moret joint à sa lettre le mandat poste de 10 F. Rappelle à Doyen de régulariser les abonnements de Crétien, Gaucher et Albarracín. Sur l'envoi d'un projet de statuts de L'Union nationale par Vachon dont Marie Moret n'a rien à faire. Sur le froid et la neige à Nîmes mais la bonne santé de chacun.

Commande de 200 kg de buchettes en sac à envoyer en matinée à Nîmes.

Remercie Sabaté de ses vœux de fin d'année et lui exprime les siens en retour. Accuse réception du mandat poste de 10 F pour le réabonnement de Sabaté au Devoir.

A pris note que Doyen a bien reçu les 11 F du réabonnement d'Albarracín au Devoir et qu'elle se trouve en possession des 13,50 F de Gaucher. Joint à sa lettre les 10 F du réabonnement de Sabaté au Devoir pour l'année 1895. Accuse réception des documents à insérer dans Le Devoir de janvier. Sur le changement d'adresse de la revue Le Spiritisme. Sur l'état de santé de Jules Pré et la prochaine lettre de Marie Moret à Élise Pré. Sur une lettre de la sœur de Doyen adressant ses vœux à la famille Moret-Dallet et ouverte par erreur à l'usine du Familistère.

Envoie un chèque de 10 F pour solder la facture du 18 décembre 1894. Demande un accusé de réception.

Annonce l'envoi d'un chèque de 10 F à Coussinet-Piret et envoie, avec la lettre, deux coupons chemins de fer de l'ouest d'une valeur de 7,50 F, reçus en paiement d'exemplaires du journal Le Devoir, chacun à encaisser sur son compte.

Complimente l'écriture de Piponnier et s'excuse de la grossièreté de la sienne : « Moi j'ai tant écrit dans ma vie - surtout à la volée pour saisir les conférences - que ma main me refuse presque parfois le service. Alors je m'oblige à aller quand même et elle fait gros et heurté comme vous voyez ». Accuse réception de la lettre de Piponnier du 9 janvier 1895 et le remercie de l'envoi de son relevé de compte, des renseignements sur la marche des affaires et sur messieurs Lefèvre. Donne des informations sur la météorologie à Nîmes. Sur l'état de santé du père de Piponnier, qui rappelle à Marie Moret la perte de son frère à la même époque il y a quatre ans. Exprime l'intérêt avec lequel Émilie Dallet et elle ont lu les notes de Piponnier sur l'enseignement. Lui adresse avec cette lettre la brochure de Gide « Professions libérales et travail manuel » et indique l'avoir aussi envoyée à plusieurs personnes au Familistère.

Informe Doyen qu'à cette lettre sont joints : un mandat postal de 11 F de Reymond pour son réabonnement au journal Le Devoir pour l'année 1895, une lettre de Smyth communiquant sa nouvelle adresse à Paris pour le service du Devoir, ainsi qu'une liste de 26 noms d'habitants du Familistère à qui Doyen devra remettre un exemplaire du Devoir de janvier, du fait d'une erreur de l'imprimerie qui a expédié au Familistère les exemplaires que Marie Moret leur adresse habituellement elle-même.

Commande de paires de chaussettes en fil d'Écosse pour hommes et d'un jupon en soie noire à exécuter selon les consignes de la note accompagnant la lettre.

Commande de plusieurs produits de soins et d'hygiène : de l'assa foetida en morceau, de la teinture d'iode, du chlorate de potasse en cristaux, de la vaseline à la cocaïne, de la brillantine Goemmer, de l'eau dentifrice Raspail, de la poudre savon Raspail et des savons antiseptiques.

Retourne à Pompéry la lettre qu'il a écrite en réponse à Gide car il n'est pas « possible d'ouvrir dans Le Devoir le précédent d'une polémique. »

Accuse réception de la carte postale de Blandford et attend d'être de retour au Familistère pour examiner les documents joints. Envoie en attendant la deuxième édition du livre de François Bernardot sur le Familistère.

Envoie un chèque de 43 F pour solder la commande du 16 janvier 1895.

Demande l'envoi à Nîmes de 2 000 F en billets de banque français à prélever sur son compte. Demande des renseignements sur la réputation de la banque Offroy et Cie.

Annonce l'envoi d'un chèque de 43 F au Bon Marché.

Annonce l'envoi d'un chèque de 47,75 F à Fumouze frères.

Accuse réception des objets commandés le 16 janvier 1895 et envoie un chèque de 47,75 F pour solder la facture. Signale qu'une des boites de savon poudre a été mal emballée.

Après la distribution des 280 exemplaires, demande à Doyen de lui communiquer le nombre restant d'exemplaires du Devoir sur les 310 exemplaires reçus au Familistère. Lui demande de refuser tout pli recommandé de la part de Laporte. Sur le temps qu'il fait à Nîmes et la santé de la famille Moret-Dallet.

