Godin demande à Carpentier et Cie des nouvelles des objets qu'il lui a commandés.

Godin demande à Mariolle-Pinguet s'il a des informations sur le moyen de lever des charges sur les cubilots de l'usine de Guise et lui demande s'il peut s'occuper de l'appareil d'alimentation d'une petite chaudière tubulaire qui doit faire fonctionner une petite machine permettant de remplir un réservoir d'eau.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin souhaite l'envoi d'un échantillon du robinet et du chandelier qu'il a demandé à Lacarrière père, fils et Cie de fabriquer dans sa lettre du 15 juin 1861. Il voudrait également obtenir du matériel pour la pose de ces robinets et chandeliers au nombre de 600 exemplaires.

Godin envoie à Oudin-Leclère une assignation au tribunal pour un litige commercial qu'il lui expose en détail. À la réception d'un bateau de coke en provenance de Belgique, Godin constate que le minerai a été mouillé volontairement pour augmenter le poids du chargement. Godin a saisi le juge de paix et l'expert Wittier, nommé pour examiner la marchandise, a trouvé que le chargement de 168 090 kg contenait 12 740 kg d'eau. Godin a proposé de payer le poids réel de coke au marinier, qui a refusé d'encaisser la somme. Godin demande à Oudin-Lerclerc d'éclairer le tribunal sur cette tentative de fraude.

Godin presse Mariolle-Pinguet de s'occuper de la conception d'un monte-charge [pour les cubilots de l'usine].

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin fait observer à A. Lacarrière père, fils et Cie que sa lettre du 28 juin est restée sans réponse et il leur confirme qu'il souhaite obtenir le spécimen demandé.

Commande de bois.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin a reçu la lettre de Dubrulle-Chevalier du 3 juillet 1861, qui lui annonce l'expédition d'appareils d'éclairage au gaz pour son usine. Godin avertit Dubrulle-Chevallier qu'il refuse d'accepter la marchandise faute d'accord préalable entre eux. Godin rappelle à Dubrulle-Chevalier que celui-ci avait promis l'envoi de spécimens et il l'informe qu'il fait exécuter ailleurs des modèles pour ces appareils.

À propos d'un litige concernant une livraison de coke. Lemaître, agent des charbonnages de l'Agrappe réclame le versement de frais, demande que Godin juge absolument déplacée.

À propos de conditions de représentation des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire par Darras, voyageur de commerce. Godin fait observer à Darras qu'il a omis dans sa lettre du 16 juillet 1861 de préciser qu'il était entendu entre eux qu'il parcourrait quatre fois par an les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Oise et de la Somme, mais non l'Aisne et la Seine-Inférieure. Godin reproche à Darras de lui causer un préjudice en délaissant le Nord et le Pas-de-Calais. Il lui confirme une commission de 2,5 % sur les ventes qu'il fera, mais précise qu'il lui imputera 10 % des pertes de mauvais placements.

Godin accuse réception d'objets envoyés par Carpentier et Cie, qui ne sont pas conformes aux croquis qu'il lui a adressés le 22 mai 1861.

Godin accepte l'offre faite par Carpentier et Cie le 11 juillet 1861 de modifier l'un des appareils pour satisfaire le besoin de Godin. Il leur remet 241,20 F en règlement du réservoir.

Godin demande à Lambert et Cie s'ils peuvent lui envoyer immédiatement une pompe aspirante et foulante n° 8 pour l'usage d'une cuisine, à adresser en gare de Saint-Quentin. Il leur demande également s'ils fabriquent une pompe portative aspirante et foulante pour servir à la vidange de fosses d'aisance.

Sur le litige opposant Godin aux charbonnages de l'Agrappe. Godin fait observer que la présence de l'expert serait plus utile que la sienne au tribunal de Vervins. Il précise que le batelier a effectué un chargement de coke parfaitement sec et qu'il a livré un chargement moindre surchargé d'eau, qu'en conséquence celui-ci est redevable à Godin de la différence et des frais de transport et de manutention occasionnés par la pesée. Il lui remet un pouvoir pour obtenir les fonds auprès de Cadet fils.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande l'expédition à Calais de 500 tonnes de fonte. Il rappelle à Bolckow et Vaughan qu'il souhaite qu'ils lui fournissent une fonte de qualité supérieure à la fonte livrée, quitte à la payer un peu plus cher.

Sur le litige opposant Godin aux charbonnages de l'Agrappe : Godin prend acte de la décision du tribunal de Vervins qui selon lui n'est pas au fait des conditions de déchargement de coke et qui n'a pas suivi les conclusions de l'expert. Sur un litige relatif à la fourniture de fonte par Pinart et Cie : Godin explique à Oudin-Leclère que dans le cadre d'un marché considérable, la fonte qui lui a été livrée était en partie impropre à ses besoins et que l'expéditeur a convenu après être venu à Guise que Godin pourrait rebuter tout ce qui ne lui convenait pas, qu'à la suite d'une mise en demeure d'enlever la fonte rebutée, celui-ci lui a demandé de réexpédier par chemin de rmfer 5 000 kg de fonte, mais qu'il vient de recevoir une lettre qui montre que l'affaire est loin d'être terminée ; Godin demande à Oudin-Leclère le moyen de se tirer de cette mauvaise affaire.

