Godin annonce à E. David qu'il est de retour à Guise, prend des nouvelles de sa santé et lui demande de lui indiquer le jour de son arrivée à Guise.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception de la lettre de Bastien du 30 décembre 1875 ; il l'informe qu'il a envoyé à Paris sa lettre du 28 décembre, ne sachant pas s'il se trouvait encore dans la Nièvre. Il lui demande d'écrire plus souvent qu'il ne le fait. Il souhaite qu'il complète les dessins des pièces principales du manège avec les dessins du bâti du manège. Godin désire que Bastien aille reconnaître des terrains à sonder près du passage à niveau du chemin de fer au-dessous de Corbigny entre le cours de l'Anguison et les environs de Courcelange en face de Marigny. Il demande des échantillons de ses prélèvements d'argile près de Montliffé. Il lui demande d'arrêter le compte de ses dépenses avant de quitter Sardy pour ne rien laisser à la charge de Chamolle.

Godin explique à Ganault qu'il n'a pas souhaité se rendre à Saint-Quentin, « n'ayant pas le sentiment que ma présence y fut bonne à quelque chose en ce moment d'affaissement politique de la part de vos journaux et de ceux qui les dirigent. » Il lui annonce qu'il aura le plaisir de le voir à l'occasion de la session du conseil général convoqué le mercredi suivant sur la question des chemins de fer.

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que l'affaire avec Boucher et Cie se complique d'une nouvelle contrefaçon : ces derniers ont contrefait un brevet déposé par Godin deux ans auparavant relatif à la protection des émaux de couleur par un émail transparent. Godin ne voit pas comment une transaction est dès lors possible, d'autant que Boucher et Cie lui a aussi intenté un procès pour avoir contrefait ses boutons.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin est satisfait que les opérations de sondage aient repris une allure régulière. Il questionne Chamolle sur la conduite des opérations. Il le remercie d'avoir bien accueilli Bastien, mais se demande pourquoi il n'a pas indiqué à Benoit que Bastien était envoyé par lui et qu'il pouvait lui donner tous les renseignements souhaités. Godin voit dans cela une question de prestige et d'amour-propre qu'il juge déplacée. Il regrette que Chamolle prenne ombrage du fait que Godin ait obtenu de Bastien les dessins du manège et les devis de Benoit que lui-même n'avait pu lui fournir. Il lui explique qu'il n'a rien pu commencer à Gibon ou à Corbigny faute d'avoir pu construire un manège. Il lui réclame la pierre du fond du puits de Gibon.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie 200 F à Bastien. Il reproche à Bastien de s'être consacré à Corbigny sans se préoccuper de la recherche de minerai de fer. Il évoque son retour à Guise dans le cas où il ne pourrait obtenir les renseignements souhaités au sujet de la présence de minerais auprès des anciens maîtres de forge ou d'autres personnes.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Bastien d'interroger les personnes susceptibles d'avoir des informations sur les gisements de minerais de la région, notamment les anciens industriels. Il lui explique qu'il existe des minerais à Varzy, Saint-Malo, Entrains et Cosne, et qu'il existait autrefois des forges qui les utilisaient, dont les anciens exploitants pourraient être interrogés. Sur des charbons de terre à fleur de sol aux environs de Corbigny, près du château de Coulon : Godin demande à Bastien d'obtenir des renseignements plus précis à ce sujet. Sur un terrain à acquérir près de Corbigny.

Godin regrette de n'avoir été présent lorsque Legrand est passé le voir à Guise il y a quelques jours. Legrand se demande si Godin va se présenter aux élections. Il lui répond que sa conduite se règlera sur l'expression du sentiment public. Il l'interroge à ce sujet.

Godin demande à Ganault de faire copier pour lui à la préfecture de Laon la liste des conseillers municipaux des cantons de sa circonscription, ceux de Guise, de Sains, de Wassigny et du Nouvion.

Godin demande à son correspondant de lui adresser la liste des abonnés à son journal dans les cantons de Guise, de Sains, de Wassigny et du Nouvion.

Godin remercie son correspondant de lui avoir communiqué une liste de noms de républicains à qui il a pu adresser des brochures de propagande républicaine. Il explique que le but de ses ouvrages est d'éclairer le choix de députés capables d'assurer l'avenir de la République, qu'il voudrait diffuser plus largement sa brochure Au suffrage universel et que c'est pour cette raison qu'il en a adressé un deuxième exemplaire à tous ceux dont il a l'adresse dans l'espoir qu'ils le feront lire à d'autres. Il demande à son correspondant de lui envoyer de nouvelles adresses dans sa commune et les communes environnantes pour y adresser la brochure. Il affirme que la république est le régime de gouvernement de la France bien que la majorité à l'Assemblée nationale soit monarchique et que cette majorité ait réduit l'expression des électeurs avec le scrutin uninominal. Il plaide pour l'élection de députés qui comme lui travaillent dans l'intérêt du pays et des électeurs. Il indique à son correspondant que sa candidature est subordonnée à ce qu'il pourra apprécier du sentiment public à son égard et lui demande de lui communiquer l'état de l'opinion de sa contrée sur les élections législatives à venir.