Copie dans cette lettre un passage de la lettre écrite le même jour à Bernardot, le 24 janvier 1895, au sujet des collections du Devoir : Doyen pourra utiliser cette réponse en cas de demande de complétion de collection du journal. Demande à Doyen de prévenir Élise Pré qu'elle répondra rapidement à la lettre qu'elle lui a écrite.

Ne peut accéder à la demande de Bernardot de lui envoyer tous les exemplaires du Devoir depuis la fondation de la Société de paix du Familistère car il lui en reste trop peu d'exemplaires. Sur la météorologie à Nîmes et les progrès de Jeanne Dallet en peinture. Sur la brochure de Gide et l'envoi prochain à Bernardot de l'Almanach de la coopération française. Demande des nouvelles de Kiriquette.

Accuse réception des 2 000 F demandés.

Envoie à Doyen le mandat postal de 10 F de Rateau de Bordeaux pour son réabonnement au Devoir.

Sur l'amélioration de l'état de santé du mari d'Élise Pré dont toute la compagnie de Nîmes se réjouit. Marie Moret lui retourne plusieurs feuilles de compte et un mandat postal de 45 F pour les appointements de janvier dont elle demande un accusé de réception. Sur le mauvais temps à Guise. La remercie pour la bonne tenue de ses appartements au Familistère.

A passé écriture conforme des finances du journal Le Devoir. État des abonnements au Devoir : 131 dans les départements compte tenu que Bazin de l'Isère a été effacé. Doyen conserve 20 exemplaires du journal du mois. Sur des questions financières liées à l'expédition du Devoir. Sur le changement d'adresse de Maurin. Rappelle à Doyen de refuser tout pli recommandé de Laporte. Informe qu'elle écrit à Élise Pré par le même courrier. Sur la météorologie à Nîmes. Sur la santé de Jules Pré. Au sujet des élections à Guise pour le remplacement de Paradis.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Accuse réception du relevé de son compte au 31 décembre 1894. Demande des précisions concernant deux débits.

Envoie à Doyen une lettre et un mandat poste de 22,15 F de la part de Gouté pour son réabonnement au journal Le Devoir : demande à Doyen s'il connait les raisons de cette somme supérieure au prix de l'abonnement et de mettre les choses au clair avec Gouté. Envoie aussi un billet de Marie Howland mentionnant sa nouvelle adresse à Holly Beach (États-Unis).

Répond aux cinq questions posées par la lettre de Marie Howland sur le Familistère (dont elle n'est pas la gérante), le journal Le Devoir (qui lui appartient en propre et a peu de lecteurs) et le roman La fille de son père (qui ne se vend pas). Sur la possible visite de Marie Howland au Familistère mais Marie Moret prévient que l'hospitalité n'y est plus la même depuis la visite de madame Bristol, amie d'Howland, pour des raisons matérielles : les visiteurs doivent aller à l'hôtel. Informe qu'elle prévient le bureau du Devoir au Familistère pour le changement d'adresse d'Howland.

Envoie à Doyen la lettre et 2 F en timbres postaux de Letertre pour recevoir deux potraits de Godin en photogravure. Donne les consignes pour les trouver et les envoyer. Lui demande de remercier Élise Pré pour ses lettres.

Commande de 200 kg de buchettes en sac à envoyer en matinée à Nîmes.

Accuse réception de la demande d'abonnement de Ferdinand au service du Devoir et indique avoir écrit au Familistère pour que lui soient envoyés Le Devoir dès janvier 1895, ainsi que les ouvrages Mutualité sociale et Solutions sociales.

Sur divers points concernant le service du Devoir : le changement d'adresse d'une société fraternelle à Paris, qui ne figure pas au registre des abonné·es ; le trop perçu de la part de Gouté ; le changement d'adresse de Paul Roederer ; l'abonnement de Gaucher ; le nombre de 132 services du journal dans les départements confirmé ; le résultat des élections cantonales envoyé par Doyen ; le réabonnement de Ragot-David ; l'enregistrement de l'abonnement de Ferdinand à Paterson (États-Unis), à qui Doyen devra aussi envoyer un volume de Mutualité sociale et Solutions sociales ; le nombre de 66 services du journal à l'étrager.

Envoie un chèque 18,85 F pour une commande de pots de pommade Barral.

Envoie un chèque de 6,85 F pour une commande de 6 blocs serviettes indispensables.

Remercie Em. Terquem de ses renseignements sur les machines à écrire mais préfèrerait une machine silencieuse. Souhaite recevoir bientôt Zugassent's discovery. Sur un défaut d'édition de l'ouvrage The Life, times and labours of Robert Owen. Envoie un chèque de 7,60 F pour la commande de 4 ramettes de papier pelure glacé et collé.