Godin fait part à Mariolle-Pinguet que les plans de maçonnerie qu'il a fournis ne permettent pas d'installer la machine qu'il a fabriquée et lui indique que sa présence à Guise est nécessaire.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin demande à Lacarrière père, fils et Cie de fabriquer dans un bref délai 300 robinets conformes à l'échantillon n° 1 qu'il vient de recevoir et dont le tracé figure dans la marge de la lettre. Il leur remet 4,75 F en paiement de leur facture du 13 juillet 1861. Dans le post-scriptum, Godin rappelle sa demande d'outillage pour installer les robinets.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin informe Marquet père qu'il va entamer le 29 juillet 1861 les travaux d'établissement d'une conduite de gaz sous la route impériale n° 45 autorisée par le préfet le 11 avril 1861. Il le prie de venir voir le chantier et de lui donner des indications sur les trottoirs en projet.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin demande à Barbier et Daubrée s'ils peuvent lui fournir 200 à 300 tuyaux en caoutchouc pour relier des chandeliers d'ateliers avec les robinets des conduites de gaz, d'une longueur moyenne de 1,30 m.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin demande à Lacarrière père, fils et Cie de lui livrer avant le 20 août 1861 300 chandeliers n° 4 et 66 chandeliers n° 3 aux prix respectifs de 130 F les cent et 173 F les cent, moins 25 % en cas de livraison après le 20 août. Il donne des indications sur les dimensions des chandeliers et des robinets déjà commandés, dont les croquis figurent dans la marge.

Sur le chemin de fer par Guise. Godin propose à Émile Collin de rédiger une supplique à l'Empereur sur le tracé du chemin de fer et de lui envoyer par la poste, avec le concours de Robert de Massy.

Sur le chemin de fer par Guise. Pour ne pas abandonner la question du tracé du chemin de fer et laisser la Compagnie de chemin de fer du Nord avoir gain de cause, Godin propose à Louis Robert de Massy de rédiger une supplique à l'Empereur revêtue de la signature des principaux industriels situés le long du tracé par Guise avec le concours d'Émile Collin, et de lui envoyer par la poste.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin signale à Lacarrière père, fils et Cie un défaut dans les tubulures des échantillons de robinets et de chandeliers qui gêne pour enfiler le tube en caoutchouc. Il leur demande d'effectuer la rectification indiquée sur un croquis dessiné dans le corps du texte de la lettre. Dans le post-scriptum, il donne des indications sur la taille des becs des chandeliers et des robinets.

Sur un litige relatif à la fourniture de fonte par Pinart et Cie. Godin demande des nouvelles de l'affaire. Godin récapitule l'affaire en termes financiers et établit qu'il lui reste 426 tonnes de fonte inutilisable, qu'il a payé 190 500 F à Pinart et Cie et qu'il a chez eux un crédit d'environ 70 000 F compte tenu du coût de la fonte qui lui fait défaut, des frais de transport de Vadencourt à Guise, de la manutention de la fonte dans l'usine et des intérêts.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Bolckow et Vaughan ont demandé le 31 juillet à Godin de compléter le chargement des 50 tonneaux qu'il leur reste à lui expédier. Il leur demande quelle quantité de la fonte spécialement faite pour lui ils peuvent encore lui envoyer. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il n'a pu juger encore de la qualité de la fonte expédiée le 11 juin par bateau, en raison du chômage de la navigation.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle à Cambier et Cie qu'Alexandre Brullé leur avait annoncé une offre de sa part pour la livraison de fonte de qualité n° 1. Il explique à Cambier que le traité de commerce entre la France et la Belgique rend à nouveau possible des relations d'affaires entre eux. Il précise la nature de la fonte satisfaisant ses besoins, qu'il estime à 4 à 5 millions de kg par an.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin informe le maire de Guise qu'il va réaliser les travaux de pose d'une canalisation de son gazomètre sous la route impériale n° 45 et sous des terrains municipaux. Il lui demande de lui faire savoir comment les terrains devront être remis en état. Godin remercie le maire de l'avoir informé du jour de la réunion d'un comité consultatif.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin commande des tuyaux et raccords de différents modèles.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Bolckow et Vaughan qu'il pourrait leur prendre 200 à 300 tonnes de fonte par mois si sa qualité s'améliorait, et qu'il accepte de prendre les 500 à 600 tonnes de fonte n° 1 restantes. Godin fait observer à Bolckow que les derniers bateaux arrivés n'étaient plus assurés, alors que, selon lui, il vaut mieux assurer les marchandises au port d'embarquement plutôt qu'au port d'arrivée.

Godin demande à Bouhey s'il peut lui fabriquer un petit tour à chariot pour tourner et roder des robinets. Il souhaite par ailleurs obtenir de Bouhey « un autre outil pouvant me permettre de faire des crampons comme ceux dont je vous envoie un échantillon par la poste ».