Godin demande à Bardin l'envoi de 50 exemplaires de La politique du travail.

Sur l'affaire Bouchet et Cie : l'expert Hachet refuse de restituer les documents confiés pour l'expertise. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Selon Godin la mort de Cottenest ne rend pas possible un arrangement avec Esther Lemaire : « [La] mort de cet homme ne peut donner à Made Godin les sentiments qu'elle n'a pas, elle est inaccessible à la voix de la raison et son cœur est étranger à toute affection pour son fils qu'elle a poursuivi de sa haine, peut-être plus que moi-même, dans la guerre qu'elle m'a faite ; son seul objectif est de nous créer des embarras. »

Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris. Godin a appris que monsieur de Soucy désirait vendre le château de l'Arbalète : il lui demande de quoi se compose la propriété et à quel prix il désire la vendre.

Sur les recherches de minerais dans la Nièvre. Godin estime qu'il est inutile que Bastien poursuive ses recherches dans le mauvais temps de l'hiver. Comme il le lui écrivait dans sa précédente lettre également envoyée à Cosne, Godin demande à Bastien de le prévenir quand il rentrera à Paris avant de venir à Guise car il a des renseignements à recueillir dans les environs de Paris.

Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris. Godin demande à monsieur Ploix si la ferme de 170 hectares à vendre dans la Seine-et-Oise est sur une des lignes de chemin de fer de Lyon ou d'Orléans.

Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris. Godin rappelle à Marcheix qu'il lui a écrit le 29 décembre 1875. Il lui communique une copie de sa lettre.

Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris. Godin demande à son correspondant s'il connaît une propriété à vendre dans les environs de Melun près de la ligne de chemin de fer et de la Seine, entre Melun et Cesson.

Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France ou près de Paris. Godin demande à Dabit où se situe la propriété à vendre de 900 hectares sur la ligne de Lyon à 3 heures de Paris.

Marie Moret demande à son frère de la part de Godin de faire insérer dans Les Petites affiches l'annonce jointe à la lettre [non copiée].

Godin remet à madame Leday un chèque de 60 F en paiement d'une cotisation. Il l'informe de sa démission de membre titulaire du Cercle républicain de la Seine et lui demande de le considérer désormais comme simple membre adhérent.

Godin demande à Ernest Leroux si François Victor Hugo a traduit les œuvres de Shakespeare, si cette traduction est estimée, s'il existe plusieurs éditions de la traduction complète et à quel prix.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Chamolle se plaint du trépan de sondage fabriqué à l'usine de Guise : Godin écrit à Chamolle la manière d'en améliorer l'usage et joint à son explication un croquis [copié sur le folio 219r]. Sur l'emploi du vieux cheval du manège : Godin ne veut pas qu'on l'emploie à descendre le trépan. Godin autorise Chamolle à faire faire de nouveaux couteaux de trépan à Imphy. Godin envoie à Chamolle un croquis [non copié] du bâti du manège et lui demande de le compléter. Sur les échantillons envoyés par Chamolle.

Godin répond à Chavant, candidat à un emploi de comptable dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, qu'il souhaite obtenir des renseignements de sa part.

Sur l'admission d'Audoy, candidat aux élections, à une réunion électorale à Guise le lendemain : Godin explique à Ganault qu'il ne pourra pas y accéder pour une raison légale et qu'Audoy devra provoquer lui-même des réunions pour se faire entendre. Godin a l'espoir que Ganault sera réélu député à Laon. Il lui confie que lui ne se représentera pas : « Pour ce qui me concerne, quoi que je n'en dise, mon parti est pris de ne pas poser ma candidature ».

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur l'emploi du trépan fabriqué à Guise. Godin recommande à Chamolle d'élargir le trou de sondage au fur et à mesure de la descente du trépan et il conseille de commander deux paires de couteaux à Imphy. Il l'autorise à acheter une machine à percer.

Sur la légalité de l'organisation de réunions privées ou électorales : Godin conseille son cousin. Il l'informe que ses occupations ne lui permettent pas de lui donner des indications sur les votes. Dans le post-scriptum, Godin s'étonne de ne pas avoir reçu de liste ou de lettre de la part de Ducatte du Nouvion-en-Thiérache.

Godin informe Quest qu'il doit se rendre à Laon « pour le vote de demain », mais qu'il prévoit de passer à Vervins le lundi suivant pour répondre à la lettre que Quest lui a écrite.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin fait à Chamolle différentes observations sur le matériel de sondage. Il lui signale que Bastien vient d'arriver à Guise et a pu compléter les cotes du dessin du manège.