Annonce l'envoi de trois chèques : un de 18,85 F à G. Ducrot, de 6,85 F à Fortin et Cie et un autre de 7,60 F à Em. Terquem.

Informe Doyen qu'elle a répondu à la carte postale de Delagrave du 7 février et le remercie d'avoir envoyé l'exemplaire de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale demandé. Sur divers points concernant le service du Devoir : la suppression de l'abonnement de Jean Couturier à Paris, l'envoi de 5 exemplaires du numéro de janvier à Nîmes, la somme d'argent envoyée par Gouté (qui donne le surplus à la Société de paix du Familistère), la proposition d'échange de service avec La Revue immortaliste et l'adresse de la Société fraternelle des étudiants protestants de Paris (de Paul Roederer). En post-scriptum, informe que le numéro du Devoir de février est en route.

Accuse réception de la carte postale de Delagrave dans laquelle il demande un exemplaire de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale ainsi que le prix de 12 exemplaires de l'ouvrage. Informe que Doyen a envoyé l'exemplaire demandé le 10 février 1895. L'ouvrage est vendu 75 centimes l'exemplaire : Marie Moret lui propose les 12 exemplaires à 6,75 F au lieu de 9 F (remise de 25 %).

Sur l'envoi du Devoir et de quelques ouvrages à la Société fraternelle des étudiants protestants.

Informe de l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Accuse réception de la lettre de Doyen du 13 février 1895 et des divers documents qui l'accompagnent. Demande l'envoi du Progrès spirite et de La Vie marseillaise pour un potentiel échange de service avec Le Devoir. Sur le changement d'adresse de l'abonné J. Guy (à Versailles) qui demande l'envoi du Devoir de janvier à Turquet et Bastian. Sur la demande de service gratuit de Gaucher et l'envoi de toutes les Études sociales. Donne les consignes pour trouver les Études sociales, « dans les rayons vitrés de la blbliothèque de mon bureau, celle qui touche à la cheminée et qui est surmontée du buste de Fourier ».

Sur l'envoi du Devoir à Cadotte à partir du numéro de janvier 1895. Ne peut accéder à sa demande d'une collection du journal mais envoie plusieurs ouvrages de Godin et indique des noms de journaux que Cadotte pourra contacter pour répondre à sa question sur les éditeurs d'associations.

Accuse réception de la page manquante de l'ouvrage The Life, times and labours of Robert Owen et prend note que le livre Zugassent's discovery ne paraitra que le 10 mars 1895.

Commande de plusieurs produits d'hygiène à envoyer franco à domicile à Nîmes.

Commande de 200 kg de buchettes en sac à envoyer en matinée à Nîmes.

Au sujet de la santé de Jules Pré et de la météorologie qui s'améliore à Nîmes. Envoie à Élise Pré un billet de 50 F et sa feuille de dépenses. Sur la lettre d'Élise reçue par Émilie Dallet, les paquets de journaux reçus de Doyen, le nouveau facteur, la disparition du thermomètre de l'appartement du Familistère à cause de la tempête et le décès de madame Poulet née Mortier, voisine de Marie Moret au rez-de-chaussée de l'aile droite du Familistère.

Rappelle ses vœux pour l'année 1895 ; se demande si Le Devoir arrive toujours à Antoniadès ; lui envoie l'Almanach de la coopération française de 1895. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet à Nîmes : peinture, musique, lectures, travaux domestiques et travaux de bureau. Demande des nouvelles d'Antoniadès.

Au sujet du travail de traduction que Marie Moret mène avec Auguste Fabre, les occupations de ses journées et sa crampe d'écrivain. Pense beaucoup à Juliette Cros qui habite dans un climat différent et demande des nouvelles de son mari et de leur garçon. Sur les rhumes attrapés par Auguste Fabre et madame Boudet mais qui ont été bien soignés. Fabre et la famille Ronzier-Joly partis à Uzès pour les funérailles de Marcel Boudet, parent de Juliette Cros.

Sur l'état du compte financier du journal Le Devoir, les ajouts ou suppression de services du Devoir mentionnés dans une note jointe à la lettre et les échanges avec plusieurs revues : La Revue libérale, La Revue immortaliste, La Vie marseillaise (refus de l'échange), Le Progrès spirite. Demande à Doyen de remettre l'Almanach de la coopération française envoyé avec cette lettre à la bibliothèque du Familistère et de lui retourner le numéro du Devoir de mai 1892. Sur la note jointe sont indiqués : « à effacer » du service d'échanges, la Revue des institutions de prévoyance et La Femme et l'enfant ; « à ajouter » aux services gratuits, F. Aimé à Paris et F. Bitard à Bordeaux.

Envoie un chèque de 37,05 F pour solder la facture du 27 février 1895.