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin commande des robinets et des chandeliers illustrés par des croquis pour l'éclairage de ses ateliers et d'autres appareils d'éclairage

Commande de bois.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin, dont l'usine va manquer de fonte, demande à Millerand la faveur de laisser naviguer jusqu'à Vadencourt deux bateaux de fonte, le Sylphe et le Voltaire, arrêtés à La Fère en raison du chômage des canaux.

À propos d'une expertise. Godin informe Mario qu'il préfère qu'on dresse un procès-verbal par témoins assistés du commissaire de police, plutôt qu'une expertise pour laquelle il faudrait un référé.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique aux administrateurs qu'en raison de la fermeture des canaux, deux bateaux chargés chacun de 200 tonneaux de fonte qui lui étaient destinés, ont été arrêtés à La Fère, et que cela risque de causer le chômage de 700 ouvriers. Il leur demande de bien vouloir donner l'ordre de faire trémater les bateaux dès l'ouverture des canaux au cours de la semaine.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Bolckow et Vaughan qu'il consent à leur prendre 1 200 à 1 500 tonnes de fonte Cleveland n° 1. Il fait une série d'observations sur le transport et le paiement de la fonte.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Commande de plusieurs centaines de mètres de tuyaux [de gaz] de différents diamètres, à expédier en gare de Saint-Quentin.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin communique à Lacarrière père, fils et Cie les informations sur les dispositions des bureaux de son usine pour qu'ils fassent le choix des lampes et tiges de leur éclairage au gaz. Dans le post-scriptum, il demande l'envoi de genouillères à l'usage de cuisines.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin modifie sa commande de la veille.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Legrand qu'il a écrit aux administrateurs de la Société anonyme du canal de jonction de la Sambre à l'Oise à propos de deux bateaux de fonte dont l'arrêt à La Fère depuis l'interruption de la navigation risque de causer le chômage de 700 ouvriers pour obtenir l'autorisation de faire trémater les bateaux jusqu'à Vadencourt, et que les administrateurs lui ont recommandé de lui écrire. Godin demande à Legrand d'adresser le permis nécessaire à Pottier à La Fère qui le communiquera aux bateliers Droissart de Condé, patron du Voltaire, et Broutin, patron du Sylphe. Dans le post-scriptum, il l'informe qu'à la suite de retards de la poste, il dépêche son fils auprès de lui.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Pottier-André d'informer l'employé chargé par son fils du déchargement de la fonte qu'il doit attendre celui-ci parti pour Compiègne et qui arrivera le lendemain à La Fère. Il indique que l'employé peut, en attendant, faire décharger 15 à 20 tonnes de fonte Cleveland, ce qui élèverait le total à 40 tonnes.

Godin demande à Oudin-Leclère de l'informer sur les engagements de Dubrulle vis-à-vis de lui après la faillite de ce dernier.

Godin informe Oudin-Leclère que Pinart et Cie ont appelé du jugement rendu contre eux au tribunal de Vervins ; il lui demande s'il pourra expliquer lui-même l'affaire au tribunal d'appel. Il l'informe également que le syndic provisoire de la faillite Dubrulle ne peut arranger l'affaire avec lui. Il explique qu'il a fait établir un constat des travaux devant témoins, qu'il reste beaucoup de matériaux non utilisés, qu'il ne peut y toucher et qu'il doit en acheter des semblables pour achever les travaux.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Pinart et Cie qu'il a demandé les récépissés de chemin de fer pour presser leur expédition auprès de la Compagnie du chemin de fer du Nord, et il les informe qu'elles sont parvenues à Saint-Quentin. Il les informe qu'il renonce à établir de nouvelles conditions entre eux comme le lui propose leur lettre du 11 septembre 1861, qui annonce qu'ils font appel du jugement du tribunal de Vervins.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Bailey Brothers et Cie s'ils peuvent lui expédier à Calais deux bateaux de 100 à 200 tonneaux chargés de fonte de moulage n° 1.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Bolckow et Vaughan de lui livrer de plus petits lingots que ceux livrés précédemment « afin d'en rendre le cassage plus facile ». Godin leur communique un moyen de juger si la fonte est d'une qualité pouvant lui convenir. Il s'agit de couler de la fonte dans un moule en tôle de 2 mm d'épaisseur dont un croquis figure dans la marge, et vérifier si la fonte ne casse pas en refroidissant.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin fait des observations sur sa commande du 6 septembre et passe une nouvelle commande de tuyaux.

Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Devaux qu'il a pu éviter le chômage de ses ateliers en approvisionnant l'usine de quantités assez considérables de fonte par chemin de fer. Il lui demande de délivrer un permis de trématage jusqu'à Vadencourt aux bateaux le Ruiné et les Deux sœurs qui se trouvent à Mézières.

Godin commande à La Providence 700 mètres de rails du même modèle que ceux qu'ils avaient déjà livrés pour équiper toute l'usine de Guise, mais éventuellement d'une épaisseur moindre, selon l'indication du schéma en marge. Godin demande en outre si La Providence peut fabriquer des fers d'un modèle dont le dessin figure dans la marge.