Godin annonce à Parmentier que sa présence à la réunion du surlendemain sera sans objet comme il l'explique dans la lettre publiée par Le Courrier de l'Aisne.

Godin annonce à Ducatte qu'il a décidé de ne pas poser sa candidature aux élections législatives de 1876 comme il l'indique dans le Courrier de l'Aisne du jour. Il remercie du concours qu'il voulait lui prêter : « Mais avec les restrictions apportées au suffrage universel, il est difficile d'arriver à une représentation sincère du pays. » Il l'engage à voter pour un candidat proche de ses idées.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie 2 000 F à Chamolle. Sur du matériel demandé par Chamolle. Dans le post-scriptum; Godin répond à la lettre de Chamolle du 31 janvier 1876 sur le matériel de sondage et sur les échantillons de sol envoyés par Chamolle.

Godin félicite Bozérian pour son élection au Sénat. Il lui indique qu'il n'a pas voulu se représenter à la députation pour ne pas entrer en concurrence avec un collègue de la Gauche [Edmond Turquet]. Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin veut une copie de l'arrêt pour comprendre ses conséquences, par exemple sur la validité de ses brevets. Il signale que son adversaire a, depuis l'arrêt, étendu le champ de ses contrefaçons.

Sur les versements faits par Godin à Esther Lemaire et les offres d'arrangement qu'il lui est possible de faire.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin désire connaître les propriétaires de bois situés entre Vézelay, Chamoux et La Maison-Dieu.

Godin remercie Leroux des renseignements sur la traduction des œuvres complètes de Shakespeare par François Victor Hugo éditée par Pagnerre. Il lui demande de lui envoyer l'édition dont les volumes se sont vendus 3,50 F.

Godin félicite Turquet de la réponse qu'il a faite à sa lettre de renonciation à la candidature à la députation et de la franchise de sa déclaration aux électeurs qui conforte la République. Godin établit le programme de Turquet pour la prochaine législature.

Godin remet à Levasseur une copie de la réponse qu'il a faite à la lettre que Turquet a fait publier dans Le Courrier de l'Aisne.

Godin remercie Leroux-Rabeuf de son témoignage de sympathie. Il lui demande d'adresser ses remerciements à Jules Govin, Félix Cholet et Paul Rabeuf. Il lui indique qu'il n'a pas de nouvelles de Chatelais.

Godin demande à Amédée d'aller chez E. Folie et J. Mallié au 82 quai de Jemmapes pour leur demander à quel prix ils vendent les anodes de nickel pur et le sulfate de nickel pour le nickelage des métaux. Il lui demande de lui envoyer la réponse par télégramme.

Godin retourne à Hamers des pièces qu'il lui avait confiées. Il l'informe que la fonction dont il s'agit ne permet pas de diviser le travail comme il le pensait.

Leroux a informé que le prix des volumes de la traduction des œuvres de Shakespeare par François Victor Hugo est désormais de 5 F par volume. Godin lui demande d'en faire l'achat et de lui adresser à Guise.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin rappelle à Henri de Hulster que Bastien est venu lui demander des renseignements sur ses entreprises de sondage. Godin lui indique qu'il a l'intention de lui confier des sondages dans la Nièvre, près de Clamecy, à la frontière du département de l'Yonne. Il précise que le transport se fait en chemin de fer jusqu'à Clamecy, puis en voiture. Il lui envoie des échantillons de roche des couches géologiques situées sous l'argile. Il lui demande si le prix au mètre est le même pour un ou pour deux sondages.

Godin répond à la lettre de Féret du 8 février 1876 en souhaitant que sa réponse à Edmond Turquet lui aura donné satisfaction.

Godin renvoie un certificat à Luneau. Il lui demande des renseignements sur lui et le montant des appointements auquel il prétend.

Godin retourne à Bossuroy une lettre de Le Play. Il l'informe qu'il ne peut pas donner suite aux pourparlers qui ont lieu entre eux.

Godin souhaite obtenir davantage de références sur Bréval, avant son entrée dans la maison Gandillot, et il veut savoir son âge et s'il a une famille.

Parrot a écrit le 12 février à Godin qu'il cherchait à se faire une position. Godin lui demande s'il veut prendre une part active aux travaux journaliers d'administration d'une entreprise industrielle, bien que la vie industrielle demande une assiduité qui n'est pas dans les habitudes des fonctions libérales. Il ajoute que l'administration d'une industrie requiert également d'être en relation avec des personnes de toutes conditions et lui demande d'examiner des différents points.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin communique différentes informations à Henri de Hulster : sur les échantillons qu'il lui a envoyés, sur le prix du charbon de chauffage dans la Nièvre, sur le salaire des bons ouvriers employés par le chemin de fer, sur la présence d'eau dans le pays.

Godin demande à Parrot de venir à Guise pour examiner les conditions de son emploi.